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gap - Page 3

  • absentéisme, symptôme de la souffrance au travail.

    Pourquoi l'absentéisme du personnel de la ville de Gap (CCAS et communauté d'Agglo compris) pousse Roger Didier et son équipe à lancer « un plan de lutte contre l'absentéisme » ? Parce que les chiffres ont augmenté depuis 2011 et que nous sommes au-dessus de la moyenne de la strate des villes équivalentes.

    Deux points de vue sont possibles :

    - On peut penser à une dégradation importante des conditions de travail et essayer de les améliorer.

    - On peut entrer dans le jeu du dénigrement systématique, style « ils-elles se la coulent douce », « ils-elles ne sont pas vraiment malades » etc.. et être dans la suspicion de fraude.

    Ces deux attitudes engagent une conception de la nature de l'être humain. La première pense que les personnes veulent se réaliser dans leur travail et en retirer des satisfactions : si elles sont malades, c'est qu'elles souffrent au travail. Nous nous situons dans cette perspective.

    La deuxième croit que les personnes ne travaillent que parce qu'elles y sont contraintes et qu'elles n’attendent rien de leur travail : si elles sont absentes, c'est qu'elles fraudent...

    Qu'est ce qui fait qu'un-e fonctionnaire territorial-e va s'impliquer dans son travail et qu' il/elle  ne va pas être absent-e ? Et s'il y a des absences comment appréhender leurs causes ?

    Quelle est la situation à la ville de Gap ? Nous examinerons quatre points, le statut des fonctionnaires, leur temps de travail, le contenu de leur travail et la question du salaire.

    1 - Son statut : si elle est titulaire, la personne sera plus sécurisée.

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris) nous constatons  :

    - Le recours systématique à du personnel d'intérim du Centre de gestion : ceux-ci sont payés à la journée et subissent des mois incomplets.

    - Il reste du personnel contractuel notamment dans la communauté d'agglomération.

    2 – Son temps de travail : s'il/elle a des horaires fixes, il/elle sera stabilisé-e; s'il/elle peut choisir d'avoir un temps partiel à 80% et à 90% rémunéré correctement, il/elle pourra travailler et élever ses enfants. Si il/elle peut choisir son heure d'arrivée et de départ, il/elle pourra habiter hors Gap et cesser d'être la cause des "embouteillages"...

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris) on constate :

    - La multiplication des horaires coupés : le/la salarié-e précaire vient travailler 3 fois 1h ou 2 h par jour.

    - Un temps de travail qui est changé arbitrairement et successivement dans certains services comme à l’État civil et au guichet unique.

    - Que la possibilité d'avoir un temps partiel rémunéré correctement a été supprimée.

    - Les horaires sont rigides

    3 – Le contenu de son travail : s'il-elle aime ce qu'il-elle fait, n'est pas harcelé-e par un supérieur hiérarchique ou par un-e élu-e qui fait régulièrement le point sur ses tâches, est formé-e à sa demande, a une progression salariale, est reconnu-e pour ses compétences : il/elle ne sera pas absent-e.

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris) :

    - Les promotions ne sont pas claires et les critères subjectifs.

    - Les formations sont de moins en moins possibles (la compression du personnel entraîne un déséquilibre chaque fois qu'une personne part en formation).

    - Les services tournent à flux tendus : ceci entraîne parfois des exigences de la part des chefs de services irréalisables pour les salarié-es.

    - Le personnel est parfois dénigré par les chefs (H ou F) de services et par les élu-es. (Il y a actuellement des problèmes importants dans les EPHAD)

    4 – Les salaires : ils ne sont pas très élevés pour les catégories les plus basses, mais ils peuvent être améliorés par des primes.

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris):

    - La prime de fin d'année qui était égale au SMIC n'a jamais été re évaluée et les contractuel-les ne la perçoivent qu'au bout de 5 ans.

    - Certain-es salarié-es n'ont pas de véhicules de fonction et se déplacent avec leur propre véhicule : ils/elles ne sont pas indemnisé-es.

    - Participation forfaitaire à la mutuelle santé : la ville de Gap n'y participe pas alors que le conseil départemental par exemple participe à hauteur de 10€ nets par mois. Dans le privé la participation est obligatoire.

    Le plan de Lutte contre l'Absentéisme ajoute à la dégradation des conditions de travail. Il met inéxorablement le feu aux poudres !

    Il veut traquer les absences abusives à l'intérieur de la catégorie des arrêts maladie ordinaires. Il jongle entre le flicage et la menace (suppression des indemnités), entre la délation encouragée et l'écoute (cabinet privé qui répondra au téléphone). S'il n'est pas dans l'illégalité, il est dans la suspicion et la répression systématique.

    Roger Didier, sous le prétexte de faire des économies, lutte contre les avantages acquis, multiplie les mises au placard, ne remplace pas le personnel sortant ou malade. Il n'a pas confiance dans son personnel, à part à quelques proches qui multiplient les fonctions. Ses remèdes pour lutter contre l'absentéisme vont aggraver la situation actuelle. Nous ne pouvons l'admettre !

     

    Joël Reynier , conseiller municipal et Communautaire « tous Capables Gauche »

     

     

  • Mesdames Messieurs les Elus de la Ville de Gap, de son CCAS et de la Communauté d’agglomération Gap Tallard Durance.

    27364_100001115076350_6844_n.jpgAdresse des SYNDICATS CFDT, CGT et FSU de la ville de GAP

    STOP à l'explosion des arrêts de travail dans nos collectivités,
    OUI à l'amélioration des conditions de travail,
    NON à la répression sur nos rémunérations
    Le dernier CT réuni le 07 avril a été une mascarade, un dialogue de sourds !!!
    Nous, représentants syndicaux, dénonçons et refusons la méthode de travail qui nous est imposée lors des instances.
    Nous exigeons de la collectivité que les décisions importantes impactant la vie professionnelle et en conséquence nos vies personnelles, soient travaillées au préalable, en concertation avec les
    représentants du personnel par la création de groupes de travail, comme cela était d’usage dans nos collectivités. Nous rappelons la circulaire du 28 mai 1982 modifié en 2014 sur le renforcement de la qualité du dialogue social qui réaffirme l'importance de l'association des personnels aux évolutions en cours, pour une meilleure gestion des ressources humaines préservant l'intérêt des usagers et promouvant de meilleures conditions de travail.
    Lors des débats en séances, malgré des arguments précis et chiffrés de vos représentants, les élus passent leur dossiers, en force.
    Comme souvent, lors de ce dernier CTP, nous n'avons pas pu aborder nos questions, notamment celles concernant les conditions de travail déplorables de certains services tels l'EHPAD ou l'état civil...
    Vendredi dernier la collectivité nous a présenté notamment :
    - un plan de formation, totalement différent du précédent que nous avions co-construit avec les élus et la DRH. La collectivité nous a demandé de le voter en l'état et de le modifier après !!!!
    - un plan de lutte contre l'absentéisme basé principalement sur la stigmatisation et la répression des agents malades . La collectivité, dès le 1er mai 2017 :
    * supprimera le régime indemnitaire dés le premier jour d'absence au prorata de la durée de
    l'arrêt de travail
    * supprimera le versement de la prime de fin d'année dès le 20ème jour d'absentéisme
    * répercutera l’absentéisme sur l’avancement de la carrière professionnelle
    * créera une Commission de Retour à l’Emploi devant laquelle vous aurez tout le loisir de
    demander un recours gracieux à l'employeur, qui l'examinera : Commission constituée du DRH, d’élus du CHSCT, du médecin du travail, de la psychologue du travail et du supérieur hiérarchique . Comme l'indique la circulaire ministérielle, nous soutenons qu'il faut une politique s'appuyant sur des démarches d'amélioration des conditions de travail et de qualité de vie au travail. Nous avons nous même, à de nombreuses reprises, alerté sur l'état de santé (physique et psychologique) des agents, sur l’augmentation inquiétante des arrêts de travail.
    Les chiffres parlent d'eux-mêmes: sur la période 2001-2009 la maladie ordinaire représentait 9,71 jours d'absence par an et par agent alors que la moyenne nationale sur cette période représentait 12,95 jours d'absences dans les collectivités de la même grandeur.
    En 2011 la maladie ordinaire de nos collectivités bondit à 14,81 jours pour une moyenne nationale de 13,78 jours par an et par agent, pour une valeur à ce jour de 25 jours ... Mais que s'est il donc passé !!
    Nous soutenons que la collectivité créée elle-même les causes des arrêts de travail et veut punir
    ensuite les agents en souffrance.
    La maladie n'est pas un choix! STOP au « fonctionnaire bashing »
    Les représentant syndicaux ont donc, à l'unanimité, voté CONTRE tous ces textes car ils sont
    un nouveau recul sur les avancées sociales. Nous refusons de laisser les choses en l'état,
    nous refusons que ces textes passent en Conseil Municipal et y soient adoptés après une
    deuxième séance du CT qui sera aussi stérile que la première …. Cela suffit!!!!!!
    Nous présentons donc à la collectivité les demandes suivantes pour réponses avant le 25 Avril 2017:
    • L’abandon de ce plan de lutte contre l'absentéisme
    • Un bilan en 2017 sur toutes les préconisations soulevées par l'étude RPS (risques
    psychosociaux) du cabinet CATEIS
    • Une nouvelle étude sur les conditions de travail et les RPS auprès des 3 collectivités au
    même titre que celle demandée pour les EHPADs en CHSCT dés cette année
    • La création immédiate d'un groupe de travail en vue de l'amélioration de l'absentéisme
    dans nos 3 collectivités
    • L’arrêt des changements arbitraires et successifs du temps de travail, précédemment
    validés en CT après concertation des personnels notamment pour les services de l'état
    civil, du guichet unique…
    • Le rétablissement, dés septembre, des temps partiels à 80% et 90% pour ne plus
    pénaliser les agents (majoritairement des femmes) qui souhaitent travailler ET élever
    leurs enfants, comme la loi l'a prévu
    • la suppression immédiate des cycles de 35h pour les nouveaux embauchés et les
    mutations internes et le retour à l'application du protocole d'accord sur le temps de travail
    • La titularisation sans délai des contractuels restant dans le cadre de la loi Sauvadet
    • L’arrêt des horaires coupés jusqu‘à 3 fois par jour pour les agents les plus précaires qui
    viennent travailler pour 3x1 ou 2h par jour
    • La suppression des contrats sous statut « centre de gestion » au profit des contrats
    « Mairie »
    • le versement de la prime de fin d'année pour les contractuels dés la 1ere année de
    présence dans la collectivité, dés 2017
    • la participation forfaitaire de la collectivité à nos cotisations pour la mutuelle santé et/ou
    pour la garantie maintien de salaire des agents à hauteur d'une cotisation d'un agent au
    SMIC, dés 2017
    • Le paiement des heures supplémentaires faites à la demande de la collectivité dés
    aujourd’hui
    • La mise en place d’horaires variables
    • De la clarté sur les avancements et promotions basée sur des critères objectifs et connus
    et des explications sur les non promotions
    • La mise en place d'une solution (dédommagement financier, participation assurance,
    indemnité...) pour les agents se déplaçant avec leur véhicule personnel
    • L’augmentation de la prime de fin d'année à hauteur du SMIC dans l'esprit de sa création
    par la création d’une prime complémentaire dés la fin de cette année
    • Le respect des droits syndicaux
    • Le respect des instances paritaires et des représentants du personnel
    Une Assemblée Générale aura lieu le 27 Avril 2017 à 17h45 aux Services Techniques pour rendre compte aux agents de ces réponses
    La ville DOIT « mettre le paquet »
    pour son personnel municipal « emblématique » !!!!
    (cf DL du 11 avril 2017)
    On est tous des RAPACES

  • UNE DECISION GRAVE de CONSEQUENCES !

     

    Le vendredi 7 avril, le Président du CCAS de la ville de Gap a fait voter aux administrateurs une délibération  concernant la création d'un forfait linge au kg pour les résidents de l'EHPAD.

    Auparavant, le linge était compris dans la prestation.

    Désormais la prestation linge est externalisée et payée par chaque utilisateur.

     « Décision :

    Il est proposé :

    Article 1er : d'externaliser la prestation de nettoyage du linge des résidents.

    Article 2 : de fixer le prix de la prestation pour les résidents qui souhaitent utiliser ce service, comme suit :

    Lavage, séchage, défroissage, tri par résident, pliage, filmage par résident et transport :

    2,82 € TTC par kg.

    Avec repassage : 4,2 € TTC par kg

    Article 3 : que la prestation prenne effet dès la validation du budget hébergement par le Conseil Départemental, c'est-à-dire dès l'obtention du prix de journée. »

    Les familles vont devoir supporter en plus des tarifs d’hébergement déjà très élevés le lavage du linge du résident.

    Cette décision est totalement à l’opposé de la volonté de maîtriser les tarifs d’hébergement dans les EHPAD.

    Elle pénalisera une fois de plus les familles les plus modestes.

    Gap le 9 avril 2017

    Joël REYNIER

    Conseiller municipal du groupe « Tous Capables » G.A.U.C.H.E.

     

     

  • NOUVELLE TENTATIVE D’EXPULSION DE PLUMER

                                 MOBILISONS NOUS POUR SA LIBÉRATION

     

                             RASSEMBLEMENT PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

                                            

                                           MERCREDI 5 AVRIL A 18H

     

    Déjà l’an dernier, une large mobilisation avait permis de stopper l’expulsion. Soyons nombreux pour une nouvelle fois, exiger sa libération du centre de rétention administratif de Marseille et sa régularisation définitive.

     

    Ce mardi 4 avril 2017, Elizardo Plumer, artiste peintre originaire de Cuba, a été arrêté et envoyé au centre de rétention administratif de Marseille.

    Ce cubain, arrivé en France en 2009, a tissé de nombreux liens dans les Hautes-Alpes et ses œuvres sont appréciées et largement reconnues.

    Des associations et des individus se mobilisent pour lui apporter leur soutien et dire à nouveau publiquement leur indignation face à la violence de ce procédé.

     

                                         La mobilisation avait payé

                             Nous ne lâcherons pas Plumer

                             Rassemblement dès ce mercredi,

                               place de la République, à 18H

     

                           Et les jours suivants si nécessaire !

     

  • Conseil municipal de Gap du 10 mars - intervention de Joël Reynier

    Conseil municipal de Gap séance du 10 mars 2017-Budget prévisionnel 2017

    Comme toutes les année, les documents que vous nous présentez sont peu lisibles pour des conseillers municipaux qui n’ont pas à leur disposition les techniciens de la ville. Comme toutes les années les tableaux que vous nous avez remis mentionnent le BP voté en 2016 et le projet de BP 2017 sans avoir le réalisé 2016 même provisoire. Nous pourrions ainsi comparer la gestion 2016 avec le projet 2017. Vous en conviendrez une telle présentation n’est pas de nature à faciliter notre travail de conseiller municipal. Section fonctionnement : Les années se suivent et se ressemblent, vous continuer de demander au personnel de « faire plus avec moins ». C’est ainsi que les Charges de personnel baissent d’environ 2% alors que le ratio dépenses de personnel/dépenses réelle de fonctionnement est 51,97 % pour Gap est de 57,70 pour les villes de la même strate. Cette politique d’austérité dure depuis plusieurs années alors que la population et les besoins de services publics ne cessent d’augmenter. Il ne faut pas s’étonner de voir de plus en plus d’agents de toutes catégories en grande souffrance. Les charges à caractère général baissent de plus de 11%, pourquoi ? Il est également à noter une baisse significative des autres charges de gestion courante, des charges financières et des charges exceptionnelles, pourquoi ? Les dotations et participations sont en chute libre d’environ 10%, je pense qu’il s’agit du désengagement de l’état (qui par ailleurs n'est pas aussi important que vous nous l'aviez annoncé). Les produits financiers augmentent de 183 %, s’agit-il des placements que vous avez réalisés ? Section investissement : Les dépenses d’équipement augmentent de 36%. Vous nous avez remis l’état des principaux investissements prévus en 2017. L’augmentation des dépenses s’explique par des travaux importants comme le Bd Charles De Gaulle, la Placette, la cuisine centrale ou le campus des 3 fontaines. Toutefois nous déplorons que l’enveloppe consacrée à la réfection trottoirs et voirie soit toujours autour de 450 000 € alors que les besoins ne cessent d’augmenter et que la voirie et les trottoirs se dégradent. Quand à l’étude pour le plan d’eau nous avons vraiment du mal à comprendre votre entêtement à vouloir réaliser un plan d’eau qui va fonctionner 2 mois dans l’année avec des charges de fonctionnement qui seront très importantes et des problème d’alimentation d’eau qui ne sont toujours pas résolus à ma connaissance Vous avez prévu 1 032 211€ d’acquisition foncière, de quoi s’agit-il ? Notre participation aux travaux de la première tranche de la rocade n’est pas mentionnée ainsi que l’achat des caméras de surveillance. Enfin les travaux d’accessibilité voirie et bâtiments que vous avez prévu vous permettront-ils de respecter l’agendas programmé d’accessibilité qui avait été voté par notre assemblée ? Pour ce qui est du détail des dépenses de la section de fonctionnement, nous avons noté que le versement aux organismes de formation baisse de 12 000 €, les frais de nettoyage baissent de 55 000€, l’enveloppe prévue pour la formation des élus passent 2500 à 2000 €,il faut que les élus ne se forment pas...... Pouvons nous avoir des explications pour ces chapitres ?

    Gap le 10 mars 2017