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  • Hôpital de Gap


    Suppressions de postes à l'hôpital

    par La Rédaction du DL | le 09/03/10

    0806213153_949a5f80-82a7-11de-974f-88872f13e56e.jpg[435x-1].JPGUne assemblée générale du personnel s'est tenue hier après-midi, au centre hospitalier de Gap et à l'appel de l'intersyndicale (CGT, CFDT, FO) du Chicas. Deux cents personnes - chiffre « record et inattendu » annoncé par les syndicats - auraient participé à cette rencontre « pour défendre leurs conditions de travail, la qualité des soins qu'ils prodiguent aux patients, l'avenir de leur hôpital ».

    « Cette assemblée générale fait suite à une rencontre des trois syndicats avec le directeur, il y a deux semaines », explique Fanny Reymond, infirmière et membre de la CGT. « Un deuxième plan de redressement a été annoncé - après celui de l'an passé qui avait été rejeté par deux fois en conseil d'administration avant d'être appliqué, ndlr - mais on nous dit que rien n'est finalisé. Pourtant, dans les services, les choses sont différentes : on entend notamment que des personnels ne seront pas reconduits au 1er avril. Les choses se sont accelérées à vitesse "grand V" cette dernière semaine. »

    Alors, hier après-midi, pour obtenir des réponses à leurs interrogations, les personnels soignants ont décidé de faire irruption dans la salle où se tenait une réunion entre le directeur du Chicas et les cadres de l'hôpital. « Nous venions chercher des chiffres, explique Fanny Reymond : combien de suppressions de postes ? Dans quels services ? Mais nous n'avons eu aucune vraie réponse. »

    Les syndicats, qui comptent maintenir la pression, veulent désormais essayer de se réunir avec les médecins chefs de pôle, pour discuter.

    Hier soir, la direction du Chicas restait injoignable.


    A.T.
    Paru dans l'édition 05A du 09/03/2010
  • Stade de glace à Gap

    patinoire_Gap.jpgLa ville de Gap confirme implicitement l’information qu’Alpes 1 vous révèle depuis ce matin : l’entreprise gapençaise Peller a été retenue pour construire le nouveau stade de glace. Selon nos informations, la commission a retenu le 2ème projet le plus cher établi à 13,3 millions d’euros, en hausse de 40 % par rapport au budget préalablement dévoilé. 1,5 millions d’euros sont dépensés également pour les aménagements extérieurs.

    Une explosion du budget que la mairie conteste dans un communiqué. Pour elle, la hausse n’est que de 40 % mais de 24 % par rapport au budget initial et s’exprimera officiellement à l’issue des délais légaux.

    Contacté, le conseiller d’opposition Jean-Claude Eyraud s’exprimera sur le dossier après la déclaration municipale.

    Source Alpes 1

  • HOPITAL de GAP


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    HOPITAL Richard Dalmasso : "Le retour à l'équilibre sera douloureux"

    par La Rédaction du DL | le 25/02/10

    A la tête du Chicas, autrement dit le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud, depuis un mois, Richard Dalmasso a remplacé Solange Zimmerman en poste depuis 1991. Entretien avec le nouveau directeur des hôpitaux de Gap-Muret et Sisteron.

    Où en est-on du plan de retour à l'équilibre ?

    Richard Dalmasso : « Le déficit financier est de l'ordre de 7,5 millions d'euros. Nous travaillons au retour à l'équilibre d'ici deux ans, pour 2011 ».

    Quelles sont les raisons de ce déficit ?

    « Des facteurs internes peuvent expliquer ce déséquilibre financier. Nous avons constaté une baisse d'activités, surtout dans le secteur médical, de l'ordre de 8 %. Baisse dont nous recherchons les causes exactes. Certes il y a eu pendant quelques mois la fermeture du service de radiothérapie, mais cela n'explique pas tout. Nous avons également une augmentation des charges avec la hausse des coûts des médicaments.

    Pour les facteurs externes, la situation géographique du site de Gap -au Nord de la région- nécessite que l'on maintienne des activités de pointe comme la réanimation, les soins intensifs en cardiologie par exemple. Ce sont des activités coûteuses où l'on n'a pas toujours le retour financier. De même avec le fait d'avoir deux services d'urgences, deux Smur (l'un sur le site de Gap, l'autre à Sisteron), cela augmente les coûts. Cette situation explique l'arrivée de l'aide financière exceptionnelle de l'ARH (Agence régionale d'hospitalisation) de 3 millions d'euros en ce début d'année. Mais cette aide n'est pas reconductible ».

    Comment comptez-vous

    atteindre ce retour à

    l'équilibre financier ?

    « Chacun doit bien avoir en tête que le retour à l'équilibre financier conditionne nos projets de développement. Avec les responsables des pôles médicaux, nous travaillons actuellement sur ce plan de retour à l'équilibre. Nous allons le présenter aux instances en avril prochain. L'hôpital est payé à l'activité. Parmi les pistes, nous allons coder plus finement l'activité. Par exemple veiller à ce que toutes les analyses, les radios, les interventions de médecins soient toutes bien facturées. Autre piste : relancer l'activité, par exemple voir ce que les autres ne font pas et ce que nous pourrions proposer.

    Sur les dépenses, nous devons mieux maîtriser les dépenses de médicaments et le secteur du personnel ».

    « Veiller à ce que
    les deniers publics
    soient bien utilisés »

    Maîtriser le secteur du personnel de quelle façon ?

    « J'ai prévu une réduction du personnel. Je sais que ce sera douloureux. Mais dès que nous aurons atteint ce retour à l'équilibre, s'il y a reprise de l'activité, nous proposerons un "retour sur sacrifice" en replaçant des effectifs là où ils sont utiles. Je ne vise qu'un retour à l'équilibre financier dans un hôpital public qui a des missions de services publics à remplir. Mon objectif n'étant pas de faire des bénéfices, mais de veiller à ce que les deniers publics soient bien utilisés ».

    Où en sont les projets d'extension du site de Gap ?

    « C'est une enveloppe de 70 millions qui est programmée. Avec une aide du gouvernement, dans le cadre du plan Hôpital 2012, de 40 millions d'euros. Arriver à obtenir un financement de 50 % est rare. C'est dû au gros travail de Mme Zimmerman qui m'a précédé.

    Concrètement, nous aurons tout d'abord le rapatriement du secteur gérontologie de l'Adret, avec la construction d'un nouveau bâtiment de 150 lits. Sera construit un bâtiment de chirurgie de 112 lits (l'ancien sera démoli). Le bâtiment de radiothérapie va être agrandi avec l'arrivée de la médecine nucléaire et de la scintigraphie. Enfin un nouveau bâtiment dédié à la dialyse sera édifié. Début des travaux : fin 2010. Fin du chantier : 2015 ».

    Après ses gros soucis de fermeture, le service de radiothérapie est-il définitivement rétabli ?

    « Oui, puisque nous avons maintenant deux radiothérapeutes et deux radiophysiciens pour faire fonctionner normalement le service. Nous attendons même un deuxième accélérateur de particules. D'une façon générale, nous devons arriver à couvrir toute la filière cancer, depuis le dépistage jusqu'aux traitements. Ceci afin d'offrir un vrai service de proximité ».

    REPÈRES
    richard dalmasso
    en bref
    Âgé de 44 ans, il arrive de Crest (Drôme) où il dirigeait le centre hospitalier (199 lits et 46 places) ainsi que l'hôpital local de Dieulefit (88 places).
    Auparavant (de 1998 à 2005), il a occupé le poste de directeur-adjoint au centre hospitalier d'Avignon, plus spécialement chargé des travaux, équipements et logistique.
    Après avoir suivi une formation à l'Ecole de la Santé, son premier poste fut celui de directeur-adjoint à l'hôpital d'Aubagne de 1993 à 1998.
    Originaire de Cannes, Richard Dalmasso est passionné de parapente et de musique. Il joue du stell-drum (tambour d'acier fabriqué à partir de fût utilisé dans l'industrie pétrolière) au sein d'un groupe, "Style Drôme".

    Propos recueillispar Frédérique FAYS
    Paru dans l'édition 05A du 25/02/2010
  • CFA

    GAP / FORMATION PROFESSIONNELLE
    Après sa reprise en octobre par la chambre des métiers, la CFDT s'inquiète pour le CFA

    par La Rédaction du DL | le 20/02/10

    Forum CFA 2.jpgLe sort du centre de formation des apprentis (CFA) de Gap préoccupe la CFDT. Marc Thévenin se dit « très inquiet sur la pérennité du CFA et l'avenir de l'apprentissage dans les Hautes-Alpes ».

    Mandaté par son syndicat, il entend s'en ouvrir et demander des précisions au président Jean-Pierre Gaulard lors du conseil de perfectionnement (organe consultatif du CFA) qui doit se réunir le 8 mars prochain.

    Les inquiétudes portent sur l'avenir des personnels du centre. Leur statut doit être calqué sur ceux de la chambre des métiers et de l'artisanat des Hautes-Alpes, qui a pris le contrôle du CFA en octobre 2009. « Les discussions ne sont toujours pas entamées » remarque Patrick Prost, secrétaire départemental de la CFDT.

    Le syndicat souhaite aussi interpeller le CFA pour connaître l'état de ses finances, et notamment l'enveloppe du conseil régional. « Depuis la prise de fonction de la chambre des métiers, on a très peu d'éléments. » La CFDT demandera aussi lors du conseil de perfectionnement des explications sur le licenciement de la directrice du CFA, qui l'a « interloquée ».

    Jean-Pierre-Gaulard : « Faire en sorte que le CFA se développe »

    Jean-Pierre Gaulard trouve ces inquiétudes « un peu bizarres ». Il rappelle que la reprise de la gestion du CFA par la chambre des métiers et de l'artisanat (qu'il préside aussi) date seulement du mois d'octobre. Un état des lieux « matériel mais également de gestion » a été entrepris. Les audits commandés par la Région ont révélé « de gros problèmes sur la rémunération et les congés, des dépenses excessives ».

    Le nouveau directeur du CFA Jacques Meyer a donc du pain sur la planche. C'est lui qui devra se pencher sur le changement de statut de la cinquantaine d'employés. Tâche ardue, puisqu'il s'agit de passer d'un statut privé (association loi 1901) à un statut public. Sans compter que les contrats de travail actuels relèvent de plusieurs conventions collectives différentes. Les négociations - individuelles - s'annoncent longues.

    Au sujet des finances du CFA, son président se veut rassurant. Mais il ne cache pas que « c'est toujours difficile, surtout au moment où des investissements importants ont été réalisés », notamment pour pallier la panne de chauffage à laquelle le centre a dû faire face.

    L'avenir du CFA de Gap ? « Je ne l'aurais pas repris s'il y avait des inquiétudes, assure Jean-Pierre Gaulard. Notre objectif, c'est de faire en sorte que ce CFA continue, et se développe. »


    Nicolas MANIFICAT
    Paru dans l'édition 05A du 20/02/2010