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  • Hôpital de Gap

    CHICAS
    Que dit le plan de redressement ?

    par La Rédaction du DL | le 24/04/10

    Le plan de redressement voté par le conseil d'administration du Chicas prévoit "un retour à l'équilibre financier", le déficit budgétaire s'élevant à 8M€.

    Il s'étale sur la période 2010-2013 et entend "maîtriser les dépenses". Avec d'abord "le maintien des dépenses médicales et pharmaceutiques à leur niveau de 2009, réalisable grâce à une informatisation du circuit du médicament et une réflexion sur l'organisation de la biologie sur l'ensemble du territoire de santé". Puis "la poursuite de la maîtrise des dépenses de personnel (70 % du budget du Chicas) nécessitant le gel de 34 postes sur les services logistiques et les services de soins et, de ce fait, une réorganisation de ces services pour maintenir des prestations de qualité. Aucun licenciement n'est envisagé dans ce cadre mais une action sur les départs en retraite, en maternité, les demandes de disponibilité... fréquents au sein des 1 500 employés du Chicas". Enfin, "la mise en œuvre de l'indemnité de départ volontaire ouverte aux agents publics, sous certaines conditions, par le Fonds de modernisation des établissements de santé".

    Le plan prévoit aussi "l'optimisation de l'activité dans la mesure où l'hôpital est financé en majeure partie par une tarification à l'activité et non plus sous forme de dotation globale". Et ce en "valorisant l'activité produite par le corps médical et le personnel soignant" et en "développant ou réorganisant l'activité pour offrir une prestation médicale de qualité (par exemple, service de spécialités médicales sur le site de Sisteron, développement de la filière cancérologie)".

    "La condition

    de la réalisation

    des importants investissements de modernisation"

    Dans son communiqué, la direction du Chicas termine en disant que "le retour à l'équilibre financier de l'établissement est la condition de la réalisation des importants investissements de modernisation du Chicas prévus sur les années 2010-2015 (transfert du site de l'Adret sur le site Muret, extension et restructuration immobilière du site Muret, poursuite de la rénovation du site de Sisteron, acquisition ou renouvellement d'équipements lourds sur Gap et Sisteron)". Et précise le soutien de l'Agence régionale de santé dans ces objectifs.


    Paru dans l'édition 05A du 24/04/2010

  • Commerce équitable

    Programme

    Vendredi 7 mai - 18:30 à la boutique
    Lancement de la Quinzaine du Commerce équitable
    Apéritif en musique et exposition du programme

    Mardi 11 mai - CMCL
    Diaporama Retour du Pérou à travers les communautés indigènes
    Pour les classes de collèges et de lycées, sur inscription auprès de Mathilde LABEY 09.54.15.31.72 selon disponibilités d'horaires.

    A 18 h. séance tout public

    Mardi 11 mai à 20:30 - CMCL
    "La place des indiens dans le Pérou actuel".
    Par Gérard BORRAS, Professeur d'université à Rennes, vice-président Amérique latine de l'Institut des Amériques.
    Les récents événements survenus à Bagua dans l'Amazonie péruvienne où les affrontements police/Indiens ont fait de nombreux morts montrent que le projet intégrateur des populations indigènes dont a rêvé le Pérou pendant des décennies est loin d'être réel.
    La conférence souhaite montrer comment l'état s'est positionné à l'égard des populations indigènes depuis la fin du XIX ° et comment dans un contexte généralisé de renouveau ethnique émergent de nouvelles revendications de nouvelles attentes, surtout depuis l'approbation de la déclaration sur les droits des peuples autochtones approuvée par l'ONU en 2007.

    Samedi 15 mai à 19:00 – Salle St André, 10 rue Faure du Serre GAP
    Rencontre avec Javier Flores Barrientos de CIAP
    (Central Interregional de los Artesanos del Perù, Artisanat du Pérou).
    La CIAP a pour objectif de soutenir les artisans péruviens et de promouvoir l’identité culturelle des communautés indigènes andines et amazoniennes, via la commercialisation de leurs produits dans le circuit du commerce équitable.
    Conférence-débat suivi d'un buffet péruvien en musique avec DI BATLANIM.

    Du samedi 8 mai au dimanche 16 mai – 10h.-19 h. Hall central – Site de la foire
    Le Pérou et le Commerce équitable à Gap Foire-Expo
    Dans le cadre de Gap Foire-Expo, dont le pays invité est cette année le Pérou, E'changeons le Monde (Artisans du Monde et ASPAL) tiendra un stand d'artisanat d'Amérique latine, produit par des communautés indigènes, dont nous soutenons la lutte pour la défense de leurs droits.

    Samedis 8 et 15 mai – 15 h.-18 h. – Parc de la Pépinière - Jouons ensemble

    Dans le cadre de Gap Foire-Expo, deux après-midi jeux et contes, avec des jeux autour du commerce équitable et des pays latino-américains.

    Mercredi 19 mai – 15 h.30 rue Jean Eymar - Contes d'Amérique latine
    Contes itinérants de boutique en boutique (E'changeons le Monde, Plaisir du bois, Librair'île, Maison du bouton) dans la rue Jean Eymar par la compagnie Voix vagabondes. Suivi d'un goûter et d'une dégustation pour les plus grands.
    Jeudi 20 mai – 20h30 cinéma le club Film sur les peuples amérindiens suivi d'un débat (titre du film renseigné sur le programme du club

  • SYNDICATS CGT – CFDT – FO DU CHICAS

    0806213153_949a5f80-82a7-11de-974f-88872f13e56e.jpg[435x-1].JPGCommuniqué de presse

    Le18/04/10

    Un nouveau plan de redressement (plan social) est mis en place sur le CHICAS.

    Notre constat est que le premier plan de redressement qui a entraîné la suppression de 47 postes en 2009 n’a pas suffit puisque le déficit est passé de 4,5 millions d’euros à 7,8 millions d’euros.

    Les organisations syndicales du CHICAS avaient avertis que le premier plan de redressement ne résoudrait pas la situation financière de l’établissement tant que la politique de santé nationale s’obstinera à considérer les hôpitaux publics comme des entreprises privées. Les missions de services publics sont assurées par les hôpitaux (soigner tous les citoyens y compris les plus démunis et ce 24h/24, soigner toutes les pathologies même les plus onéreuses, prise en charge des pathologies lourdes et des fin de vie…).

     

    L’année 2010 sera marquée à nouveau par la suppression de 54 emplois (départs en retraite, disponibilités non remplacés et contractuels non renouvelés). Le personnel restant lui devra assumer les tâches de tous ces agents partis. Le personnel du CHICAS est certes très professionnel et très dévoué mais comment pourra-t-il absorber toutes les tâches que ne feront plus les 54 personnes remerciées (54x 1530= 82 620heures de travail perdus à assumer par les soignants qui restent) ?.

    Le plan de redressement sera mis au vote au conseil d’administration du 23 Avril 2010 à 14h00. Un rassemblement du personnel est prévu ce jour pour envahir le conseil d’administration

     

    Nous organisons une assemblée générale du personnel Mardi 20 Avril à 14h00 au restaurant du personnel pour décider ensemble des actions à mener contre ce plan de redressement.

     

    Contacts :

    CGT – Valérie CLEMENT 06 77 29 37 26

    CFDT – Philippe CROUZET 04 92 40 61 75

    FO – 82 620Antoine SANCHEZ 04 92 40 61 77


  • LUNDI 26 AVRIL à 20h15 AU CENTRE SOCIAL CENTRE VILLE

    Participation libre

    Projection de 60 minutes suivie d’un débat avec la réalisatrice
    DVD du film sur place
    chloe.jacquemoud@hotmail.fr

    « Ya queremos saber »
    Maintenant nous voulons savoir


    La récupération du pouvoir politique
    par la population indigène


    Bolivie été 2008 
    Un film de Chloé Jaquemoud

  • SOCIAL Trois salariés licenciés ont manifesté hier devant l'étude de Me Lageat : "On réclame juste ce qui nous est dû"


    par La Rédaction du DL | le 17/04/10

    GAP

    Geneviève, Francis et Claude. Trois destins bousculés par la crise. Trois désespoirs qui se sont exprimés hier devant l'étude Me Lageat, mandataire liquidateur.

    Geneviève Galland était vendeuse chez G-tech, un commerce de hi-fi et électroménager de la zone Tokoro. L'activité de la société a cessé à la fin de l'année dernière. Les trois salariées ont été licenciées. Geneviève était en maladie jusqu'au 4 février 2010. « Depuis cette date, je n'ai rien touché. Ni indemnités de salaires, ni congés payés et je ne peux même pas m'inscrire au Pôle emploi, tous les documents n'ayant pas été remplis. »

    Manifestation
    devant le Président

    Conséquence : « la banque a été sympa au début. Mais mon découvert commence à poser problème. J'ai trois enfants. Jusqu'ici, j'ai réussi à payer mon loyer, mais sans entrée d'argent, je vais faire comment le mois prochain ? »

    Francis Picot et Claude Parra étaient conducteur de travaux et dessinateur auprès des Maisons Charles-Queyas. La société a pâti de la crise et d'un procès perdu. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 29 janvier. Francis : « j'ai multiplié les coups de fil, les e-mails... Enfin ce matin, Me Lageat m'a payé les congés payés après que je lui ai annoncé que j'allais manifester devant ses locaux. Pour moi, c'est une aumône par rapport à tout ce qu'elle me doit. J'ai comblé un peu le trou que j'ai à la banque. Mais ma banquière m'a dit qu'elle ne pourrait pas me suivre longtemps. »

    Malgré ce versement, Claude et Francis sont venus manifester hier devant la porte de l'étude de Me Lageat. Ils ont été soutenus dans leur démarche d'hier par Maurice, leur ex-patron.

    « On ne demande pas de passe-droit. On réclame juste ce qui nous est dû » expliquent-ils. Et ils envisagent de manifester tous les jours devant l'étude située dans l'immeuble Le Président sur le boulevard Pompidou à Gap. « Si d'autres veulent nous rejoindre... »

    Me Lageat :
    "il n'y a pas de retard"

    Me Anne Lageat dément tout laxisme dans le traitement des trois dossiers. « Dans la très grande majorité des cas de liquidation judiciaire, on est dans le cas d'une impécuniosité absolue. On fait donc intervenir le fonds de garantie des salaires, l'Unedic-AGS. Et dans les cas présents, je l'ai sollicité en temps et en heure pour que les personnes soient indemnisées. Au fur et à mesure qu'ils adressent des fonds, je les remets aux salariés, explique-t-elle. Il n'y a pas de retard. Pour l'indemnité de licenciement que les salariés de Charles-Queyras réclament, la date butoir était le 12 avril, on est le 16 avril. »

    Quant au cas de Geneviève Galland, « l'AGS vérifie tout et il lui arrive de contester les demandes que je lui fais » glisse Me Lageat. « Nous n'avons pas connaissance d'un contentieux avec les AGS » indique de son côté Jean-Claude Eyraud (CGT qui défend la salariée)

    Le différend n'en restera de toute façon pas là. Geneviève a saisi les prud'hommes.

    REPÈRES

    Lionel ARCE-MENSO
    Paru dans l'édition 05A du 17/04/2010 (202481665856)