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  • UFC Que choisir : Recyclons la politique de prévention et de tri !

    recyclage des déchets

    Alors que la facture des ménages relative aux déchets s’est envolée (+24 % de 2008 à 2012) pour atteindre 6,5 milliards d’euros, l’UFC-Que Choisir s’indigne du fait que cet effort financier ne soit pas récompensé puisque seuls 23% des déchets sont recyclés.

    Sur la base d’une étude exclusive, l’association pointe les profondes lacunes de l’organisation du tri et du recyclage des déchets en France, et, alors que le projet de loi Transition énergétique est toujours en discussion, en appelle à une régulation transparente et indépendante du secteur, et à l’adoption urgente d’une politique cohérente de prévention et d’information des consommateurs afin que moins de déchets soient produits et perdus, et que plus d’entre eux soient transformés.

    Responsabilité élargie du producteur (REP) : un principe pollueur-payeur à la benne

    Le principe pollueur-payeur peine à devenir une réalité : sur les emballages ou le verre, les Eco-organismes ne jouent pleinement leur rôle que pour, respectivement, 25% et 10% des collectivités. De même, Eco-Emballages et la filière des équipements électriques n’atteignent pas les objectifs qui leur ont été fixés. Notre étude démontre les principales causes de cet échec : d’abord, un problème de régulation des REP puisque pas moins de 5 organisations en plus de l’Etat prennent part à cette mission, la rendant illisible et inefficace. Parallèlement les sanctions sont au mieux ridicules(jusqu’à 30 000€ d’amende, soit 0,0055 % du chiffre d’affaires d’Eco-Emballages) au pire inapplicables (retrait de l’agrément, au prix d’une désorganisation complète de la filière que l’Etat ne peut pas risquer). Enfin, les contrôles des producteurs de déchets restent trop rares, ce qui encourage la fraude : 5 % à 10 % des tonnages mis sur le marché ne font l’objet d’aucune Eco-contribution.

    A quand un consommateur mieux averti pour des poubelles moins et mieux remplies ?

    Alors que réduire nos déchets est le meilleur moyen de limiter leur impact environnemental et économique, seul 1 € par an et par habitant est consacré à la prévention. Notre enquête sur la communication autour des déchets, menée dans 64 départements grâce à notre réseau environnement(1), montre que seulement 40% des personnes enquêtées ont fait l’objet d’un message de prévention. De plus, seuls 6% des 80 produits analysés par l’association(2) indiquent la part recyclable de l’emballage, ce qui n’aide pas le consommateur à faire des choix raisonnés au moment de l’achat.

    S’agissant du tri, non seulement, le consommateur est confronté à une myriade de logos tri ou verts source de confusion (au dire même d’Eco Emballages, 59% des Français pensent à tort que le « point vert » signifie recyclable) mais les pictogrammes sur les consignes de tri se font trop rares. Ainsi, pas moins de 40% des produits analysés par l’association n’ont aucun pictogramme sur les modalités pratiques de tri. Cette carence est d’autant plus problématique qu’une communication nationale sur la manière de trier est, aujourd’hui, rendue impossible par des modalités de collecte différenciées sur le terrain : 30 % des « poubelles jaunes » pour les emballages ne sont pas jaunes.

    Les propositions de l’UFC-Que-Choisir :

    - Créer une autorité administrative indépendante capable de contrôler et, le cas échéant, de sanctionner les acteurs des REP.

    - Centraliser au sein d’une même entité (par exemple l’ADEME) les moyens financiers et techniques nécessaires à la prévention et à la sensibilisation aux gestes de tri.

    - Mettre en place une signalétique obligatoire en deux composantes, permettant au consommateur d’identifier d’une part le niveau de recyclage, d’autre part les modalités de collecte du produit.
    - Supprimer les labels superflus et source de confusion pour le consommateur, comme par exemple le « point vert » sur les emballages.

    En savoir plus : l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir sur la "Gestion des déchets : recyclons vite la politique de prévention !" (PDF-6445 Ko)

     

  • Communauté d'agglomération du gapençais: signature du contrat de ville 2015-2020

    gapençaisJ'ai participé à la réunion du comité de pilotage concernant le contrat de ville 2015-2020 et à sa signature.

    Dans la cadre de la réforme, la politique de la ville portera sur un quartier prioritaire: le Haut Gap.

    Le contrat de ville repose sur 3 piliers:

    - la cohésion sociale

    - l’emploi et le développement économique

    - le cadre de vie et le renouvellement urbain.

    Un conseil citoyen de 17 membres a été mis en place.

    J'ai souhaité que le CCAS et le centre social du Haut Gap (conseil d'usagers) soient associés à la démarche.

    Je me suis étonné que la question de la santé soit pas ou très peu abordé dans le piliers cohésion sociale.

    Enfin j'ai fait remarqué au préfet que la CRESS (chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) n'était pas signataire de ce contrat alors que le président de l'inter-consulaire 05 avait été associé.

    A noter, que ce contrat de ville est le premier signé en PACA et que le préfet a annoncé que dans le cadre L’agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) nous pourrions bénéficier d'une enveloppe de 1 million d'euros de soutien financier pour un programme de rénovations visant la mixité sociale et l’amélioration des conditions de vie des habitants du quartier.

    Jean-Claude EYRAUD conseiller communautaire

     

     

  • Convergence nationale rail insiste sur la défense du service public ferroviaire

    4584_Gleise.jpgMissionnée par l’État pour plancher sur l’avenir des trains d’équilibre du territoire (TET-Intercités), la commission parlementaire présidée par le socialiste Philippe Duron devrait rendre sa copie le 25 mai prochain. En attendant, se succèdent en audition tous les acteurs du rail (direction de la SNCF, organisations syndicales de cheminots, industriels…) Mercredi dernier, c’était au tour de Convergence nationale rail (CNR) d’apporter sa contribution aux travaux de la commission. L’organisme, qui rassemble quelque 75 collectifs de cheminots, d’usagers et d’élus, se bat de longue date pour l’accès de tous les citoyens au transport ferroviaire. «  Aujourd’hui, la SNCF, avec la bénédiction de l’État, voit l’avenir du rail à travers trois grands principes  : le transfert des lignes nationales aux régions, le report modal du rail vers la route et le recours à la concurrence  », explique Pierre Ménard, président de CNR. Trois principes que combat Convergence nationale rail.

    D’abord, parce que les régions, exsangues financièrement, ne pourront pas supporter de nouveaux transferts de charges. D’autre part, le recours aux trajets en autocar, libéralisé par la loi Macron, «  n’a aucun sens l’année même où Paris accueille la conférence climat COP21 et que le gouvernement multiplie les discours euphorisants sur le réchauffement climatique  », souligne Didier Le Reste, vice-président de CNR. Enfin, concernant l’ouverture à la concurrence prônée par l’Union européenne et à laquelle la réforme du système ferroviaire, votée en août dernier, déroule le tapis rouge  : «  On a fait l’expérience du fret en 2006  », juge-t-il.

    Depuis l’ouverture à la concurrence, les volumes transportés ont été divisés par trois. «  La SNCF a sciemment détruit le fret, elle est en train de faire la même chose avec les TET. Ce n’est pas de l’aménagement du territoire ça, c’est du démantèlement  !  » renchérit Didier Le Reste, qui redoute que cette commission Duron ait été mise en place «  pour donner l’impression d’une consultation alors que les choix sont déjà faits  ». Et pour cause.

    L’entreprise publique n’a attendu aucun rapport parlementaire pour annoncer la suppression de la ligne d’intérêt national Béziers-Clermont.

    Le 25 avril prochain à Millau, la CNR sera présente dans la manifestation aux côtés des cheminots, des élus et des usagers de cette ligne pour la sauvegarde du rail et la survie du service public.

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  • Ski nordique : 58% d'augmentation pour le forfait “saison”

    72643_608577369156008_727394235_n.jpgLIRE et TÉLÉCHARGER l’article du DL du 19 avril 2015

    Pour mémoire lire ci-dessous l'article de L'e-média 05 du 10 avril:

    "Ski de fond : le maire propose de réfléchir à des tarifs plus abordables à Bayard

    La dernière question posait le problème de l’augmentation de la grille tarifaire du ski de fond. « Pour la saison d’hiver 2015/2016, il est prévu une augmentation de 58% pour la redevance annuelle du massif Alpes du Sud et pour la redevance journée, actuellement de 6 à 8 € (suivant les sites), qui passerait de 13 à 15 €. L’augmentation envisagée est totalement inacceptable pour les pratiquants, aurait des conséquences sur l’activité économique de nos territoires et la fraude. Le vote des tarifs par les collectivités doit intervenir avant le 15 juin prochain. Que comptez-vous faire ? », interroge M. Eyraud.

    « Pour des raisons parallèles à l’action municipale, on nous a toujours dit que Hautes-Alpes ski de fond faisait loi, alors qu’en réalité, on a les coudées franches sur les tarifs de Gap-Bayard », annonce le maire qui a « chaudement » remercié Jean-Claude Eyraud d’avoir posé cette question. « Nous devons nous orienter vers une prise de position différente. Ceux qui souhaitent accéder à l’ensemble des massifs devront posséder l’abonnement de Hautes-Alpes ski de fond. Ceux qui souhaitent rester sur Bayard devraient bénéficier de tarifs plus abordables. Il faut qu’on y réfléchisse », propose Roger Didier.

    Cette réponse n’a pas semblé satisfaire totalement Jean-Claude Eyraud, conscient que les pratiquants de ski de fond aiment changer de domaine. « Vous pesez à l’assemblée départementale. C’est un débat qui relève de cette institution, voire du massif alpin. Augmenter brutalement la redevance annuelle de 58% ! Les piétons vont aussi payer, on marche sur la tête ! Si une majorité de conseils municipaux vote contre, on peut inverser la situation », estime M. Eyraud."