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  • 1336 jours de lutte SCOP T.I C’EST PARTI

    UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

    Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.

    Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.

    Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.

    Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

    Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.

    Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.

    Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.

    Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.

    Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

    Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.

    Pour rappel :

           Ø       Appropriation publique des terrains et bâtiments,

    Ø       Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,

    Ø       Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :

    -          Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.

    -          Une contribution conséquente au fonds de roulement

    -          Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP

    -          La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.

    -          Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,

    Ø       Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

    Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

    Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

    Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.

    Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.

    Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

    Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

    Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

    Consultez  notre site internet : http://youtu.be/A3KqeXcgy4w

    http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ http://www.udcgt13.fr/  http://www.fnafcgt.fr/ 

    http://www.cgt-fralibvivra.fr/  http://theelephant.fr http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8

     

     

     

  • Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à "l'action et la clarté" sur les rythmes scolaires

     

     

    Écouter DICI TV http://www.dici.fr/actu/2014/05/26/hautes-alpes-jean-claude-eyraud-appelle-le-maire-de-gap-laction-et-la-clarte-sur-les-rythmes-339789

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    Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à "l'action et la clarté" sur les rythmes scolaires

    Hautes-Alpes: Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à plus de clarté et d'action sur le dossier des rythmes scolaires. Il a envoyé un courrier à Roger Didier pour lui demander de réunion la commission "éducation" du conseil municipal. Jean-Claude Eyraud s'inquiète du manque d'information donné sur ce sujet alors même que la date butoir pour la demande d'assouplissement du dispositif est fixée au 6 juin.

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  • Communiqué à la presse Rythmes scolaires: pourquoi ce mutisme et ce manque de transparence de M. le maire ?

    27364_100001115076350_6844_n.jpgAvant les élections municipales, le maire de Gap a organisé 12 réunions publiques au cours desquelles il a affirmé que la réforme des rythmes scolaires serait appliquée à Gap.

    Aujourd'hui, malgré nos différentes relances, la commission éducation n'a pas encore été mise en place et le conseil municipal n'a toujours pas délibéré sur la réforme des rythmes scolaires, sur le cadre horaire et sur le projet éducatif territorial. Gap est la seule commune des Hautes-Alpes dans cette situation. Elle représente 40% du potentiel scolaire de notre département.

    Et maintenant, sans tenir compte du travail des conseils d’école, sans considération pour l’avis des parents d’élèves sollicités, sans concertation avec le tissu associatif local, il adresse un nouveau questionnaire à l’ensemble des parents. Pourquoi ? Chercherait-il un prétexte pour ne pas appliquer cette réforme, mettant ainsi la commune de Gap hors la loi alors que le "décret Hamon", publié le 8 mai 2014, réaffirme " les cinq matinées de classe, correspondant aux pics de vigilance des enfants, demeurent obligatoires dans toutes les écoles et pour tous les élèves, afin de permettre les apprentissages fondamentaux dans les meilleures conditions" ?.

    Certes, nous déplorons que cette réforme n’ait pas été mieux préparée et nous sommes conscients des disparités qu’elle risque de créer entre les municipalités à cause du transfert de financement qu’elle impose mais nous sommes persuadés que le retard pris par la municipalité de Gap sera préjudiciable aux élèves, aux parents, au personnel municipal, aux enseignants et aux associations qui auront à prendre en charge les activités périscolaires.

     

    Il faut que le maire réunisse d'urgence la commission éducation et le conseil municipal pour :

      - prendre l'avis des conseils d'écoles, et ce, avant le 6 juin s'il veut rentrer dans le cadre dérogatoire possible du décret,

      - fixer les horaires de la prochaine rentrée,

      - organiser les activités périscolaires.

      

    Gap le 26 mai 2014

     

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    Conseillers municipaux

    Groupe Tous capables G.A.U.C.H.E.

     

  • Communiqué de Ensemble. Après les résultats des élections européennes.

     

     

    Les conditions de cette campagne électorale européenne, éclair et sous-médiatisée, ont contribué au triste résultat majeur de ce soir : une victoire du Front National et une forte abstention qui amplifie la crise démocratique. Le rejet des politiques en place, à l’échelle européenne et nationale, s’est largement exprimé. Le PS, seul aujourd’hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l’orientation de François Hollande et Manuel Valls.

    La droite ne profite pas pour autant de cette situation (sans gommer en quoi que ce soit les différences entre droite et gauche, le cumul des scores du centre, de l’UMP, du PS et du PRG, les partis de l’alternance qui gouvernent le pays depuis la création de la Vème République, est de 45%). C’est un désaveu massif des politiques menées depuis des années tant par la droite que par la gauche et c’est le signe de la crise politique française qui va s’accélérer et le signe de la crise majeure des institutions de la Vème République qui, derrière une impression de stabilité, réduisent d’années en années la légitimité des gouvernements en place.

    La très forte poussée du Front National exprime la désespérance produite par l’austérité, le surchômage, la perte de perspective commune. La progression de l’extrême droite, dangereuse et mortifėre, appelle à redoubler d’efforts pour que les voies de l’alternative de gauche triomphent sur le repli, la xénophobie, l’autoritarisme.

    Le Front de Gauche, malgré un résultat décevant, peut œuvrer à la refondation d’une force de transformation sociale et écologiste, seule à même d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre et de reprendre le chemin de l’émancipation humaine. A l’échelle européenne, les partis de la Gauche européenne progressent et en Grèce, Syriza, avec Alexis Tsipras, est le 1er parti avec 28%.

    Nous nous félicitons de l’élection des députés du FDG et de la GUE ainsi que du résultat de notre candidate Myriam Martin, porte-parole d’Ensemble, qui a obtenu 5,5% en menant une belle bataille dans le grand Ouest dans un esprit fédérateur.

    La dynamique autour du "Non de gauche" en 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen comme celle autour du Front de gauche lors de la présidentielle de 2012 avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas au rendez-vous. Notre espace politique reste en-deçà de ses possibilités et de ce qui est nécessaire face à un gouvernement qui met la gauche à droite et la menace d’une droite extrême en embuscade. Nous appelons solennellement ce soir l’ensemble des composantes du Front de Gauche à prendre la mesure des efforts de réorganisation interne et d’ouverture à produire pour favoriser l’implication citoyenne, le respect de la diversité des sensibilités politiques, l’unité la plus large et la démocratie. Il en va de sa relance et de son attractivité. Il faut dans le même temps tendre la main à toutes celles et ceux qui, dans les mouvements sociaux, à EE-LV, au PS, au NPA, à Nouvelle Donne, chez les féministes présentes de façon autonome dans cette élection, ne se reconnaissent pas dans l’orientation gouvernementale et veulent construire une alternative sociale et écologiste. L’heure est venue d’impulser un nouveau front large à gauche porteur de majorités alternatives.

    Paris, le 25 mai, 23 heures.