Contre l’injustice fiscale et sociale, le Front de Gauche appelle à une grande marche le dimanche 1^er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.

Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1^er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C’est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.

La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.

C’est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.

Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité.

L’accident matériel grave survenu sur la ligne Valence-Briançon dans la nuit du 24 au 25 octobre dernier, provoquant la destruction de deux kilomètres de voie ferrée à hauteur de Crest dans la Drôme pose une fois encore la question de la totale inadaptation des moyens de communication, quelque soit le mode, pour relier Gap et les Hautes-Alpes avec le reste du territoire national.

La fermeture de la ligne, au moins jusqu’aux vacances de Noël, n’est pas sans conséquences sur le déroulement de la prochaine saison touristique hivernale. Les solutions de substitution par autocar qui sont mises en place ne peuvent donner satisfaction.

Au-delà de l’impact immédiat sur la saison touristique, ce nouvel incident de ligne dégrade encore un peu plus l’image et l’attractivité du train, par ailleurs vanté pour être une solution d’avenir, pour desservir notre territoire parmi les plus enclavés de France

Cette nouvelle dégradation met en exergue l’aggravation de l’enclavement de la partie occidentale et centrale des Hautes-Alpes, contrairement au Briançonnais qui peut bénéficier de solutions de plus en plus performantes en se connectant sur Modane en Savoie et Oulx en Italie.

Le Conseil Municipal de Gap s’alarme de cette situation. Il demande expressément à Madame la Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement et à Monsieur le Ministre Délégué en charge des Transports, d’agir pour rétablir d’urgence la desserte ferroviaire entre Valence et Briançon en envisageant toutes les options dont la liaison par Grenoble et pour engager rapidement sa modernisation effective.

Lors du vote du budget primitif 2013 nous nous étions étonnés de l’absence du mur d’escalade dans les investissements. Après plusieurs mois d’hésitation, le conseil municipal a enfin été saisi de cette réalisation le 8 novembre courant.

Bonne nouvelle, sauf que cette structure municipale ne sera pas gérée par la ville, mais par une association qui doit être créée ou bien dans le cadre d’une délégation de service public. Étonnant, alors que toutes les installations sportives de notre cité bénéficient d’une gestion municipale.

Comme pour beaucoup de dossiers, hélas, les conseillers d’opposition attendent toujours d’avoir en main le projet pour pouvoir  s’exprimer objectivement.

De nombreuses questions restent en suspens : l’isolation, le coût du chauffage, la hauteur du mur …

 Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

Bonjour,