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  • Déclaration des assises des 23 et 24 novembre

    AccueilPlus d’un an après l’élection de François Hollande, rien ne va plus ! Alors que les électeurs qui ont voté à gauche pour battre Sarkozy attendaient du changement, ils subissent une politique gouvernementale sans rupture avec les politiques passées, que ce soit sur le terrain économique, social ou écologique.

    Alors que la société subit la crise du capitalisme, le patronat et les marchés financiers poursuivent leur offensive pour obtenir toujours plus de licenciements et de plans sociaux et toujours moins de services publics. La droite et l’extrême-droite se lâchent et mobilisent leurs partisans, contre le mariage pour tous, pour détourner la colère sociale contre les taxes, les charges patronales et la réglementation du travail, cherchant les bouc-émissaires du côté de prétendus assistés et des étrangers. Le discours raciste se banalise, autour d’une stigmatisation des Roms et d’un retour à l’imagerie coloniale contre les noirs et les arabes, qu’ils soient ministres ou simples citoyen-ne-s. Les lobbies productivistes continuent à s’imposer, avec un gouvernement qui considère l’écologie comme le parent pauvre de sa politique, poursuivant les grands travaux inutiles, comme Notre-Dame-des-Landes, et ne s’engageant pas dans une politique de sortie des énergies carbonées et du nucléaire.

    Une confusion politique dangereuse se développe. Ce gouvernement est frappé d’illégitimité à gauche et une crise politique majeure peut s’ouvrir. Un fossé sépare les aspirations au changement du fonctionnement actuel de la politique. Pour ne pas laisser droite et extrême-droite s’y engouffrer et faire avancer leurs idées réactionnaires, il y a urgence à retrouver les voies d’une remobilisation en profondeur du monde du travail et de la population.

    Les aspirations à une société plus juste, plus égalitaire, plus écologique, plus démocratique sont pourtant toujours là. Elles sont un moteur puissant de nombreuses résistances du monde du travail et de la jeunesse sur de nombreux terrains, elles doivent se libérer pour reprendre le dessus.

    Il s’agit maintenant, à partir des exigences fortes issues de ces mobilisations, d'en dégager la portée politique et d’enclencher une dynamique d’émancipation qui leur donne davantage de force, pour réunir sur cette base des majorités d’idées dans la société. C’est ce qui nous guide dans notre engagement dans le Front de Gauche avec d’autres forces et avec l’ambition, encore plus indispensable dans la situation actuelle, de développer sa dynamique en lien avec les mouvements sociaux.

    Nous appelons à l’action avec le Front de gauche dans toutes les mobilisations en cours

    Ensemble, nous appelons à se rassembler le 1er décembre dans une marche pour une révolution fiscale, une taxation du capital, l’annulation de l’augmentation de la TVA et pour exiger des parlementaires qu’ils ne votent pas ce budget d’austérité.

    Ensemble, nous appelons à poursuivre la mobilisation contre le vote de la réforme inique des retraites, indigne d’un gouvernement de gauche, et pour le retour de la retraite à 60 ans.

    Ensemble, nous devrons être nombreux-ses aux côtés de la Marche des associations de chômeurs-ses, à Paris le 7 décembre, contre la précarité, en particulier celle des femmes et des jeunes.

    Ensemble, nous appelons à ne pas laisser passer la vague de racisme, aux côtés des associations antiracistes et des syndicats qui manifestent le 30 novembre, et le 7 décembre autour de l’Appel Égalité des droits pour l’anniversaire de la marche de 1983. Nous combattrons en même temps la politique de Manuel Valls, notamment sur les Roms, les sans-papiers, les expulsions de jeunes étrangers scolarisés.

    Ensemble, nous serons avec toutes les forces et associations qui se mobilisent sur le terrain de l’écologie, pour contraindre les pouvoirs politiques et économiques, en France et en Europe, à prendre les mesures de transition énergétique et de reconversion industrielle qui s’imposent, après le dernier rapport du GIEC qui précise son diagnostic d’alerte mondiale sur le climat.

    Ensemble, avec le Front de gauche, nous lançons un appel :

    Ça ne peut plus durer, il faut changer de cap maintenant pour une véritable alternative de gauche.

    Il faut construire un rassemblement de toutes les forces de gauche et écologistes, électeurs/trices, militant-e-s, élu-e-s… qui partagent ces exigences, travailler à réunir une nouvelle majorité qui impose une vraie politique de gauche et un autre gouvernement, qui s'affronte aux marchés, au Medef, et rompe avec les politiques de stigmatisation. Il faut rassembler autour d’objectifs de transformation sociale et écologiste, d’égalité des droits, contre tous les discours qui veulent faire accepter que payer la dette et subir la crise seraient une fatalité, qu’il faudrait accepter l’injustice, les inégalités et un modèle de développement qui va dans le mur.

    La clé de la situation est entre les mains du peuple. Le débat public, pour impulser une véritable dynamique d’intervention populaire, doit s’organiser en tout premier lieu avec la majorité des citoyen-e-s, avec les acteurs et actrices des mouvements sociaux qui recherchent une issue politique correspondant à leurs combats quotidiens, avec le Front de gauche, avec celles et ceux qui, dans le PS et EELV, ne veulent plus soutenir cette politique gouvernementale, avec les formations de la gauche radicale qui partagent ces objectifs.

    C’est maintenant qu’il faut un sursaut pour rassembler et changer à gauche, pour refonder l’espoir.

    Les échéances électorales en 2014 devraient être aussi l’occasion de faire bouger les rapports de force à gauche. Aux élections municipales, nous pouvons rassembler des listes, à l’initiative du Front de gauche, indépendantes de la politique du gouvernement, prêtes à faire des municipalités des points d’appui aux résistances à l’austérité, dans une dynamique populaire et citoyenne. Aux élections européennes, le Front de gauche doit réussir à affirmer, en France comme en Europe, une gauche alternative, porteuse d’une refondation d’une autre Europe sociale, démocratique et écologique, s’émancipant des traités qui l’enfoncent dans une austérité généralisée.

    Pour tout cela,  nous avons besoin d’un Front de gauche rassemblé, ouvert, démocratique, permettant l’engagement citoyen. Il doit faire vivre son ambition majeure : celle de contribuer à un rassemblement populaire à caractère majoritaire ancré résolument à gauche. Le défi qu’il doit relever consiste à développer le débat et l’action pour construire une contre-offensive populaire, et non alimenter une compétition entre ses composantes. Il doit être à même d’être un facteur d’unité et de rassemblement avec d’autres forces politiques et sociales, porteur d’une alternative à la politique d’un gouvernement.

    « ENSEMBLE ! », Mouvement pour une Alternative de Gauche, Ecologiste et Solidaire.

    Plusieurs forces politiques et collectifs militants au sein du Front de Gauche ont décidé de créer un mouvement commun, «Ensemble !», ouvert à celles et ceux qui ne sont membres d’aucune organisation, pour constituer un courant politique commun dans le Front de Gauche, au service de tous les combats émancipateurs. Nous sommes convaincus que c’est de la confrontation et du métissage des parcours et des cultures politiques que peut se créer du nouveau en politique. Nous espérons initier une logique contagieuse de dépassement et de convergence de forces aux traditions politiques différentes, pour favoriser l’émergence d’un mouvement transformateur.

    Notre mouvement prend son sens en défendant un projet global pour le Front de Gauche, et fera avec lui tout ce qu’il est possible pour avancer dans la voie du rassemblement d’un front politique, social et populaire, à même d’assumer la confrontation avec les classes dominantes et de construire une alternative à la politique du gouvernement actuel.

    Notre objectif est de contribuer, avec d’autres, à refonder de nouvelles perspectives de transformation de la société : agir pour une alternative sociale, écologique, féministe, internationaliste, en rupture avec la logique capitaliste et productiviste, créer un outil pour l’auto-organisation et l’autogestion, l’unité populaire et l’émancipation.

    Ceux qui ont décidé de se mettre Ensemble vous appellent à rejoindre ce mouvement.

  • Comment mieux éduquer petits et grands à l'environnement


    Publié par : http://www.localtis.info
    Le : mercredi 27 novembre 2013

    **************

    L'assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental
    (Cese) a adopté à la quasi-unanimité le 26 novembre un avis intitulé
    "L'éducation à l'environnement et au développement durable tout au long
    de la vie, pour une transition écologique" réalisé à la demande du
    gouvernement. Parmi les propositions : la généralisation des "sorties
    natures et classes découvertes" dans les écoles, une meilleure prise en
    compte des questions d'environnement dans la formation professionnelle
    et l'intégration d'un volet d'éducation à l'environnement dans tous les
    plans et schémas nationaux, régionaux et départementaux de politiques
    publiques.

    "Il n'y aura pas de transition écologique possible sans éducation au
    changement", estiment Antoine Dulin, délégué national aux scouts et
    guides de France, et Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour
    la protection des oiseaux (LPO), co-rapporteurs de l'avis du Conseil
    économique, social et environnemental (Cese) sur l'éducation à
    l'environnement et au développement durable (EEDD) adopté à la
    quasi-unanimité par l'assemblée plénière le 26 novembre.

    Publié deux mois après la conférence environnementale qui a consacré une
    table ronde à ce thème, les 20 et 21 septembre 2013, cet avis résulte
    d'une saisine du Premier ministre. "La conférence environnementale a
    produit des recommandations mais qui malheureusement ne portaient que
    sur le public jeune et l'éducation", a regretté Antoine Dulin. "Nous
    attendons que le ministère de l'Éducation nationale se saisisse de notre
    rapport, et qu'il y ait un travail en interministériel. Le CNTE (Conseil
    national sur la transition écologique) doit également réfléchir à la
    question. Il faut voir notre avis comme une boîte à outils. C'est la
    première qu'un rapport sur ce sujet sort au niveau institutionnel",
    a-t-il rappelé. "Nous sommes déçus de la conférence environnementale car
    elle aurait pu apporter davantage mais il s'agit de la première fois que
    le ministère de l'Éducation nationale passe du temps autour de la table
    - il était absent du Grenelle. Le fait qu'il y ait eu une table ronde
    est une preuve d'attention", a ajouté Allain Bougrain Dubourg.

    Après trois mois de travaux et une vingtaine d'auditions d'acteurs
    divers, le Cese estime que l'EEDD doit se concevoir au sens large et
    concerner tout citoyen, tout au long de la vie. La réussite d'une telle
    politique tournée vers tous les publics implique selon lui de "mener
    dans la durée, de façon itérative, cohérente et convergente, une double
    démarche : une action volontariste de l'Etat et des collectivités
    locales, inscrite explicitement dans les politiques publiques
    d'éducation et de formation, d'information, de jeunesse comme dans
    celles de l'environnement, du développement durable, de l'aménagement du
    territoire, etc. ; un développement plus concerté, suivi et valorisé, de
    projets multi-partenariaux impliquant ensemble tous les acteurs publics
    (Etat, collectivités, établissements publics) et la diversité des
    acteurs de la société civile (associations, entreprises, organisations
    syndicales, familles, jeunes, etc.), les enseignants, les éducateurs,
    les formateurs et le monde de la recherche".

    Systématiser sorties de terrain et classes de découverte

    Concrètement, le Cese avance plus de 200 propositions dans quatre
    directions : "diffuser l'EEDD dans la formation initiale" ; "développer
    l'EEDD dans le cadre professionnel et les cursus de formation continue"
    ; "faire des citoyens et des consommateurs des acteurs avertis tout au
    long de la vie" ; "mobiliser l'ensemble des acteurs publics, privés,
    associatifs pour faire de l'EEDD un projet collectif fédérateur et
    porteur d'exemplarité".

    Concernant la formation initiale, le Cese estime que "les sorties
    scolaires et classes découvertes" doivent être "systématisées pour que
    chaque élève fasse l'expérience du contact avec la nature, sans que les
    financements ne constituent une barrière". Pour cela, "toutes les voies
    de mutualisation de moyens, notamment entre collectivités, pour réduire
    les coûts, méritent d'être explorées". Dans le primaire notamment,
    l'EEDD pourrait aussi se développer sur le temps périscolaire, jugent
    les rapporteurs. "Les collectivités pourraient être sollicitées afin
    d'étudier, dans ce cadre, comment développer des activités pédagogiques
    mutualisées sur le thème de la nature ou de la biodiversité". Le Cese
    propose que les projets éducatifs territoriaux prévus par le Code de
    l'éducation fassent explicitement référence à l'EEDD et que les
    activités retenues s'inscrivent "chaque fois que possible dans ses
    enjeux". Il recommande aussi "une réflexion autour d'un examen sur un
    sujet de développement durable au brevet et au baccalauréat". Ces
    évolutions impliquent d'intégrer l'EEDD dans la formation initiale et
    continue du corps enseignant. Le projet d'avis souligne également la
    nécessité d'"intégrer l'EEDD dans l'enseignement supérieur, en lien avec
    les secteurs professionnels, en mettant l'accent sur les formations
    d'ingénieurs, de management et de la haute fonction publique".

    Dans le monde du travail, le Cese plaide pour des modules de formation
    continue intégrant les enjeux de l'EEDD et des formations assurées par
    des organismes agréés, dans le cadre de chartes de qualité. La
    thématique EEDD doit aussi "trouver sa place au sein des commissions
    éducation-formation des comités d'entreprises ou des CHSCT (comité
    d'hygiène, de sécurité, des conditions de travail)", remarque le projet
    d'avis. "La sensibilisation et la formation continue des représentants
    de l'Etat et des collectivités doivent être poursuivies", souligne-t-il
    encore.
    Dans la vie quotidienne, "la responsabilisation et le choix du
    consommateur doivent être développés au travers d'informations claires
    et fiables relatives à la traçabilité sociale et environnementale des
    produits", préconise le Cese. Il estime aussi que "des partenariats
    entre acteurs publics et privés et médias audiovisuels publics doivent
    permettre de populariser la démarche grâce à des émissions dédiées" et
    propose "l'élargissement des missions de suivi des programmes du CSA
    (Conseil supérieur de l'audiovisuel) à l'EEDD". Il appelle également à
    prendre en compte le patrimoine naturel dans les Journées du patrimoine,
    organisées chaque année.

    Un volet éducation à l'environnement dans les CPER

    Pour mobiliser l'ensemble des acteurs autour de l'EEDD, le Cese propose
    d'insérer un volet EEDD "dans tous les plans et schémas nationaux,
    régionaux et départementaux de politiques publiques (politiques
    éducatives et politiques de développement durable) et dans les contrats
    signés entre l'État et les régions et entre les entités territoriales
    elles-mêmes". Le Conseil national de la transition écologique (CNTE)
    pourrait créer en son sein une commission dédiée à l'EEDD, estime le
    Cese. Il insiste enfin sur la question des financements. "Les actions de
    sensibilisation et d'éducation à l'EEDD devraient pour leur part faire
    l'objet de financements pluriannuels, passant notamment par la création
    d'un fonds régional dédié."

    Invité à s'exprimer lors de la présentation de l'avis, le ministre de
    l'Ecologie, Philippe Martin, a indiqué qu'il s'en servira  "comme base
    pour une politique interministérielle". Il a souligné l'importance de la
    problématique de l'EEDD et souhaité qu'elle soit effectivement prise en
    compte dans la formation initiale et tout au long de la vie. Par
    ailleurs, Philippe Martin a proposé que l'EEDD soit inscrit dans les
    contrats de plan État régions (CPER) ainsi que dans la future Stratégie
    nationale de transition écologique (SNTE). Il a également annoncé la
    création d'une "Journée nationale, puis je l'espère européenne, du
    patrimoine naturel".

    Dans le cadre de l'organisation de la conférence internationale sur le
    climat que la France organisera en 2015, il a aussi indiqué que des
    actions éducatives "vont être mises en oeuvre, notamment dans le cadre
    scolaire", note le ministre. "Je souhaite qu'en Seine-Saint-Denis en
    particulier, puisque la conférence se tiendra au Bourget, et sur tout le
    territoire national, sa préparation soit l'occasion d'ouvrir l'horizon
    de l'éducation à l'environnement et au développement durable", a-t-il
    conclu.


    Anne Lenormand

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  • Marchons contre le racisme avant que le racisme ne nous marche dessus

    Rassemblement et manifestation à Gap.

    LIRE et TÉLÉCHARGER le TRACT.

  • UNE MEDAILLE DOUBLEMENT MERITEE !

    !cid_006101ccc9f6$48840090$0a01a8c0@guiol43398db73.gifLors de la dernière séance du conseil municipal, le 8 novembre, nous avons décerné au maire de Gap, la médaille d'or de la dissimulation, pourquoi ?
    Les gapençais reçoivent actuellement et progressivement leur facture d'eau (LIRE la nouvelle facture  et l'ancienne facture).

    Ils constateront que la référence à l'entreprise VEOLIA EAU a disparu pour faire place à EAU NATURELLEMENT GAP.

    Vérification faite, le règlement du service de l'eau indique " la ville de Gap désigne l’entreprise Véolia Eau Compagnie Générale des eaux à qui la Collectivité a confié par contrat, l’approvisionnement en eau potable des clients desservis par le réseau, adopté par délibération du 29/03/2013."

    Par ce tour de passe-passe, le maire veut supprimer toute référence avec le grand groupe privé qui gère notre eau et ainsi faire croire aux gapençais que l'eau qu'ils boivent serait "naturelle".

    Il est indispensable de rappeler que l'eau distribuée par VEOLIA EAU provient de l'eau de surface du Drac, prélevée à l'aval de la station dépuration d'Orcières puis potabilisée par l'usine de la descente, donc pas naturelle du tout.

    Vous en conviendrez, la médaille d'or de la dissimulation était doublement méritée, d'autant plus que les négociations avec l'ASA du canal de Gap restent toujours bloquées ;  ce ne sera sans doute pas avant 10 ans que nous consommerons... peut-être, de l'eau NATURELLE de la nappe des Choulières.

    Gap le 25 novembre 2013
    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud