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  • Enquête de l’AMF sur la réforme des rythmes scolaires

    L’Association des maires de France publie une enquête exclusive sur la réforme des rythmes scolaires.

    Près de 4 000 communes, soit 17% des municipalités scolarisant 22% des élèves du public, ont choisi d’adopter, dès septembre 2013, les nouveaux rythmes scolaires. "Cette réforme suscite chez les maires, comme auprès des enseignants et des parents, de nombreuses réactions : inquiétudes ou interrogations tout autant que satisfaction et intérêt" analyse l’AMF .

    La mise en place de la réforme des rythmes scolaires a un coût important pour les communes, tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Les trois quarts des communes ayant répondu éprouvent des difficultés pour la financer. Le niveau médian de 150 euros par enfant et par an confirme l’estimation faite par l’AMF. La moitié des communes, davantage parmi les communes urbaines, estiment supporter un coût supérieur à 150 euros. Les maires préviennent qu’ils ne pourront pas continuer à financer cette réforme, ou très difficilement, si les aides financières de l’Etat et de la CNAF ne sont pas pérennes.

    Les 14 enseignements de l’enquête :

    - 1. Une vraie mobilisation des communes pour l’élaboration des projets.
    - 2. Une profonde complexité de mise en oeuvre de la réforme.
    - 3. Une grande diversité des modes d’organisation.
    - 4. Un recrutement d’animateurs problématique.
    - 5. Des taux d’encadrement allégés largement appliqués.
    - 6. Un besoin de locaux disponibles.
    - 7. Une fréquentation importante des nouvelles activités périscolaires.
    - 8. Une grande variété constatée des nouvelles activités périscolaires.
    - 9. Une gratuité des nouvelles activités majoritairement appliquée.
    - 10. Une réforme à adapter pour les écoles maternelles.
    - 11. Une possibilité de révision de l’organisation du temps scolaire demandée.
    - 12. Un partenariat contrasté entre les acteurs éducatifs.
    - 13. Un besoin d’accompagnement des communes rurales.
    - 14. Une réforme coûteuse pour les communes.

    Télécharger l’enquête sur le site de l’AMF

  • Mouvement de la Paix Loi de programmation militaire : c’est le moment d’intervenir auprès des députés

    Le Mouvement de la Paix a fait connaitre, dès le mois d’octobre, son rejet du projet de loi de programmation militaire 2014-2019 d’un montant de 190 milliards d’Euros sur 6 ans, dont 23.3 milliards d’Euros pour les armes atomiques.

    Ce projet de loi qui est en débat les 26-27 et 28 Novembre à l’Assemblée Nationale comprend des crédits pour la construction de nouvelles armes nucléaires.

    D’anciens ministres, des élus, y compris de la majorité, des militaires, des experts etc, partagent totalement ou en partie notre point de vue. La commission des affaires étrangères semble vouloir donner son avis en particulier sur la question des armes nucléaires, alors que ce n’était pas prévu.

    Les choses bougent notamment au plan international. Un débat semble pouvoir s’engager. C’est donc le moment d’agir !

    Pour cela :

    - Consultez le dossier complet sur le site du Mouvement de la Paix

    - Signez la cyber-lettre en ligne qui sera envoyée en votre nom aux parlementaires de votre département - cela ne prend que quelques instants ;

     

  • PLFSS 2014: Les Mutuelles de France appellent les mutualistes à un rassemblement devant l'Assemblée nationale le 26 novembre

    mutuelle_de_france_0405.pngEn France, aujourd’hui, plus d’un tiers de la population déclare avoir renoncé à des soins. Pire, ce renoncement a explosé entre 2012 et 2013 (1). Même les personnes souffrant de maladies chroniques, censées bénéficier d’une prise en charge de la totalité de leurs traitements, sont contraintes de renoncer à certains soins (2).
    Dans ce contexte, les Mutuelles de France ont exprimé la nécessité d’une politique ambitieuse pour notre protection sociale solidaire et notre système de santé afin de garantir l’accès aux soins de tous.
    Le gouvernement renonce à l’ambition d’une protection sociale universelle.
    Le PLFSS 2014, qui revient devant l’Assemblée nationale après son rejet par le Sénat, poursuit le démantèlement de la protection sociale solidaire.
    La progression de l’ONDAM, telle qu’inscrite aujourd’hui dans ce PLFSS, ne permettra pas d’assurer des soins de qualité à tous et aggravera encore la crise de l’hôpital public.
    La mise en concurrence des opérateurs pour la gestion des bénéficiaires de l’ACS débouchera sur des mutuelles réservées aux plus pauvres. Avec la généralisation des contrats obligatoires en entreprise privée instaurée par la loi dite de « sécurisation de l’emploi », les inégalités d’accès aux soins seront accentuées.
    C’est un système à plusieurs vitesses qui rompt encore plus les solidarités qui est institué.
    De plus, ce PLFSS constitue une attaque contre les adhérents mutualistes. Contrairement aux engagements du président de la République, le gouvernement fait le choix de maintenir et même d’augmenter les taxes sur les adhérents mutualistes et accentue encore les difficultés d’accès à la complémentaire santé.
    La mise en place de clauses dites « de recommandations » dans les branches va fortement compromettre le tissu des mutuelles de proximité qui répondent au quotidien aux besoins sociaux de la population, bien au-delà de la simple couverture complémentaire, par leurs politiques d’action sociale et leurs établissements de soins et de santé.
    Face à la poursuite des politiques de démantèlement de la protection sociale solidaire menée ces dernières années, les mutualistes réaffirment leurs exigences :
    - une réforme ambitieuse du financement de la protection sociale pour une prise en charge solidaire des nouveaux besoins,
    - une réforme globale du système de santé pour lutter à la fois contre les déserts médicaux et les dépassements d’honoraires,
    - la suppression de toutes les taxes sur la santé, réclamée par plus d’un million de personnes en 2012,
    - le maintien du caractère solidaire de l’ensemble de la couverture santé et le retrait immédiat des clauses de recommandation.
    La Fédération des mutuelles de France appelle les mutualistes à se rassembler le mardi 26 novembre à 15h devant l’Assemblée nationale pour porter ces exigences.

  • J moins 3

    Tract 23 novembre définitif recto.JPGTract 23 novembre définitif verso.JPG

  • 84% des Français ne supportent plus les inégalités

    Une crise politique inédite traverse la France. C’est ce qu’illustre le sondage exclusif sur les inégalités et les Français, réalisé par l’institut CSA pour l’Humanité à découvrir dans son édition du lundi 18 novembre.

    Si 84% d’entres-eux considérent que la lutte contre les inégalités doit être prioritaire, une nette majorité pense que le gouvernement doit se donner les moyens de cette lutte.

    Pour Yves-Marie Cann, du CSA, ce cri d’alarme poussé par une très grande majorité de Français témoigne "d’une envie de changement très élevée" et qu’"une nette majorité s’accorde pour considérer que ces changements doivent être rapides".

    - Télécharger le sondage