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  • Le gymnase centre de Gap, la preuve par l'image !

    Lors de la dernière séance du conseil municipal, nous avons posé la question orale suivante:

    "GYMNASE CENTRE

    Nous l'avons évoqué en commissions, le gymnase centre est dans un état de vétusté qui nécessite d'engager d'urgence des travaux de rénovation.

    Il y a notamment la toiture, les écoulements, le plafond de la salle de basket au 1er étage, la salle de judo, les moisissures, l'éclairage, les peintures à refaire...

    Cet établissement, qui reçoit de nombreux sportifs, doit pouvoir bénéficier  d'une remise à niveau dans un  délai très rapide".

    Le maire dans une réponse provocatrice et disproportionnée n'a pas hésité à nous ridiculiser en indiquant qu'il ne mettrait pas 1 euros d'entretien dans cet établissement d'ici la fin du mandat.

    Voir ci-après les photos qui se passent de commentaires.

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  • Syrie : Défendre la voie de la raison sans la voie des armes

    logo.jpgLa guerre civile sévit en Syrie. La France et la Grande-Bretagne ont obtenu des ministres des Affaires étrangères européens, l’autorisation de lever l’embargo sur les ventes d’armes qui touchait les Syriens dits « rebelles » opposés à l’armée du régime de Bachar el Assad.

    Cette décision ne doit pas faire oublier que rien n’a été fait pour le respect du « dit » blocus sur les armes depuis plus d’un an. Or, l’argument du rééquilibrage des forces en présence pour permettre des négociations politiques nous est maintenant présenté comme ultime solution pour venir en aide au peuple syrien. En conséquence, une fois de plus la voie des armes prime sur la voie diplomatique.

    Ne soyons pas dupes, l’argument de la solidarité et de la démocratie ne saurait tenir. L’histoire est là pour nous souligner l’impasse : la voie des armes c’est plus de violence, plus d’horreur, plus de chemin à parcourir pour se relever. Osons mettre en évidence les intérêts des grands pays marchands d’armes qui sont avant tout orientés par la situation géostratégique de la Syrie.

    Nous appelons la France et tous les pays de l’Union européenne à tout faire pour éviter la prolongation de l’effusion de sang et à soutenir les discussions de paix « Genève 2 ». Ils doivent favoriser la participation de tous les acteurs de la région, sans exclusive, pour assurer le succès de la conférence.

    C’est la juste réponse à la voie de la non-violence à laquelle la majorité du peuple syrien aspire depuis de longs mois et issue de l’élan démocratique du printemps arabe.

    Le temps de la pacification de ce conflit doit être pris pour que cette situation n'embrase pas la région et que le peuple syrien ne soit plus l'otage de la culture de guerre.

     

    Le Mouvement de la Paix

     Saint-Ouen, le 28 mai 2013

  • Réforme électorale : ce qui va changer pour les municipales

    20130520_115707.JPGChangement des règles pour l’élection des conseillers municipaux

    - Le seuil du scrutin proportionnel de listes est abaissé à 1000 habitants

    - La population à prendre en compte est la population municipale authentifiée au 1er janvier 2014.

    - Pour les communes dont la population est inférieure à 1000 habitants la loi maintient le mode d’élection des élus municipaux selon un scrutin plurinominal majoritaire, avec panachage.

    Rappel des règles du scrutin de liste
    (Article L.262 du code électoral)

    - Obligation de déposer des listes complètes, composées alternativement de candidats de sexes différents.

    - Au premier tour : Si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, il lui est attribué un nombre de sièges égal à la moitié du nombre des sièges à pourvoir. Ce nombre est arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur lorsqu’il y a plus de quatre sièges à pourvoir et à l’entier inférieur lorsqu’il y a moins de quatre sièges à pourvoir.

    Puis, les sièges restants sont répartis entre toutes les listes (soit y compris la liste arrivée en tête) à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

    À noter :

    Les listes qui n’ont pas obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges.

    - Un second tour est organisé si aucune liste n’a obtenu la majorité absolue des sièges.

    À noter :

    Seules les listes ayant obtenu 10% des suffrages exprimés au premier tour peuvent se présenter.

    A l’issue du second tour la répartition des sièges se fait de la façon suivante :

    La liste qui a obtenu le plus de voix se voit attribuer un nombre de sièges égal à la moitié du nombre des sièges à pourvoir, (arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur lorsqu’il y a plus de quatre sièges à pourvoir et à l’entier inférieur lorsqu’il y a moins de quatre sièges à pourvoir.)

    En cas d’égalité des suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée.

    Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne

    À noter :

    Les listes qui n’ont pas obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges.

    arton20277-e2daf.jpgÉvolution des règles pour les candidatures

    Dans les communes de moins de 1000 habitants

    - Les candidats pourront toujours se présenter de façon isolée ou groupée.

    - Cependant, seuls les candidats présentés au premier tour pourront aussi l’être au second.

    - Exception est faite à cette règle si le nombre de candidats au premier tour est inférieur au nombre de siège à pourvoir.

    Dans toutes les communes

    - Une déclaration de candidatures est obligatoire dans toutes les communes.

    - Elle devra être déposée par tous les candidats au premier tour. Pour le second tour ne seront concernés que ceux qui ne se sont pas présentés au premier.

    - Concrètement, les candidats devront déposer leur candidature en préfecture ou sous préfecture, au plus tard pour le premier tour, le troisième jeudi qui précède le jour du scrutin, à 18 heures et pour le second tour, le cas échéant, le mardi qui suit le premier tour, à 18 heures.

    - La déclaration devra comprendre : les nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, domicile et profession du candidat et comporter sa signature. Elle est assortie des documents officiels qui justifient que le candidat satisfait aux conditions d’éligibilité.
    - Si toutes ces conditions sont remplies, un récépissé sera alors délivré. En cas de refus de la préfecture, le candidat dispose de 24 heures pour saisir le tribunal administratif qui tranchera dans les trois jours.

    Nouvelles règles relatives aux bureaux de vote

    - Le jour du scrutin, devront être affichés dans chaque bureau de vote, le nombre de conseillers municipaux à élire par la circonscription électorale, ainsi que les noms et prénoms des personnes candidates.

    - Dans les communes de moins de 1000 habitants, sont valables les bulletins déposés dans l’urne comportant plus ou moins de noms qu’il n’y a de conseillers à élire. Cependant, les derniers noms inscrits au-delà de ce nombre ainsi que les noms des personnes qui n’étaient pas candidates ne sont pas décomptés.

    Les nouveaux cas d’inéligibilité et d’incompatibilité

    Seront désormais inéligibles, c’est-à-dire ne pourront pas faire acte de candidature pour les élections municipales :

    - Les personnes exerçant dans le ressort de leur circonscription d’élection les fonctions suivantes : directeur général des services, directeur général adjoint des services, directeur des services, directeur adjoint des services ou chef de service, ainsi que les fonctions de directeur de cabinet, directeur adjoint de cabinet ou chef de cabinet en ayant reçu délégation de signature du président, du président de l’assemblée ou du président du conseil exécutif

    - ces fonctions doivent être exercées au sein d’une des collectivités suivantes : du conseil régional, du conseil départemental, de la collectivité territoriale de Corse, de Guyane ou de Martinique, d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou de leurs établissements publics,

    - Pour pouvoir se présenter à l’élection municipale, ces responsables devront mettre fin à leur fonction au moins six mois avant le premier tour du scrutin.

    Sera incompatible avec le mandat de conseiller municipal l’exercice d’un emploi salarié au sein du centre communal d’action sociale de la commune.

    De plus, Le mandat de conseiller communautaire sera incompatible avec :
    - l’exercice d’un emploi salarié au sein du centre intercommunal d’action sociale créé par l’établissement public de coopération intercommunale et,
    - l’exercice d’un emploi salarié au sein de l’établissement public de coopération intercommunale ou de ses communes membres.

    122167-mairiedegap.jpgÉlection des conseillers communautaires

    La loi crée un nouveau mandat : celui de conseiller communautaire. Deux modes d’élection sont possibles pour désigner ce nouvel élu, en fonction de la strate de population à laquelle appartient la commune.

    À noter :

    Aucun conseiller communautaire ne peut être élu s’il n’est pas aussi élu conseiller municipal.

    Dans les communes de plus de 1000 habitants

    Présentation de la liste

    - L’élection des conseillers communautaires se fait au même moment que celle des conseillers municipaux.

    - La présentation des candidats communautaires se fait sur le même bulletin que celui des candidats municipaux mais sur une liste distincte de ces derniers.

    À noter :

    Deux listes seront donc présentées aux électeurs sur un même bulletin de vote, le jour de l’élection.

    - La liste doit comprendre un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir. En plus de ce nombre, il faudra ajouter un nom supplémentaire à la liste dans le cas où le nombre de sièges à pourvoir est inférieur à 5. Il faudra en ajouter 2 si le nombre de sièges est supérieur à 5.

    - La présentation des candidats sur la liste doit respecter les règles suivantes :

    Les candidats doivent figurer dans l’ordre de présentation dans lequel ils apparaissent sur la liste municipale.

    La liste est composée alternativement de candidats de sexes différents.

    Tous les candidats présentés dans le premier quart de la liste communautaire doivent figurer de la même manière et dans le même ordre en tête de liste municipale.

    Tous les candidats de la liste communautaire doivent figurer au sein des trois cinquièmes de la liste municipale.

    Si le nombre de sièges communautaires (augmenté de 1 ou 2) excède les trois premiers cinquièmes de la liste municipale alors la liste communautaire doit reprendre l’ordre de la liste municipale.

    La répartition des sièges entre les listes

    - Les sièges sont attribués entre les listes suivant la règle du scrutin proportionnel défini à l’article L.262 du code électoral. C’est donc la même méthode que pour les conseillers municipaux.

    - Les sièges sont attribués dans l’ordre de présentation des candidats.

    - Dans le cas où un candidat désigné conseiller communautaire n’a pas été élu conseiller municipal, il perd sa place. Il doit être remplacé par le premier conseiller municipal de même sexe qui figure sur la liste municipale et qui n’a pas été désigné conseiller communautaire.

    Cas de la vacance d’un siège

    Si un siège communautaire devient vacant pour quelle que cause que ce soit, il est alors remplacé par le suivant de liste communautaire, dans le cas où ce dernier a bien été élu conseiller municipal.

    S’il n’existe plus de candidat sur la liste communautaire, alors le siège sera attribué au premier conseiller municipal de même sexe, élu sur la liste municipale et n’exerçant pas de mandat communautaire.

    À noter :

    La loi impose que le remplaçant soit du même sexe que l’élu démissionnaire

    Enfin, s’il n’existe pas de solution applicable suivant ces deux règles alors le siège reste vacant jusqu’aux prochaines élections.

    Dans les communes de moins de 1000 habitants

    Les conseillers communautaires sont ici désignés au sein du conseil municipal, suivant l’ordre du tableau.

    A ce titre, la loi donne une valeur législative à cet ordre qui respectera la présentation suivante :

    - le maire,
    - les adjoints selon l’ordre de leur élection et, entre adjoints élus sur la même liste, selon l’ordre de présentation sur la liste ;
    - les conseillers municipaux : par ancienneté de leur élection, depuis le dernier renouvellement intégral du conseil municipal et entre conseillers élus le même jour, en fonction du plus grand nombre de suffrage obtenu.

    En cas de vacance d’un siège :

    Il est remplacé par le premier membre du conseil municipal n’exerçant pas le mandat de conseiller communautaire dans l’ordre du tableau, établi à la date où la vacance de son siège est devenue définitive

    À noter :

    Cela signifie que si le maire démissionne de son mandat de conseiller communautaire, sans démissionner de son mandat de maire et de conseiller municipal, il peut le faire mais une fois l’ensemble des adjoints élus et le tableau établi.

    En cas de cessation concomitante par un élu de l’exercice d’un mandat de conseiller communautaire et d’une fonction de maire ou d’adjoint, il est remplacé par le premier membre du conseil municipal n’exerçant pas de mandat de conseiller communautaire pris dans l’ordre du tableau établi à la date de l’élection subséquente du maire et des adjoints.

    Les autres dispositions de la loi qui concernent les élections municipales

    Les sections de communes

    La loi prévoit la suppression des sections électorales dans toutes les communes de moins de 20 000 habitants.

    Le nombre de conseillers municipaux

    Il passe de 7 à 9 dans les communes de moins de 500 habitants

  • L'esprit de résistance

    Aujourd'hui 27 mai nous fêtons le 70ème anniversaire du conseil National de la Résistance.

    Cliquer sur le lien

    http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm

     

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  • DÉCLARATION DU MOUVEMENT DE LA PAIX

     


    logo.jpg100ème anniversaire du discours pacifiste de Jean Jaurès contre la loi de 3 ans de service militaire 

    Déjà le 25 mai 1913, la guerre n’était pas la solution !

    Le 25 mai 1913, il y a 100 ans au Pré-Saint-Gervais devant 150 000 personnes, Jean Jaurès prenait la parole pour combattre le passage du service militaire de 2 à 3 ans. Plus d’un an avant son assassinat - 31 juillet 1914 - et avant le début de la Guerre - 2 août 1914 -, l’État français se préparait.

    Le 25 mai 1913 était le jour anniversaire de la Commune et les citoyens voulaient se rendre au mur des fédérés, cimetière du Père-Lachaise. L’interdiction expresse de se regrouper en ce lieu a déterminé la SFIO et Jean Jaurès à appeler à un rassemblement à la butte du Chapeau Rouge au Pré-Saint-Gervais, commune dont le maire était socialiste depuis 1904.

    La manifestation en mémoire de la Commune se transforma donc cette année-là en un vaste meeting pacifiste conçu comme le point d’orgue de la campagne contre le rétablissement de la loi de 3 ans de service militaire. Grand orateur, Jean Jaurès a catalysé la foule, balançant des drapeaux rouges. Les premiers reporters photographiques nous en ont laissé de belles images.

    L’assassinat le 28 juin 1914 de l’archiduc François Ferdinand, prince héritier du trône d’Autriche-Hongrie à Sarajevo n’était donc qu’un prétexte et les grandes puissances cherchaient à nouveau à se prendre ou se reprendre les richesses de l’Europe.

    Donc, bien avant 1913, la guerre se préparait.

    Le Mouvement de la Paix salue la mémoire et le courage des pacifistes de la période qui a précédé la guerre de 1914/ 1918 : Jean Jaurès est le plus connu, mais bien d’autres de France et d’autres nations ont eu le courage de dire « non » à la fatalité de la guerre.

    De 2014 à 2018, la France et d’autres pays d’Europe commémoreront officiellement la « Grande Guerre ». Le Mouvement de la Paix entend y prendre sa place et y faire entendre sa voix notamment pour éclairer, de ses idées et ses luttes pacifistes, l’Histoire de cette période.

    En 2014, au-delà de la place que nous essaierons de prendre dans les commémorations officielles, nous proposons aux organisations et aux personnes qui se retrouvent dans la démarche, de co-organiser des commémorations alternatives. Elles auront pour but de faire connaître les efforts multiples et déterminés des pacifistes qui nous ont précédés, valorisant ainsi aujourd’hui la culture de la paix.

    Ni eux, ni leurs idées ne doivent être oubliés : ensemble, soyons-en les artisans.

     

    Déclaration produite lors du forum des Comités du Mouvement de la Paix

    La Rochelle, le 19 mai 2013

     



    [1] L’agenda 2014 du Mouvement de la Paix les mettra à l’honneur