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  • Agriculture: réponses à la FDSEA au JA

     

      Lettre ouverte aux candidats aux élections législatives

     

     

    Madame, Monsieur,

     

    Vous êtes candidat aux élections législatives pour représenter le département des Hautes Alpes. Demain, si vous êtes élu, vous serez amené à porter la voix des habitants de ce département, aussi, en tant que syndicats agricoles majoritaires représentant les agriculteurs des Hautes Alpes, nous souhaitons connaître vos positions sur quelques points qui nous tiennent particulièrement à cœur :

     

    -         Etes-vous favorable à un budget à minima stable pour la prochaine PAC ?

     

    La PAC a été mise en place pour garantir des prix bas à la consommation et un revenu aux agriculteurs

     Nous sommes pour un soutien public à l’agriculture plus juste, qui passe par un système d’aides plus transparent et permettant une plus grande égalité sur tout le territoire.

    Nous défendrons auprès de nos partenaires européens une nouvelle PAC où les prix retrouveront un rôle déterminant dans la rémunération du travail agricole, tout en plafonnant par actif les volumes de production pouvant bénéficier d’une garantie de prix rémunérateurs. En complément, les aides devront être recentrées en fonction d’objectifs spécifiques : la transition écologique de l’agriculture (agriculture biologique, production de protéines végétales, etc.), le soutien à l’emploi agricole (système qui tienne compte du nombre d’actifs par exploitation, plutôt que des hectares, ce qui pourrait reproduire la course à l’hectare pour toucher plus d’aides comme dans le passé) et le soutien aux régions défavorisées.

    Dans le cadre de la PAC actuelle, nous soutiendrons toutes les avancées répondant à ces principes, et notamment la diminution des inégalités dans le monde agricole : d’une part, la convergence des aides de la PAC ; d’autre part, le plafonnement par actif des aides, à un niveau bien inférieur que ce que propose la Commission européenne.

     

    -         Quelle est votre position au sujet des contraintes croissantes qui pèsent sur nos éleveurs du fait de la présence du loup sur notre territoire ?

     

    Nous exigerons d'urgence une grande concertation sur la question du loup avec tous les partenaires. La situation actuelle ne peut perdurer. Ce débat doit être local, régional et national pour la renégociation du plan loup qui ce termine cette année. La convention de Berne et les recommandations européennes doivent être rediscutées. En effet ces accords datent de plusieurs années, il ne sont pas figés et peuvent être adaptés par les états signataires. Le pastoralisme est un atout économique et écologique pour notre département, il doit être défendu sans faiblesse.

     

     

     

    -         Les régions souhaitent gérer les financements du second pilier de la PAC. Pensez-vous qu’au niveau de la politique de la montagne (ICHN notamment) ce soit une bonne chose ?

     

    La régionalisation pourrait permettre de répondre aux spécificités locales à condition que les régions  aient les moyen de les mettre en œuvres

     

     

    -         Comment comptez-vous faire évoluer la politique de l’eau, afin qu’en 2014 l’irrigation indispensable des cultures soit toujours possible ?

     

    La politique de l’eau applicable à partir de 2014 est un problème en zone de montagne car n’a pas été pris en compte la particularité des cours d’eau superficiels. La modélisation des débits réservés est inadaptée aux zones de montagne. Une fois de plus les lois sont faites pour les zones de plaines à fortes densités humaines mais non pensées pour les zones à géographie particulières dont les zones de montagne. Une adaptation de la loi est nécessaire pour que nous puissions continuer à irriguer.

    Expl : le débit réservé prévu au mois de juillet est supérieur au débit réel/ existant sans irrigation

     

    -         Quelle est votre vision de l’installation de jeunes agriculteurs sur le département ?

     

     

    Nous stopperons et inverserons le processus de concentration de l’agriculture et recréerons des emplois en agriculture. Pour cela, le mandat et la gouvernance des SAFER (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural) seront revus afin d’y rendre les pouvoirs publics majoritaires.

     Nous ferons jouer un droit de préemption systématique des terres libérées en faveur de l’installation d’agriculteurs ou de l’agrandissement de petites exploitations. Nous soutiendrons l’installation de jeunes agriculteurs et la consolidation des petites exploitations, y compris par le biais de réserves foncières, notamment à proximité des villes. La transition écologique de l’agriculture et la création d’emplois étant conditionnées à la juste rémunération du travail agricole, les pratiques de la grande distribution seront encadrées au moyen de prix minimums aux producteurs et de coefficients multiplicateurs maximums..

     

     

    -         Quelle est votre position concernant les multiples contraintes réglementaires qui s’entassent sur les exploitations : environnement, transport d’animaux vivants, mises aux normes des bâtiments, logement des saisonniers…

     

    Les réglementations sont souvent faites pour les zones et les élevages intensifs mais peu adaptées aux petites exploitations familiales. Mais il faut malgré tout une réglementation européenne pour éviter les phénomènes de concurrence déloyale et garantir une sécurité alimentaire, sanitaire et écologique aux populations

     

    -         Que comptez-vous faire pour redonner de la compétitivité à nos exploitations ? Comment voyez-vous la mise en marché des filières de montagne, sachant que la vente directe ne peut être la solution à l’ensemble de la production d’une filière ?

     

     

    Nous agirons pour une ambitieuse politique agricole répondant à la satisfaction des besoins alimentaires des hommes et des femmes. Nous porterons cette exigence tant au niveau national, qu’international.

    Nous mettrons en oeuvre un plan de transition écologique de l’agriculture en vue de faire de l’agriculture française un modèle d’agriculture de qualité, sans OGM, largement autonome en ressources non renouvelables, relocalisé, participant à la santé publique des consommateurs et contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique. Aides publiques, recherche agronomique, conseil technique, politique de crédit et enseignement agricole seront repensés en fonction de cet objectif.

    Nous demanderons la création immédiate d'une mission interministérielle pour les territoires ruraux et de montagne qui prenne en compte nos spécificités.

     

     

    -         Les pensions des retraités agricoles sont en moyenne de 680 € par mois soit inférieures au seuil de pauvreté établi à 733 €. Trouvez- vous cela décent et qu’envisagez-vous de faire pour remédier à cette situation ?

     

    Les pensions des retraités agricoles sont indécentes, nous mettrons en place  une retraite minimale de 1 000€ (85% du SMIC) pour une retraite complète en agriculture. Nous nous y sommes clairement engagés dans notre programme. Il s’agit là de question de justice sociale entre cotisants. Il est également nécessaire d’assurer le transfert des droits de retraite aux conjoint(e) s de chef d’exploitation, qui souvent ont travaillé sans jamais cotiser. Ce meilleur niveau de retraite permettra aussi à des retraités de transmettre leurs exploitations à de futurs paysans, plutôt que de devoir vendre l’outil de production pour financer leur retraite.

    Jean-Claude EYRAUD et Franck GATOUNES
    Candidats du front de gauche dans la première circonscription des Hautes-Alpes
  • ETAT DES LIEUX et PERSPECTIVES

     

    hautes-alpeshautes-alpesAprès plusieurs mois de campagne très active, au travers notamment de la visite de 88 communes, de l’organisation de 15 assemblées citoyennes, de la participation à 4 débats publics avec les autres candidats…

    Le moment est venu de faire l’état des lieux et de tracer les perspectives.

    Ces mois ont été très enrichissants pour nous. Nous avons rencontré beaucoup d’élus et de citoyens et avons répondu à de très nombreuses sollicitations d’associations, de syndicats...

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  • Réponses à l'association ALAS

     

    Monsieur le président,

    C’est bien volontiers que nous répondons à votre courrier.

     1.      Que pensez vous de notre position suggérant le désenclavement Ferroviaire en priorité pour donner aux populations ALPINES l'ouverture vers l'extérieur au sens de leur offrir la possibilité d'accéder dans la journée à tous les CENTRES DE DECISSION EUROPEENS, en réservant la route trop chère et pas assez rapide pour les liaisons de proximité ?

    La possibilité pour la population des Hautes-Alpes et des Alpes de Hautes Provence de rallier rapidement des gares de correspondance est une nécessité pour le développement économique de nos départements. Il est impératif de développer tous les modes de transport sur nos départements, en privilégiant le transport collectif et plus particulièrement le ferroviaire, pour les revitaliser d'un point de vue économique et touristique.

    2.      Que pensez vous de notre projet d'aménagement Ferroviaire du VAL DE DURANCE, percement de MONTGENEVRE, Raccordement de CHEVAL BLANC à la LGV, remise en état double voie, mise au gabarit B, électrification de MIRAMAS BRIANCON y compris PERTUIS MARSEILLE ?

    Nous considérons que le tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre est une nécessité pour les Alpes du Sud et la région PACA. Le trafic routier des poids lourds ne cesse de s’accentuer, il provoque de nombreuses pollutions, il est dangereux pour les habitants et nuit à leur qualité de vie. Le déplacement des personnes se développe essentiellement par la route. Il est impératif de favoriser les échanges et le développement économique et touristique entre la région PACA et le Piémont. Ce tunnel ferroviaire participera au désenclavement des Alpes du Sud et permettra une offre de ferroutage. Il sera complémentaire à l’axe Lyon/Turin. Si nous sommes élus nous poursuivrons avec conviction et détermination l’action menée par nos prédécesseurs afin que les études en cours aboutissent rapidement et qu’un débat public sur ce projet soit organisé.

    3.      Que pensez vous de l'aménagement de l'AXE SUD NORD NICE DIGNE GRENOBLE LYON OU GENEVE avec terminaison des travaux de remise en état de la voie de 1m des CP NICE DIGNE, raccordement DIGNE ST AUBAN (1.435m); amélioration de VEYNES GRENOBLE donnant un accès de cette zone SUD au VAL DE DURANCE ?

    Nous sommes favorable à la réouverture de la ligne Digne/St Auban, avec une mise à niveau de la ligne Digne/Nice. Ces améliorations retirerons une grande part du trafic routier, entre Digne-les-Bains, le chef-lieu du département des Alpes de Haute-Provence et St Auban par la route N85. La rénovation de la ligne des CP mérite une vrai considération, au vu des besoins de transport collectif existant et plus particulièrement sur sa partie la plus au sud.

    4.      Que pensez vous des projets d'aménagement d'horaires permettant un accès de l'ensemble des populations aux gares de rabattement par éventuellement des moyens électriques ?

    Nous avons examiné avec attention vos propositions d'horaire. Aujourd'hui la relation Marseille/Briançon se fait dans l'horaire le plus rapide en 4h09, vous proposez un temps de 3h30. Sur les autres tronçons (Veynes/Grenoble et Veynes/Valence) vos propositions sont proche des temps de parcours actuels. Votre proposition faisant gagner 39 minutes nécessite un grand réaménagement de la voie, pour augmenter de façon importante la vitesse moyenne des trains. Nous  n'avons pas la connaissance pour imaginer la réalisation d'un tel projet, une étude approfondie, nous permettrait d'avoir un positionnement.

    5.      Que pensez vous des dessertes lourdes des gares de BRIANCON, EMBRUN, GAP, VEYNES, SISTERON et DIGNE qui en semaine ordinaire et le WE, seront desservies par des TER, et en vacance et WE, par des trains lourds et éventuellement TGV ? Ce type de desserte dissociée permettant d'acheminer efficacement les touristes vers les stations de ski.

    Les déplacements de la semaine et du week-end ne répondent pas au mêmes besoins des usagers. Cette différence devrait permettre de créer deux offres distinctes avec un matériel ferroviaire adapté. Quant à faire circuler des TGV sur la ligne des Alpes, hormis la nécessité d'électrifier la voie, nous pensons que cette éventualité obligerait une adaptation importante du dessin actuel des courbes de la ligne. Cette éventualité nous semble possible, mais son coût peut être élevé. A notre connaissance aucune étude n'a été faite sur ce sujet ce qui rend difficile un positionnement de notre part. 

    Nous restons à votre entière disposition,

    Jean-Claude  EYRAUD                                                                         Franck GATOUNES

     

  • Réponses aux associations au sujet du tunnel sous le Montgenèvre

     

                                                  Aux présidents d’Aboutir, d’AFITRAC et d’ARTUMONT     

     

    Objet : votre courrier du 25 mai 2012

    Relation ferroviaire entre la France et l’Italie par voie souterraine

    Messieurs les présidents,

    C’est bien volontiers que nous répondons à votre courrier ci-dessus référencé.

    Nous considérons que le tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre est une nécessité pour les Alpes du Sud et la région PACA.

    Le trafic routier des poids lourds ne cesse de s’accentuer, il provoque de nombreuses pollutions, il est dangereux pour les habitants et nuit à leur qualité de vie.

    Le déplacement des personnes se développe essentiellement par la route.

    Il est impératif de favoriser les échanges et le développement économique et touristique entre la région PACA et le Piémont.

    Il est impératif de développer tout les modes de transport sur notre département pour le revitaliser d'un point de vue économique et touristique.

    Ce tunnel ferroviaire participera au désenclavement des Hautes-Alpes et permettra une offre de ferroutage. Il sera complémentaire à l’axe Lyon/Turin.

    Si nous sommes élus nous poursuivrons avec conviction et détermination l’action menée par nos prédécesseurs afin que les études en cours aboutissent rapidement et qu’un débat public sur ce projet soit organisé.

    Nous œuvrerons également pour que la « ligne des Alpes » soit rénovée (électrification et doublement) et pour la création d’une plate-forme multimodale.

    Nous restons à votre entière disposition,

    Jean-Claude  EYRAUD                                                          Franck GATOUNES