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  • Elections présidentielles et législatives

    rubon56-7e40a.jpgSAMEDI 10 décembre à 12h et 18h écoutez le FRONT de GAUCHE 05 sur RADIO ALPINE MEILLEURE


  • Association Citoyenne de Défense de l’Hôpital Public de Briançon

                   MENACES SUR LA REANIMATION DE L’HOPITAL DE BRIANçON

     

    Le projet de rapport demandé par l’ARS à la Conférence Sanitaire de Territoire présidée par Madame Eyméoud qui devra être rendu pour le 24/12/2011 a été présenté à Briançon le 6/12/2011.

    Assistaient à cette réunion les membres désignés de cette commission, le Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier des Escartons et maire de Briançon ainsi que des élus de Briançon et de communes avoisinantes, le Directeur de l’Hôpital, des professionnels invités de l’hôpital, du pôle sanitaire et d’entreprises de tourisme.

    Bien que n’étant pas invités, mais alertés par des articles dans la presse locale, une soixantaine de citoyens étaient présents appelés d’urgence par l’Association Citoyenne de Défense de l’Hôpital Public de Briançon et d’autres associations, syndicats et partis politiques.

    Le rapport défendu par la Présidente de la Conférence Sanitaire de Territoire et présenté comme déjà voté par ses rédacteurs, et donc très peu amendable d’après elle, n’a pas calmé les inquiétudes de la salle ni même de la tribune.

    Ce rapport critique de nombreux points contenus dans un très long document rédigé par l’ARS et qui menacent gravement de nombreuses structures et établissements de santé des Hautes-Alpes et touchent toutes les populations des plus jeunes aux plus vieilles.

    En particulier les établissements hospitaliers de Laragne, Bonnedonne et Briançon sont dans le collimateur de l’Agence Régionale de Santé.  Elle a prévu de ne conserver qu’un service de réanimation à Gap. Le Centre Hospitalier de Briançon serait de fait amputé de son Service de Réanimation avec toutes les conséquences sur la vie même des individus, patients ou futurs patients, et sur l’avenir de leurs soignants.

    D’où l’indignation des personnes présentes devant des décisions qui allaient être prises, à leur insu, sur des indicateurs faux par des décideurs inconséquents.

    Le rapport ne faisant pas place aux inquiétudes de la population et n’étant que très peu modifiable, il est apparu, de l’aveu même de la Présidente, que c’était un problème politique et que les citoyens n’avaient qu’à faire connaître très rapidement leur position sur ce projet, par leurs élus, associations, syndicats et partis politiques et aussi à titre personnel.

    Au lendemain de cette réunion les dispositions suivantes ont déjà été prises par la municipalité de Briançon

    -          Elle adressera rapidement un courrier à l’ARS pour faire connaître sa position.

    -          Elle présentera une motion au Conseil Municipal du 21/12 pour le maintien de la réanimation.

    -          Un courrier sera adressé à tous les autres maires du Briançonnais pour les inviter à faire les mêmes démarches.

    Le groupe coordonnateur de l’ACDHPBriançon  se réunira mardi 13/12 pour envoyer des courriers à la Conférence Sanitaire de Territoire, l’ARS PACA, et la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité. Il préparera un tract, une pétition et un communiqué.

    Des communiqués et des lettres de citoyens et d’organisations circulent déjà sur les réseaux.

    Le 7/12/2011 Rédaction Hervé Cotonnec  

     

  • Questions orales conseil municipal du 8 décembre 2011

    Monsieur le maire,

     

    Vous trouverez ci-dessous les questions orales de notre groupe, pour la prochaine séance du conseil municipal.

     

    Cordialement,

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

     

     

     

    ARRETS MINUTE EN CENTRE VILLE

     

    Vous avez évoqué à plusieurs reprises, votre intention de mettre en place un dispositif d’alerte de la police municipale en cas de dépassement du temps imparti.

    Afin d’anticiper le débat sur ce sujet et éviter d’être une fois de plus mis devant le fait accompli nous souhaitons demander les précisions suivantes :

     

    - le coût de l’installation et de l’entretien qui suivra ?

     

         -  le temps de stationnement va-t-il rester à 3 minutes ? Dans ce cas nous sommes curieux de voir les policiers courir d’un arrêt minute à l’autre pour verbaliser ? Même si on allonge le temps de stationnement, les policiers n’ont-ils des rôles plus importants à jouer que de courir vers un arrêt minute lorsqu’ils reçoivent un message ?

     

        - beaucoup de villes réinstaurent des zones bleues pour gérer les stationnements, les retours sont positifs. Pourquoi ne pas y réfléchir ? La dépense serait sans doute moins importante.

     

       

     

    ETUDE DE FAISABILITE ET DE PROGRAMMATION EN VUE DE L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA VILLE DEPUIS LA NAPPE DES CHOULIERES.

     

    La commission d’achat a retenu le 29 septembre 2010 le bureau d’étude pour la réalisation de cette étude.

    Celui-ci avait 12 mois pour la réaliser.

    A ce jour nous n’avons toujours pas les résultats.

    Merci de nous indiquer les délais de présentation aux conseillers municipaux du rapport de cette étude de faisabilité.

     

     

    POLE D’ECHANGE MULTIMODAL ET LE PARVIS DE LA GARE

     

    Il y a un an dans le cadre du débat sur l’Opération "Vapincum XXI" et la  Convention du Projet Urbain Partenarial vous aviez évoqué la réalisation du pôle multimodal et du parvis de la gare.

    Pouvez-vous nous indiquer où en est ce dossier et plus globalement si vous prévoyez toujours la mise en place d’un groupe de travail sur l’aménagement du quartier de la gare ?

     IMG00141-20110608-1039.JPG

  • RASSEMBLEMENT A GAP Mardi 13 décembre - 18h00

                                Place Jean Marcellin (devant la Maison de l’Europe)

    Prises de parole, vin chaud ...

     

    ü       CFDT, CGT, FSU et Unsa dénoncent les plans d’austérité injustes, dangereux pour l’activité et l’emploi, ineffcaces pour réduire la dette.

    La France et l’Europe sont confrontées à une crise économique et sociale profonde. Des millions de travailleurs, en France et en Europe, voient leur emploi détruit ou menacé et le niveau de leur protection sociale mis en cause.

    Dans ce contexte, après un premier plan de rigueur annoncé en août, le gouvernement vient de décider d’une nouvelle série de mesures d’austérité, en l’absence totale de discussion avec les organisations syndicales.

    Ces mesures inéquitables et injustes :

    ·      font porter principalement les efforts sur les salariés et impactent leur pouvoir d’achat ;

    ·      font l’impasse sur le besoin de relance et de soutien à l’activité et à l’emploi et dégradent la qualité des services publics.

    Après la taxe sur les complémentaires santé, la poursuite des déremboursements, le gouvernement décide d’augmenter d’un jour la carence en cas d’arrêt maladie. Il s’en prend aux salariés malades, tous assimilés à des fraudeurs. Il rend de plus en plus diffcile l’accès aux soins d’une part importante de la population.

    Dans le même temps, les efforts demandés aux plus aisés restent symboliques et des niches fscales ineffcaces et injustes sont laissées en l’état.

    Ces mesures sont économiquement ineffcaces pour réduire l’endettement : elles réduisent l’activité au risque d’une spirale infernale qui mène à la récession.

    ü       CFDT, CGT, FSU et Unsa interpellent gouvernement et patronat pour des mesures justes et équitables afn de lutter contre la spéculation, relancer la croissance économique et soutenir l’emploi, assurer des services publics de qualité.

    Elles demandent en particulier au gouvernement de:

    ·   mettre fn à la défscalisation des heures supplémentaires, défavorable à l’emploi, inégalitaire et coûteuse (4 milliards d’euros) ;

    ·   faire contribuer les hauts revenus par la création d’une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu et supprimer les niches fscales ineffcaces ;

    ·   conditionner les aides aux entreprises à leur politique sociale ;

    ·   renoncer au doublement de la taxe sur les complémentaires santé ;

    ·   abandonner l’instauration des jours de carences supplémentaires.

    Les organisations syndicales appellent tous les salariés à agir pour se faire entendre des décideurs (gouvernement, élus, responsables d’entreprise) dans la période du 1er au 15 décembre 2011, en particulier lors du temps fort de rassemblements le 13 décembre.

     

  • POUR UNE GESTION RAISONNEE DE LA FORET

     

    P5160772.JPGDans les Hautes Alpes comme partout en France, la réforme de l’ONF engagée depuis 2002, s’est traduite par une transformation du métier de forestier et une réduction drastique des effectifs. L’office est un établissement public national à caractère industriel et commercial (Epic), sous tutelle des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie. Il est chargé de gérer les forêts publiques - domaniales (Etat) et communales -, soit 4,6 millions d’hectares et 27% de la surface boisée en France métropolitaine. En 1986, il employait 15 000 personnes ; en 2002, 12 000 ; aujourd’hui, 9 500. Et les effectifs n’ont pas fini de fondre : 700 postes seront supprimés dans les cinq ans à venir, à cause du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

    90 postes à supprimer en 5 ans sur les 11 départements de PACA et Languedoc-Roussillon pour passer de 794 à 704 équivalents temps plein. Dans les Hautes Alpes  15 postes sont menacés avec un risque de regroupement des départements du 04 et du 05.

    La charge de travail s’alourdit, le vocabulaire mute : depuis 2002, le garde forestier est devenu un «agent patrimonial». Comme à France Télécom, au Pôle Emploi ou ailleurs, le personnel souffre et on note une augmentation des suicides.

    Les missions de l’ONF revêtent des dimensions primordiales : économique et sociale, écologique, environnementale et de loisirs. Les forêts répondent à des besoins essentiels pour la population que les pouvoirs publics doivent prendre en charge.

    Dans les Hautes Alpes à terme, ces missions ne seront plus assurées : tout le travail de reboisement et d'entretien des forêts réalisé depuis le début du 20ème siècle est sacrifié pour un seul objectif : FAIRE du CHIFFRE. Et pour cela abattre le plus de bois possible sans tenir compte des critères qui devraient être respectés. On ne travaille plus sur la qualité mais sur la quantité.

    C'est le patrimoine forestier du département qui est ainsi bradé sur l'autel de la rentabilité.

    Il faut revenir à une gestion raisonnée et à un vrai service public de la forêt.

    Le contrat ETAT/ONF pour la période 2007/2011 a confié à l’office des objectifs :

    -          gestion durable des forêts domaniales,

    -          fonctions économiques et sociales de la forêt domaniale,

    -          contribution aux besoins d’approvisionnement régulier de la filière bois,

    -          développement des usages énergétiques du bois,

    -          aménagement du territoire…

     Tous les 5 ans, l'Etat révise les contrats d'objectifs avec ses établissements publics. Son contrat avec l'ONF s'achève en 2011.

    Il serait envisagé la mise en concurrence les prestations de gestion que l'ONF assure pour le compte de l'Etat (gestion qui lui a été confiée par la loi). La mission de l'ONF serait alors réduite au contrôle des opérateurs privés réalisant la gestion des forêts publiques.

    Pour le Front de Gauche 05, il est impératif de :

    - mettre en place une gestion du personnel rénovée et appropriée s’appuyant sur le dialogue la transparence et la concertation,

    - mettre en œuvre une production de bois adaptée et de qualité conduisant à une gestion forestière durable,

    - préserver la biodiversité,

    - prévoir un budget en phase avec les enjeux, les missions d’intérêt général : les récoltes ne doivent pas être des variables d’ajustement de l’équilibre financier. L’objectif de ces missions doit être réaffirmé : multifonctionnalité, intérêt général, pérennité du patrimoine.

    Pour ce faire  l’Etat doit redonner à l’ONF les capacités financières et les moyens humains nécessaires à l’accomplissement de ces missions de service public.

    Novembre 2011