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  • Comité de ligne

    Usagers et cheminots mettent en cause la SNCF

    La SNCF a dû faire face aux questions et reproches des cheminots et des usagers lors de la réunion du comité de ligne Dauphiné-Briançonnais, qui s’est tenue jeudi soir, salle du tribunal.

    Retards, déficit d’accueil, problèmes de commercialisation pour le train de nuit Paris-Briançon, son temps de parcours, entre autres, ont été abordés.

    “Les postes de chef de gare d’Embrun et Mont-Dauphin ont été supprimés”

    Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports et à l’éco-mobilité à la Région, Olivier Monnot, directeur délégué TER, Nathalie Bernard, chef du service des transports régionaux à la direction des transports de la Région, Catherine Lahaye, chargée de projet au Réseau ferré de France et Michel Assenat, responsable territorial des départements 04 et 05 à la SNCF, ont présenté le plan de redressement, tout en tentant de répondre au public présent dans la salle.

    « Les trains régionaux sont réduits à leur plus simple expression, fait remarquer une usagère. Lorsque j’ai pris le train de Paris à Embrun, arrivée à Valence, on m’a dit “le reste du trajet se fera en autobus”. Comment peut-on demander aux usagers de faire le trajet en autobus en janvier ou février ? »

    « Parfois, entre Valence et Briançon, les autocars ne sont même pas commandés ; il faut encore attendre une heure avant qu'ils n'arrivent, a renchéri un autre usager. Chaque année, c’est la même chose. »

    Le manque de voitures le lundi matin, dans le train de 6 h 54 partant d’Embrun a également été abordé.

    « Pourquoi ne pas simplement dire que la SNCF n’a pas les moyens de satisfaire les usagers ? », a demandé une personne dans la salle.

    Deux représentants CGT des cheminots étaient également présents. L’un d’eux a rappelé la « suppression du poste de chef de gare à Embrun et Mont-Dauphin le 1 er janvier » et les « 93 demi-journées de fermeture de gares sur la ligne des Alpes en 2010 ».

    Aux inquiétudes sur le devenir de cette ligne des Alpes, Jean-Yves Petit a répondu que les travaux effectués visaient à la pérenniser. « En 2012, nous aurons rénové les deux tiers de la ligne. »

    par la rédaction du DL le 08/01/2011 à 05:57

  • Santé et protection sociale

     

    Un mauvais départ pour la réforme de la « dépendance »

    mercredi 5 janvier 2011

    Depuis plusieurs mois, les organisations syndicales des secteurs du sanitaire, médico-social, de l’aide à domicile alertent sur le danger qui menace les salariés de ce secteur, les personnes bénéficiaires, la pérennité de certaines structures associatives.

    La réforme des collectivités territoriales, la Révision Générale des Politiques publiques, la Loi Hôpital Patient Santé Territoires, les loi de Finances, ont et auront des conséquences désastreuses sur les moyens humains et financiers consacrés à la réponse aux besoins des populations en matière, de qualité de prise en charge des personnes, d’action sociale, de services publics. Le désengagement de l’Etat contraint les collectivités territoriales à faire des choix budgétaires. La diminution du niveau du financement alloué aux structures associatives de l’aide et du soin à domicile, remet en cause la pérennité d’un certain nombre d’entre elles. Nous assistons dans ce secteur des services à des restructurations incessantes, à des fusions-acquisitions par de grands groupes à but lucratif.

    A cette situation déjà préoccupante, le gouvernement vient d’introduire dans la Loi de Finances, la suppression à la hussarde de l’exonération des cotisations sociales pour les services à la personne. Cette nouvelle mesure augmentera de façon significative les charges des services d’aide à domicile et d’intervention sociale et familiale, de 2 à 10 % selon les cas. Ce sont donc les personnes fragilisées par la maladie, l’âge, le pouvoir d’achat des familles qui en feront les frais. Il n’est pas difficile d’avancer qu’ils préféreront réduire le nombre d’heures qui leur sont consacrées plutôt que de payer ce surcoût.
    Nous pouvons estimer à 6 590 000, les heures d’aide à la personne qui pourraient ne plus être réalisées, conduisant ainsi 54 000 bénéficiaires à en pâtir et menaçant directement 11 500 postes, dans leur grande majorité des emplois féminins.

    Sans solution pour un retour à l’équilibre financier des structures, le secteur de l’aide à domicile et des services à la personne connaîtra un plan de licenciements et ou de suppression d’emplois inégalé à ce jour.

    Dans ces conditions alarmantes, dans ce contexte de fragilisation du secteur sanitaire et médico-social, comment le Chef de l’Etat peut-il envisager de mener le chantier de la « Dépendance » ? Comment peut-il engager la concertation sur le financement de la Protection sociale sans penser faire peser sur les salariés, leurs familles et les personnes en situation de manque ou de perte d’autonomie l’essentiel des réformes, comme c’est déjà le cas pour celle des retraites ?

    Face à l’urgence, la CGT demande aux pouvoirs publics de dégager les moyens financiers pour assurer le retour à l’équilibre des associations en difficultés, afin de garantir les emplois et le service aux bénéficiaires.

    Plus fondamentalement, la CGT propose que les situations de perte d’autonomie, de handicap, relèvent de la Sécurité sociale avec la garantie d’un financement solidaire pour faire face aux « aléas de la vie de la naissance à la mort », dans le cadre d’un Service public sous maîtrise public d’aide à l’autonomie.

    Montreuil, le 5 janvier 2011

  • Temps de travail

     

    56% des Français opposés à la fin des 35 heures

    vendredi 7 janvier 2011, par Frédéric Dayan

    Un sondage exclusif L’Humanité-Harris Interactive révèle aujourd’hui 7 janvier que plus de la moitié des Français (56%) sont opposés à la suppression des 35 heures. Et ce chiffre monte à 77% dès lors que l’on interroge les salariés qui en bénéficient.

    Ils sont par ailleurs 51% à estimer que que la productivité des salariés n’augmenteraient pas en cas de suppression du dispositif et 55% pensent même que la suppression des 35 heures serait facteur de détérioration des conditions de travail sans pour autant générer la relance de la croissance.
    Ce sondage vient à point dans le débat qui s’est ouvert sur le temps de travail. Sur ce sujet, s’exprimant dans l’émission de Jean-Michel Aphatie sur RTL ce vendredi, Bernard Thibault a estimé que "le temps de travail va être de nouveau d’actualité, mais pour une raison qui n’a pas encore été abordée puisqu’il se trouve que le comité européen des droits sociaux vient de déclarer la loi française sur le temps de travail de Xavier Bertrand non conforme à la charte européenne des droits sociaux", notamment sur le forfait jour et les astreintes.

    "Ce n’est pas vers un abandon de la référence aux 35 heures que nous allons aller (...) c’est pour avoir un accord plus conforme au droit européen", a-t-il lancé.

  • 1 058 € à rembourser pour chaque Haut-Alpin

    La dette cumulée du Département a atteint 145 millions d’euros l’an dernier, soit 1?058 € à rembourser par habitant… Ou 779 € selon les calculs. Archives le DL/VIRGILE

    La dette cumulée du Département a atteint 145 millions d’euros l’an dernier, soit 1?058 € à rembourser par habitant… Ou 779 € selon les calculs. Archives le DL/VIRGILE

    C’est le genre de classement dont le conseil général se passerait bien. D’après journaldunet.com, les Hautes-Alpes sont en effet le deuxième département de France où la dette par habitant est la plus élevée, juste derrière la Corrèze. S’appuyant sur les données de l’Insee, le site avance même la somme de 1 058 € à rembourser pour chaque Haut-Alpin, pour une dette totale estimée à 145 M€ pour l’année 2010.

    Des chiffres que ne conteste pas Patrick Ricou, vice-président du conseil général en charge des finances, mais que ce dernier tient toutefois à relativiser.

    « Dans un département comme les Hautes-Alpes, il ne serait pas juste de se baser uniquement sur la population à l’année. Nous devons aussi prendre en compte les touristes. » “La situation est tendue”

    Avec ces derniers, la population DGF des Hautes-Alpes (qui prend en compte la population totale plus les résidences secondaires) atteint les 186 000 habitants et ramène donc le ratio de la dette à 779 € par personne.

    Un chiffre plus rassurant mais qui place quand même les Hautes-Alpes au neuvième rang des départements les plus endettés…

    Patrick Ricou le reconnaît d’ailleurs : « Cela reste élevé mais il faut regarder la dette par rapport à la capacité de remboursement (pour 2011, le Département table sur une capacité d’auto-financement d’environ 15 M€ dont la moitié doit servir à rembourser la dette). Aujourd’hui, cette capacité est suffisante. La situation est tendue, c’est vrai, mais les comptes de 2010 ont été rassurants. Nous pouvons faire face à ces difficultés », assure l’élu orsatus.

    Votée en décembre, la question du budget, et donc de la dette, n’a toutefois pas fini d’animer l’hémicycle avant et après les cantonales de mars prochain…

    par Julien PICCARRETA le 07/01/2011 à 05:41

  • Lire le compte rendu de la derniere séance du conseil municipal de la ville de Gap:

     

    Cécile, Françoise et Jean-Claude
     
    PS: les questions orales ont été abordées en fin de la séance de 18h15