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  • L'avenir de la ville vole la vedette

    La réforme des retraites a encore mobilisé hier... sous la bannière de la sauvegarde des services publics et de la prison

    2000 personnes ont manifesté hier derrière le maire pour le maintien des services publics… et contre la réforme des retraites.

    2000 personnes ont manifesté hier derrière le maire pour le maintien des services publics… et contre la réforme des retraites.

    Photo S. Duclet

    Entre la poursuite du mouvement contre la réforme des retraites à l'appel des syndicats et la mobilisation, à l'initiative du maire, pour le maintien des services publics dans la ville chef-lieu, un peu plus de 2 000 personnes sont descendus hier dans la rue. Le temps de cette manifestation unitaire la "vedette" a d'ailleurs été laissée par les syndicats à l'action municipale en faveur des services publics et de l'emploi.

    C'est devant l'Hôtel de ville que le cortège a pris forme contre la RGPP "qui détruit des centaines d'emplois publics et parapublics, touchant Digne au premier chef", a regretté Franck Di Benedetto, premier adjoint au maire avant d'indiquer que la ville avait donc décidé" d'entrer en résistance" non sans assurer au préalable "Il ne s'agit pas là d'un enjeu politicien au sens gauche-droite, c'est l'avenir de notre ville qui se joue." Et tel que l'a précisé un peu plus tard le maire, debout sur la margelle de la fontaine, au milieu de la foule, "Nous allons démontrer à la force publique, que nous n'avons pas l'intention de nous laisser faire!" Le ton était donné… avec parfois des trémolos dans la voix, à l'évocation notamment du don de la ville à la République. "Elle a beaucoup donné durant les deux conflits mondiaux, pendant la Résistance, elle a donné ses enfants...  et il ne faudrait donc pas que la République oublie Digne et les Basses-Alpes!"

    Et le maire de poursuivre en estimant que le coup de grâce avait été donné avec l'annonce de la fermeture de la prison... Faisant craindre dans la foulée la disparition du Tribunal. "Trop c'est trop, c'est pas supportable!" souligne alors M.Gloaguen avant d'en appeler "à la solidarité de tous les élus du département", puis de s'en prendre au gouvernement. "C'est une première action publique et sûrement pas la dernière parce qu'il est plus facile à un gouvernement de tondre une petite ville comme la nôtre plutôt que d'aller se frotter aux grandes villes; plus facile pour un gouvernement de rassembler des services publics dans des grandes villes et d'enfermer des gens dans des barres de bétons avec tous les problèmes que cela comporte en matière de logement, de transports, de tranquillité, de sécurité". L'essentiel est dit."Le défilé de fierté et d'honneur", pour reprendre les termes du maire, peut alors débuter.

    L'absence des lycéens

    Juste le temps pour l'intersyndicale, par la voix de Sud Solidaires, de revenir à la réforme des retraites et d'appeler les salariés "à prolonger cette mobilisation", la cinquième depuis septembre, mais, samedi oblige, sans les lycéens qui avaient toutefois manifesté la veille et qui seront sans doute à nouveau dans la rue mardi prochain à l'occasion de la nouvelle journée d'action unitaire.

    C'est ensuite derrière une large banderole que les élus de la majorité municipale, accompagnés du sénateur socialiste Claude Domeizel, de Jean-Yves Roux (PS), conseiller général et régional ou encore de Gérard De Meester (Verts), conseiller général, mais aussi de Jean-Marie Reymond, président de la CC3V, ont pris la direction de la préfecture via le boulevard Gassendi, et les deux ponts enjambant La Bléone. Quelques rangs derrières, les surveillants de la maison d'arrêt, rejoints par leurs proches et quelques collègues d'établissements pénitentiaires de Marseille, Toulon et Nice. Enfin, pour fermer la marche, le long cortège bruyant et multicolore contre la réforme des retraites… On l'avait presque oubliée!

    Philippe DUBERNARD

  • Retraites

    La mobilisation ne faiblit pas à Gap

    Les organisateurs ont réussi à mobiliser pratiquement autant de personnes que lors de la dernière manifestation un samedi, il y a deux semaines. Le DL/Vincent OLLIVIER

    Les organisateurs ont réussi à mobiliser pratiquement autant de personnes que lors de la dernière manifestation un samedi, il y a deux semaines. Le DL/Vincent OLLIVIER

    Ils avaient le sourire les représentants syndicaux hier matin dans les rues de Gap. Tous leur avaient promis qu’ils viendraient. Et ils sont venus. Cheminots, retraités, personnels du Chicas, CFDT, FO, FSU… Et tous les autres.

    Entre 2 500 et 3 500 manifestants

    En tout, les syndicats ont comptabilisé un peu plus de 3 000 personnes dans les rues de la capitale douce. Dans l’après-midi, un communiqué officiel stabilisait le chiffre à 3 500. Les services de police, eux, ont compté jusqu’à 2 500 personnes. Des chiffres quasi similaires au dernier samedi de mobilisation (le 2 octobre) et en légère baisse par rapport à la manifestation de mardi.

    Car, bémol à cette matinée de contestation, il était à noter le faible contingent de lycéens présents, eux pourtant très actifs durant la semaine. « Ils ont été “remplacés” par ceux qui n’ont pu faire grève mardi et je suis sûr que l’on va les retrouver la semaine prochaine dans les cortèges » assurait Philippe Cottet, secrétaire général de l’union départementale CGT des Hautes-Alpes.

    Car une nouvelle manifestation est prévue ce mardi à partir de 10 h 30, de l’esplanade de l’hôpital à l’Inspection académique, avant qu’une “opération escargot” ne soit mise en place entre Gap et Savines-le-Lac à partir de 12 h 15 et un pique-nique organisé… sur le pont de Savines à 13 heures.

    par la rédaction du DL le 17/10/2010 à 05:00

  • Retraites

    La rue ne désemplit pas à Briançon

    Les manifestants ont bloqué temporairement la RN 94 hier matin afin de distribuer des tracts aux automobilistes. Un bouchon s’est rapidement formé, mais s’est également très vite dissipé après le départ du cortège. Photo Y.G.

    Les manifestants ont bloqué temporairement la RN 94 hier matin afin de distribuer des tracts aux automobilistes. Un bouchon s’est rapidement formé, mais s’est également très vite dissipé après le départ du cortège. Photo Y.G.

    Entre 800 et 1000 personnes ont défilé hier matin dans les rues de Briançon, comme lors des précédents rassemblements de contestation contre la réforme des retraites.

    Blocage de la RN 94

    La rue ne désemplit donc pas et le mouvement commence même a se durcir légèrement. Le cortège, qui a démarré sa marche depuis la place de l’Europe à 11 heures (et non de la place d’Armes comme ce fut le cas les dernières fois), s’est dirigé vers l’avenue de Provence, afin d’effectuer un blocage temporaire et emblématique de la route nationale 94. En l’espace de quelques minutes, la file de véhicules a gonflé et un bouchon s’est formé jusqu’au rond-point d’entrée dans la zone commerciale sud.

    Autre nouveauté : une vingtaine de bruyants lycéens s’est glissée en tête de la meute des mécontents. Au final, c’est assez peu puisqu’une centaine d’élèves du lycée d’Altitude avait hurlé leur désaccord avec cette réforme devant les grilles de la sous-préfecture jeudi matin. Tous n’ont donc pas fait le déplacement hier matin.

    Quoi qu’il en soit, la rue briançonnaise a parlé et c’est encore un succès pour l’intersyndicale CGT-FO-CFDT, FSU, Solidaires.

    par la rédaction du DL le 17/10/2010 à 05:00

  • Retraites

    Déclaration de l'UD CGT 05
    le 16/10 13h30
    IMGP0015.JPGPlus de 4200 manifestants (3500 à Gap, 700 à Briançon) dans les Hautes Alpes aujourd'hui.
    Une nouvelle mobilisation d'ampleur !
    Les salarié(e)s Hauts Alpins ne lâchent rien. Toujours aussi nombreux et déterminés, ils s'opposent à la réforme des retraites.
    L'UD CGT se félicite de ce haut niveau de mobilisation. Elle appelle les salarié(e)s, les jeunes, les retraités, les privés d'emploi à se mobiliser à nouveau mardi 19 octobre en participant aux manifestations à Gap et Briançon le matin et au rassemeblement au pont de Savines l'après midi.
    Pour la CGT, il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif.
    C’est pour cela qu’elle appelle les salarié(e)s à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action.
    Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.
    Dès lundi de nouvelles assemblées sont prévues dans les secteurs qui s'inscrivent dans les actions reconductibles.
    IMGP0027 00.JPGL'Ud CGT renouvelle la demande de l'intersyndicale adressée au sénateur Bernard Reymond de ne pas voter cette réforme.
    Tous ensemble, face à ce gouvernement aux abois : ON VA GAGNER !

     

  • Ils se gardent bien d'en parler !


    > Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la
    > quasi-unanimité l'amendement n°249 Rect. qui proposait d'aligner leur régime
    > spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres du
    > gouvernement) sur le régime général des salariés.
    >
    > Alors qu'ils n'ont de cesse d'expliquer l'importance de réformer
    > rapidement un régime de retraite en déficit, les parlementaires refusent
    > donc d'être soumis au régime de retraite de la majorité des Français.
    >
    > C'est ce qu'ils appellent une réforme "juste" paraît-il !
    >
    > A faire suivre.
    >
    > Les Français ont le droit de savoir ...
    >
    > source :
    www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp
    >