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  • COMMUNIQUE A LA PRESSE

    0908221243_6a09e05a-9ca2-11de-bfa4-04ac0c1a084c.jpg[435x-1].JPGL’avenir de l’emploi et des entreprises des Hautes-Alpes

    Deux réunions ont été organisées en Préfecture, ce jeudi 8 octobre 2009 : la première sur l’utilisation du FISO (fonds d’investissement social) et la seconde sur la situation de l’entreprise AFP.

    La CGT avait demandé la tenue de ces réunions afin de dresser un état des lieux et de travailler sur des perspectives d’avenir.

    - F.I.S.O : Des moyens pour sécuriser l’emploi

    Le Fonds d’investissement social mis en place par le gouvernement suite aux mouvements sociaux du premier trimestre 2009 vise à financer des actions de formation, de GPEC (gestion prévisionnel de l’emploi et des compétences), etc… dans le cadre de la crise avec pour objectif de sécuriser l’emploi. Il aura fallu attendre de longs mois avant que, dans les Hautes-Alpes, le FISO soit sollicité. Trois actions ont été pointées lors de la réunion pouvant bénéficier du FISO :
    - L’ADEC saisonniers (formations en direction des salariés saisonniers)
    - Une action de GPEC en direction des entreprises de l’automobile
    - Un accompagnement des petites entreprises en difficulté du département pour les aider à mettre en place des actions de formation en direction de leurs salariés.

    Il est grand temps. La dégradation de l’emploi se poursuit à un rythme accéléré dans le département : + 17,2 % de demandeurs d’emploi en un an, 350 licenciements et moins 11,4% d’offres d’emploi depuis le début de l’année (dont -33% dans l’industrie), 50 000 heures de chômage partiel mobilisées en 2009.
    Après les emplois en CDD et en intérim, ce sont les emplois stables en CDI qui sont touchés.
    Une situation des plus alarmantes qui nécessite des réponses urgentes.

    - Aciéries et Fonderies de Provence (AFP) un tour de table pour une reprise
    La seconde réunion concernait l’avenir des AFP de l’Argentière la Bessée. Elle réunissait, autour du Secrétaire Général de la Préfecture, l’ensemble des acteurs concernés, élus locaux, député, syndicats de salariés et représentants du personnel, etc…

    Si la situation est sombre, il apparaît néanmoins que plusieurs repreneurs potentiels se sont faits connaître (une dizaine). Les salariés accompagnés par la CGT, ont particulièrement insisté sur la nécessité de donner le temps de monter les dossiers de reprise alors que l’administrateur  judiciaire a fixé la date de fin de redressement au 21 octobre.

    L’assurance a été donnée que l’échéance pourra être repoussée si des lettres d’intentions précises sont envoyées d’ici là par des repreneurs. D’autre part, il s’agit de travailler à une reprise basée sur un projet permettant de sauvegarder le potentiel industriel et l’emploi dans un secteur géographique particulièrement touché ces derniers mois.
    60 emplois sont en jeu !

    Gap, le 08.10.09

  • Midi-Pyrénées : Déclaration unitaire FASE, Gauche Unitaire, Alternatifs, NPA, PCF, Parti de Gauche

    Les partis et mouvements réunis à Toulouse, mardi 6 octobre, dans le cadre d’une
    réunion sur les Régionales ont fait la déclaration suivante :
    Dans une situation marquée par une offensive accélérée de la droite et du patronat contre l’ensemble des droits sociaux et des droits démocratiques, nous appelons à soutenir et à contribuer aux mobilisations et aux luttes de façon les plus larges et les plus unitaires possibledans la perspective d'une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat.
    L’enjeu est de faire subir, enfin, une défaite à ce pouvoir réactionnaire. Les sujets nemanquent pas : la privatisation de la Poste, la multiplication des plans de licenciements, le travail du dimanche, la précarisation du travail et des conditions de vie, la remise en cause dudroit aux études pour tous et toutes, l’augmentation du forfait hospitalier, la mise au pas des
    libertés publiques, les expulsions massives de travailleurs immigrés… Beaucoup de manifestations, d’initiatives sociales et politiques, se mettent en place en cette rentrée. Nous les soutenons ensemble comme la votation citoyenne contre le changement de statut de la Poste, la manifestation pour le droit des femmes du 17 octobre, les marches pour l’emploi, contre la précarité et les licenciements ou les initiatives en riposte au sommet « climat » de Copenhague…
    La crise du capitalisme, économique et écologique, continue ses ravages démentant les discours trompeurs sur la reprise et la moralisation de celui-ci. Les États ont distribué des centaines de milliards d’euros ou de dollars aux responsables de la crise financière. Ils demandent maintenant à la population et au monde du travail de payer cette facture, de payer l’addition pour les banques, de payer à la place des pollueurs. La crise écologique s'accentue, alimentée par la logique productiviste du capitalisme : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et des terres cultivables, pollutions. Cette crise conduit à la mise en danger des moyens d'existence de millions d'être humains et menace gravement la biodiversité. Il y a urgence et les belles déclarations des gouvernants ne sont pas suivies d'actes conséquents. Nous voulons rompre avec cette logique toujours plus folle du capitalisme productiviste. Nous voulons une politique qui remette en cause la logique du profit pour satisfaire les besoins élémentaires et durables de la population.
    Face à un capitalisme de plus en plus brutal et sauvage et à un gouvernement bien décidé à accélérer le rythme de ses attaques, rien ne doit détourner de la nécessaire construction d’une alternative à logique du système capitaliste et productiviste. Sur cette base, il faut oeuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.
    Or, face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne.
    Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en oeuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.
    Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.
    A ce stade, nous savons que des approches différentes existent entre nous sur plusieurs points. Ils sont connus et nous n’avons pas cherché à les esquiver au cours de notre rencontre.
    Nous ne pouvons préjuger des décisions souveraines de chacun de nos partis.
    Mais nous décidons de constituer un cadre politique régional de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales.
    C’est pourquoi les partis et courants politiques réunis ce jour se sont mis d’accord pour une prochaine rencontre sur les Régionales. Elle aura pour première tache d’élaborer un calendrier qui permettra d'organiser les discussions sur tous les points à régler afin de trouver un accord.
    C’est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux. Ensemble, nous pouvons contribuer à inverser le rapport de force entre la droite, le patronat et les classes populaires dans les luttes et dans les urnes.


    Signataires : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche unitaire, Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti de gauche (PG).
    On également assisté à cette réunion au titre d'observateurs, le Collectif unitaire anti-libéral de Toulouse centre et des membres de l’Alternative Midi-Pyrénées.


    Toulouse le 8 octobre 2009.


  • SOCIAL Journée d'action mondiale pour le travail décent : "Le monde du travail est déshumanisé"


    par La Rédaction du DL | le 08/10/09

    L'endroit n'a pas été choisi par hasard. C'est en raison du nombre de suicides chez France Télécom, que les 70 manifestants ont décidé, hier midi, de faire un sitting devant la boutique Orange, située rue Carnot, à Gap.

    Dans le cadre de la journée d'action mondiale pour le travail décent, ils ont voulu faire entendre leur voix. Contre la logique qui préfère les profits aux salariés. Contre la logique des financiers. Du côté de la FSU, la secrétaire départementale, Magalie Bailleue-Vautrin souligne : « C'est une problématique qui intéresse tout le monde, dans le secteur privé comme dans le secteur public. Tout est évalué selon le profit, de la réduction des coûts. Ce qui entraîne une précarisation, des conditions de travail dégradées. Le monde du travail est déshumanisé. »

    Après différentes prises de paroles, les manifestants, composés, entre autres, de personnels de la Poste, d'enseignants, mais aussi de retraités, se sont rendus devant la préfecture.

    IMGP0027.JPGFaire part des revendications

    Là, une délégation a été reçue par le directeur de cabinet de la préfète, Hervé Demai. « Nous avons fait part de nos revendications concernant les salaires et l'organisation du travail. Être reçu, c'est une manière de faire remonter les informations » commente Philippe Cottet, le secrétaire général de l'union départementale CGT des Hautes-Alpes.

    Les syndicats ont donné rendez-vous aux manifestants, le 22 octobre pour une manifestation nationale, qui devrait se dérouler à Paris.

     

    J.B.

    Paru dans l'édition 05A du 08/10/2009

  • Projet de loi de finance de la SS

    PLFSS 2010

    LES PROPOSITIONS DES MUTUELLES DE FRANCE

     

    La situation financière dans laquelle se trouvent les comptes de la protection sociale et le contexte sanitaire créent une situation d’une gravité sans précédent. Les choix du gouvernement dans la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2010 ne pourront que rendre cette situation encore plus difficile pour les populations déjà confrontées aux conséquences économiques et sociales de la crise.
    Voilà pourquoi les Mutuelles de France condamnent fermement ces orientations qui remettent en cause les fondements solidaires de nos régimes de protection sociale. Elles compromettent les chances d’un accès égal de tous à des soins et à une prévention de qualité alors même que le droit à la santé est aujourd’hui un fantastique enjeu de santé publique. En envisageant d’augmenter une nouvelle fois, de façon brutale et massive, le forfait hospitalier, ce sont les plus malades, ceux qui réclament les soins hospitaliers les plus longs, qui seront les plus durement frappés.
    En déremboursant une nouvelle vague de médicaments, pourtant prescrits
    médicalement, les personnes, dans la nécessité de se soigner, seront les seules à être pénalisées financièrement alors même que personne ne choisit de tomber malade et que tout le monde ne dispose pas des mêmes moyens pour faire face à la maladie. Les inégalités sociales de santé sont en effet plus fortes que jamais. Elles sont le résultat de la flambée des dépassements d’honoraires et de l’accumulation des forfaits et des franchises mises en place, principalement, depuis 2004.


    Un autre financement

    Face à cette insécurité sociale grandissante, la mutualité et avec elle les Mutuelles de France ont fait lors de leur congrès de Bordeaux des propositions précises visant à rénover une protection sociale solidaire dans ses missions, dans son financement et dans ses dépenses afin de garantir à chacun une complémentaire santé tout au long de sa vie.
    Un financement moderne doit reposer sur la valeur ajoutée des entreprises, sur les revenus tirés d’une économie financiarisée tels que les bonus, les stocks options et sur une fiscalité plus équitable à la condition que les niches fiscales soient réduites et l’évasion fiscale combattue et punie.
    Les nouvelles recettes doivent contribuer à revoir profondément notre organisation sanitaire, et non pas à alimenter aveuglément un système de santé qui actuellement rend possibles les refus de soins, les dépassements d’honoraires, les déserts médicaux et qui sert de véritables rentes de situation aux entreprises pharmaceutiques ou à certaines activités médicales techniques.

    Nos propositions

    Restaurer la protection sociale solidaire engage également la responsabilité des organismes complémentaires. La mutualité et avec elle les Mutuelles de France sont disposées à l’assumer concrètement en termes de propositions.
    Nous voulons faire en sorte d’éteindre progressivement les dépassements d’honoraires et de contribuer à une modernisation des modes de rémunération des professions de santé.
    Nous voulons supprimer, dans la couverture santé, les ruptures de solidarité entre actifs et inactifs et entre les générations.
    Nous proposons une nouvelle prise en charge des malades chroniques.
    Au moment où la société est confrontée à une menace pandémique, les Mutuelles de France sont plus que jamais convaincues que la démocratie sanitaire et la solidarité nationale sont la base d’une véritable politique de santé publique.
    Le débat parlementaire qui va s’engager sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010 doit être l’occasion de changer le cours des orientations actuelles du gouvernement faute de quoi les mêmes causes produiront les mêmes effets : une sécurité sociale solidaire toujours plus affaiblie et des inégalités sociales de santé plus marquées remettant en cause les fondements de notre cohésion sociale.
    Changer de cap est possible. Le contexte se prête à une convergence des positions et des propositions du mouvement social.
    Aussi, la Fédération des mutuelles de France invite-t-elle tous ses groupements à rendrepossible cette convergence des acteurs sociaux et à multiplier les rencontres avec les syndicats et les associations. Le mouvement social doit être porteur de propositions auprès des députés et sénateurs dans le cadre du débat parlementaire sur le PLFSS 2010.
    Parce que le droit à la santé tout au long de la vie est une dimension essentielle d’un travail décent, la Fédération des mutuelles de France encourage ses groupements à prendre tous les contacts nécessaires avec les autres acteurs sociaux pour déterminer les conditions de la participation mutualiste aux actions locales prévues le 7 octobre.

    Montreuil le 22 septembre 2009