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  • Cercle de silence à Gap le samedi 10 octobre

    cercle silence 049b.JPGcercle silence 046b.JPGAu milieu de tout le brouhaha de la place, ce fut un trés bon moment de silence !!!

    Nous étions une cinquantaine réunis pour "manifester" notre insatisfaction et indignation.

    Car, nous refusons que chaque jour, des personnes sans papiers soient arrêtées, mises en centre de rétention, expulsées.
    Nous refusons que soit appliquées en notre nom, des décisions politiques qui broient des familles, des couples, des individus.
    Nous refusons que des hommes, des femmes, des enfants subissent des traitements inhumains et dégradants.

    Le cercle de silence de Gap est composé de citoyen(ne)s et de membres engagés individuellement au sein de divers mouvements et associations qui le soutiennent.

  • ECONOMIE Services à la personne en milieu rural : Créer une plateforme et mutualiser les moyens


    par La Rédaction du DL | le 10/10/09

    Parmi les rares secteurs en développement économique actuellement, celui des services à la personne. Jeudi, au pôle universitaire de Gap, une journée de réflexion et d'échanges était organisée par l'Adrets (Association pour le développement en réseau des territoires et des services). Une journée qui a regroupé des acteurs de la région Paca et des Hautes-Alpes -institutions, associations-, mais aussi de Rhône-Alpes grâce à un dispositif de visio-communication avec Grenoble.

    Problème de lisibilité de l'offre

    Sur le thème "Comment développer la qualité des services à la personne en milieu rural alpin ?", cette journée a mis en exergue le manque de lisibilité de l'offre pour les usagers. Outre les associations et structures bien connues comme l'ADMR ou les CCAS (centre communal d'actions sociales), d'autres entités apparaissent un peu partout sous forme associative ou commerciale, sans oublier les particuliers, auto-entrepreneurs ou indépendants qui se lancent sur le marché.

    L'exemple de Vivial Esp 38

    Parmi les pistes évoquées lors de cette journée pour rendre le secteur plus lisible, celle de créer une plateforme territoriale à l'échelle du département des Hautes-Alpes ou du Pays. Le témoignage de Nicolas Martinez, directeur de la plateforme de services aux particuliers de l'Isère -Vivial ESP 38 (www.vivial.net)- a montré tout l'intérêt de se lancer dans une telle organisation. Intérêt tant pour les usagers que pour les prestataires de services.

    Autre témoignage, celui du pays Sisteronnais-Buëch qui mène actuellement un recensement exhaustif de tous les services du territoire pour les rassembler dans un annuaire qui sera distribué aux habitants. Un recensement qui permettra aussi d'identifier les gros manques. Parallèlement une enquête est menée auprès des habitants du secteur pour connaître leurs attentes.

    Former le personnel et le rémunérer en conséquence

    Autre thème développé : la qualité du service. Tous les intervenants se sont accordés sur l'importance de la formation et de la qualification des personnels. Mais ce n'est pas facile d'organiser des formations avec des salariés éparpillés. Pas facile non plus de trouver les financements et les organismes de formation.

    Là encore, la création d'une plateforme rassemblant toutes ces informations a semblé être la solution pour les Hautes-Alpes face à l'émiettement des données.

    Se sont ensuite posés les problèmes de la rémunération des personnels qualifiés, le besoin de rendre les emplois plus attractifs et valorisants et la solvabilisation du secteur. Sans oublier les handicaps de la montagne qui nécessitent des frais de déplacement plus importants pour se rendre en fond de vallée et apporter le service à domicile aux personnes âgées isolées.

     

    pour en savoir plus

    Les coordonnées et le compte-rendu de la journée sont consultables sur le site internet de l'Adrets : http ://adrets-asso.fr.


    Frédérique FAYS
    Paru dans l'édition 05A du 10/10/2009
  • ECONOMIE Aciéries fonderies de Provence : Plusieurs repreneurs sur les rangs ?


    par La Rédaction du DL | le 10/10/09

    Après leur dépôt de bilan et leur mise en redressement judiciaire, les Acieries et fonderies de Provence sont à la recherche d'un nouveau repreneur. Et le temps presse.

    Réponse le 21 octobre

    L'administrateur judiciaire attend les lettres d'intention avant le 21 octobre. Un délai qu'il a l'intention de tenir.

    Le voile se lève un peu pour l'usine argentiéroise qui emploie 60 personnes puisqu'une dizaine de dossiers ont été envoyés à des repreneurs éventuels. « Mais aucune lettre officielle ne m'est parvenue pour l'instant », temporise Me Gilibert.

    L'administrateur judiciaire estime qu'il est « trop tôt pour en parler. Les repreneurs se manifestent souvent au dernier moment ».

    Pourtant, salariés, représentants du personnel, élus et syndicats qui ont fait le point jeudi en préfecture, veulent y croire. « Si aucune lettre ferme n'est parvenue, nous savons que trois ou quatre sociétés ont déjà établi des contacts. Certains se sont déjà rendus sur place », précise Philippe Cottet, responsable du dossier à la CGT.

    Sachant que le candidat à la reprise devrait, selon les informations fournies à la CGT, mettre 2 millions d'euros sur la table.

    « Pour l'instant 600 000 euros de créances sont impayés mais le montant sera certainement plus élevé », observe Me Gilibert.

    Le tribunal de commerce

    En attendant, l'usine continue de tourner. Mais le carnet de commandes n'est pas assez rempli.

    Les salariés attendent encore leur salaire de septembre qui devrait leur parvenir dans les prochains jours.

    Une nouvelle réunion en préfecture est prévue autour du 21 octobre pour faire le point.

    Le tribunal de commerce entendra, quant à lui, le rapport de l'administrateur judiciaire le 13 novembre.

    Pour une reprise ? Un prolongement du redressement judiciaire ? Une liquidation ? Personne ne souhaite cette dernière hypothèse.


    Sylviane GARCIN
    Paru dans l'édition 05A du 10/10/2009
  • A gauche ! Compte rendu du 07 octobre

    Pour la Fédération : Vincent Duguet, Gilles Monsillon, Pierre Cours-Salies

    federation-modif-var1-200dpi.jpgLe 7 octobre 2009, la réunion des forces de la gauche de gauche s’est tenue pour la deuxième fois en vue de vérifier la possibilité d’aller à des listes communes aux Régionales.

    Etaient présents  les signataires du texte du 28 septembre : la Fédération (FASE), GU, Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, le PG.
    Le FSQP a annoncé qu’après avoir discuté du résultat de cette première réunion, ils avaient décidé d’être signataires, si les autres n’y voyaient pas d’objection.
    LO avait annoncé qu’ils ne participeraient pas à ces réunions. A l’étape actuelle, nul ne peut savoir s’ils se sont définitivement retirés ou s’ils se réservent de participer plus tard si le projet se consolide et représente un regroupement pour les élections à venir.
    Le M’PEP et République et Socialisme ont demandé à participer.

    L’ordre du jour de cette réunion était d’établir un calendrier, comme prévu le 28.

    Le PG proposait 4 points à débattre :
    Les conditions du rassemblement pour battre la droite
    Le programme régional
    Conditions pour mettre en œuvre  le programme (quelle majorité ?)
    Le périmètre des listes

    Sans valider explicitement cela, il a semblé que cette proposition convenait à tous puisque le premier point sera traité lors de la prochaine rencontre et qu’ensuite on commencera à travailler le deuxième.

    La prochaine rencontre aura lieu le vendredi 16 octobre à 18h30 chez Les Alternatifs.

    Le PC  a proposé de clarifier les conditions d’une victoire commune et a été chargé, à sa demande, de préparer un texte autour de la question des premier et second tours, et de l’ambition commune à ce regroupement dans ces élections. Le texte doit être envoyé le 14 au soir pour que chacun puisse en discuter avant la réunion elle-même.
    Le travail sur le programme pourra être commencé parallèlement, avant qu’on n’achève la discussion sur le premier point, s’il fallait plusieurs séances. Il semble reconnu que les objectifs, le contenu ne doive pas être séparé de la discussion d’ordre stratégique.

    Quelques éléments du débat

    Le PC voulait qu’on débatte de la « vraie question » « sans tourner autour du pot », « pour ne pas décevoir les gens ». Finalement, sa préoccupation a été dite. Il semble que l’accord sur la formule proposée la fois précédente leur paraissait à préciser la possibilité de gouverner effectivement.
    Gauche unitaire affirmait qu’ils ne voulaient pas que certains se contentent de parler de programme pour se compter à part, faire de la propagande contre la droite et le PS, au lieu de se soucier de prendre de véritables responsabilités de gestion.
    Le texte a donc été lu et relu pour les alinéas les plus en rapport avec cette question.
    Le NPA a répété qu’il voulait gouverner et mettre en place une autre politique.
    La Fédération et les Alternatifs, rejoints par le PCOF et le FSQP ont souligné que pour « battre la droite », il fallait changer les relations entre les forces militantes locales, associations, citoyens, syndicats : exprimer des options politiques en lien avec une véritable volonté de faire avancer les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme

    Citation du texte du 28 qui a été lue et relue.

    « Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions. les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.

    Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes. »