L’annonce a été faite hier, le conseil régional, dit AOT (Autorité Oganisatrice des Transports) a décidé de ne plus mettre en service les trains dit 880 000 entre Gap et Briançon.
En effet, 5 circulations entre Gap et Briançon seront supprimés non pas au changement de service mais dès le lendemain de la réouverture de la ligne Embrun/Briançon (25/11/2017). Pour rappel, cette partie de ligne a été fermé pendant plus de 80 jours pour des travaux de modernisation.
Cette annonce aura un impact important sur les usagers du département car ces trains permettaient aux travailleurs et au étudiants de se rendre avant 08H00 à Gap comme à Briançon quotidiennement. Un autre impact sera non négligeable celui de l’emploi. En effet, avec 5 trains en moins par jours, que deviendront les agents qui manoeuvre les trains, ceux qui entretiennent le matèriel, les contrôleurs, les conducteurs, ceux qui assurent le nettoyage à bord des trains et le personnel des gares.
Pour la CGT, c’est une attaque supplémentaire de la part de nos décideurs politiques sur le transport public ferroviaire. Pour la CGT c’est la mort annoncée de la Ligne des Alpes. La région politique fait la part belle au tout routier au détriment de l’écologie. Quid de la sécurité routière dans le département ?
Nous invitons les usagers mécontents de ces suppressions à participer massivement au comité de ligne organisé par la région qui se tiendra le 16 novembre prochain à partir de 17H30 au centre social La Luysanne, 18 avenue Emile Didier à Gap.
-
-
Alimentation en eau potable: Joël Reynier écrit au maire de Gap
Mr le Maire,
Nous demandons d'urgence une réunion du Conseil Municipal pour envisager les solutions à court terme et à long terme au problème récurrent de l'approvisionnement en eau de notre ville.
cordialement
Joël Reynier,conseiller municipal et communautaire de GAP
-
Les Gapençais(es), vont-ils manquer d'eau ?
La situation de l'approvisionnement en eau de notre ville devient préoccupante. Il y a trois semaines, il était annoncé que la ville n'avait plus que 55 jours d'approvisionnement devant elle. Le temps passe et la pluie n'est toujours pas de retour. Les solutions à court terme pour pallier ce déficit ne sont toujours pas opérationnelles. Il est prévu des prélèvements supplémentaires dans la nappe d'accompagnement des Ricous pour recharger la réserve d'eau potable (Le Dauphiné du 8 novembre 2017, page 4). Cette solution semble risquée et insuffisante.
La possibilité d'une situation aussi tendue est prévue depuis de longues années. Roger Didier et sa majorité n'ont pas su ou pas voulu anticiper un tel événement. Le Maire de Gap préfère s'occuper de trouver des sources pour un plan d'eau ubuesque et s'engager dans un bras de fer juridique avec l'association syndicale autorisée (ASA) pour le prix de l'eau mais surtout pour une question de prestige personnel. Pendant ce temps, la question de l'accroissement de la ville de Gap reste en plan. Le PLU prévoit bien l'augmentation de la population en 10 ans de 5700 habitants mais la question de l'approvisionnement en eau n'y est pas traité à la hauteur des enjeux.
La question de l'eau devrait être pourtant une question centrale pour une politique municipale qui vise le bien-être de ses concitoyens. Il n'en a rien été, ni lors de la reconduction de la délégation de service public de l'eau à Véolia, ni lors du long temps passé à élaborer le PLU, ni lors des débats municipaux sur le plan d'eau. Les inquiétudes de l'opposition ont toujours été tournées en dérision. L'aggravation de la question climatique a été largement sous-estimée par la majorité alors même que les stations de ski de moyenne montagne sont hypothéquées depuis longtemps (Céüze par exemple). Aujourd'hui l'incurie de Roger Didier et de son équipe sur le problème de l'eau est manifeste.
Nous demandons depuis plusieurs années que la nappe phréatique des Choulières dans le Drac soit utilisée : tous les partenaires sont d'accord sauf le maire de Gap.
Nous, membres élus de l'opposition municipale, demandons d'urgence une réunion du Conseil Municipal pour envisager les solutions à court terme et à long terme au problème récurrent de l'approvisionnement en eau de notre ville.
Si notre demande n'est pas acceptée, nous demanderons à Monsieur le Préfet des Hautes-Alpes de provoquer cette réunion .
Joël Reynier conseiller Municipal et communautaire « tous Capables Gauche »
et “Pour une Alternative citoyenne à Gauche (PACG) - Ensemble05”
-
Le 16 novembre, tous ensemble contre la régression sociale !
L’ABONDANCE POUR LES RICHES...
La politique libérale menée par Macron vise à accroître les inégalités au profit d’une minorité. Avec la fin de ISF, les 1% les plus riches, ceux qui détiennent le capital, vont recevoir des chèques jusqu’à 1 million d’euros.
DU SANG ET DES LARMES POUR LES AUTRES.
TOUT le monde est touché :
- · salariés du public comme du privé, retraités, sans emploi, jeunes.
- · Les lois travail qui détruisent les droits des salariés-es
- · Les risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage et de formation professionnelle.
- · Des mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail.
- · La remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur.
- · Les salaires et pensions trop faibles pour vivre dignement et l’augmentation de la CSG (fausse bonne idée pour redonner du pouvoir d’achat aux actifs : cela va réduire encore le financement de la Sécurité Sociale et peser sur des retraités déjà pressurés).
- · Des atteintes au service public (un plan social de 120 000 emplois publics, les services de proximité sont visés...) et à un droit à la protection sociale pour tous (moins 4 milliards pour la sécu alors que la population vieillit et que l’hôpital est au bord de la rupture)
RASSEMBLEMENT PLACE LADOUCETTE A GAP JEUDI 16 NOVEMBRE A 11H30 SUIVI D'UNE MANIFESTATION.