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  • Le 7 mai battre Le Pen !

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  • 1er MAI 2017 : journée internationale de lutte des travailleurs-euses

     

    Muguet_1-7b3c5.jpgRassemblement à 10h30 place de la République à GAP puis manifestation. Apéro offert devant la Bourse du Travail.

    Nous comptons sur votre présence pour la réussite totale de cette manifestation.

    Soyons le plus nombreux possible.

       

     

  • Battre Le Pen le 7 mai. Construire une gauche digne de ce nom.

     

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les seuls candidats restant en lice au second tour le 7 mai.
    La gauche est éliminée, et malgré l’espoir soulevé par la campagne populaire et massive de Jean Luc Mélenchon, dans laquelle était impliqué le mouvement Ensemble !, Jean Luc Mélenchon ne sera pas présent au second tour.

    Le score de Jean Luc Mélenchon, avec plus de 19,5 % des voix, constitue un considérable. Il démontre la vitalité, à gauche, des aspirations au progrès social, à la préservation de l’environnement, au renouveau démocratique et notamment, au passage à la 6ème République pour en finir avec le présidentialisme.

    Il faut désormais empêcher une victoire de l’extrême-droite qui ferait courir un grave danger aux libertés fondamentales, aux droits démocratiques et sociaux, ce d’autant plus que la constitution de la cinquième République donne des pouvoirs considérables au Président.

    Pas une voix pour Le Pen.
    Le projet de Marine Le Pen est celui d’une société où les privilèges des puissants sont préservés ; le projet raciste d’une soi-disant « préférence nationale » sert à détruire les acquis sociaux et les solidarités de toutes et tous, quelles que soient leurs origines.  Les étranger-es, les réfugié-es, les femmes, les syndicats, le mouvement social sont pour elle autant de cibles. Moins que jamais, elle ne veut s’en prendre aux véritables responsables de la crise actuelle, la classe dominante, les puissances de l’argent... Elle promet une société de divisions et de violences.

    Barrer la route du pouvoir au Front National…
    Quand l’extrême-droite gagne le pouvoir, elle détruit la démocratie, les droits sociaux et l’égalité entre toutes et tous. Nous ne pouvons laisser faire dans notre pays ce qui arrive aux USA avec Trump, en Hongrie avec Orban ou avec d’autres extrémistes de droite au pouvoir en Europe, qui dès leur arrivée au pouvoir ont ouvert la chasse aux étrangers et détruisent les droits sociaux.
    Dans l’immédiat, faisons du 1er mai, une grande journée de mobilisation contre l’extrême droite et pour les droits sociaux et démocratiques, et multiplions les initiatives de mobilisation citoyennes contre les dangers qui menacent.

    Le mouvement Ensemble! appelle à la mobilisation, dans la rue le 1er mai, en votant contre Le Pen le 7 mai, pour empêcher l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

    Dans le même temps, il combattra le projet d’Emmanuel Macron.
    Une fois Le Pen éliminée, il faudra empêcher Macron de constituer une majorité à l’Assemblée nationale avec une partie de la droite et la droite du Parti Socialiste, sur son orientation ultra libérale, aggravant les politiques du quinquennat de Hollande.

    Rassembler une « gauche debout ! »
    La dynamique de la campagne autour du candidat Jean Luc Mélenchon doit s’amplifier mais aussi s’élargir. Rassembler une nouvelle gauche, « une gauche debout », c’est la seule manière de battre immédiatement et durablement le FN et les politiques réactionnaires, qui ont été alimentées par les renoncements de la gauche gouvernementale.
    Aux élections législatives de juin, nous appelons à des candidatures de rassemblement de toutes les forces de gauche et écologistes qui se sont opposées à la politique des gouvernements Hollande, pour une nouvelle majorité autour d’une alternative politique au social-libéralisme, pour faire front contre l’extrême droite et contre les droites.

    La question de la reconstruction d’une gauche digne de ce nom est aujourd’hui posée. Les forces existent. C’est un défi crucial à relever dès maintenant.

    Bagnolet, le 23 avril 2017, 21h.

     
  • absentéisme, symptôme de la souffrance au travail.

    Pourquoi l'absentéisme du personnel de la ville de Gap (CCAS et communauté d'Agglo compris) pousse Roger Didier et son équipe à lancer « un plan de lutte contre l'absentéisme » ? Parce que les chiffres ont augmenté depuis 2011 et que nous sommes au-dessus de la moyenne de la strate des villes équivalentes.

    Deux points de vue sont possibles :

    - On peut penser à une dégradation importante des conditions de travail et essayer de les améliorer.

    - On peut entrer dans le jeu du dénigrement systématique, style « ils-elles se la coulent douce », « ils-elles ne sont pas vraiment malades » etc.. et être dans la suspicion de fraude.

    Ces deux attitudes engagent une conception de la nature de l'être humain. La première pense que les personnes veulent se réaliser dans leur travail et en retirer des satisfactions : si elles sont malades, c'est qu'elles souffrent au travail. Nous nous situons dans cette perspective.

    La deuxième croit que les personnes ne travaillent que parce qu'elles y sont contraintes et qu'elles n’attendent rien de leur travail : si elles sont absentes, c'est qu'elles fraudent...

    Qu'est ce qui fait qu'un-e fonctionnaire territorial-e va s'impliquer dans son travail et qu' il/elle  ne va pas être absent-e ? Et s'il y a des absences comment appréhender leurs causes ?

    Quelle est la situation à la ville de Gap ? Nous examinerons quatre points, le statut des fonctionnaires, leur temps de travail, le contenu de leur travail et la question du salaire.

    1 - Son statut : si elle est titulaire, la personne sera plus sécurisée.

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris) nous constatons  :

    - Le recours systématique à du personnel d'intérim du Centre de gestion : ceux-ci sont payés à la journée et subissent des mois incomplets.

    - Il reste du personnel contractuel notamment dans la communauté d'agglomération.

    2 – Son temps de travail : s'il/elle a des horaires fixes, il/elle sera stabilisé-e; s'il/elle peut choisir d'avoir un temps partiel à 80% et à 90% rémunéré correctement, il/elle pourra travailler et élever ses enfants. Si il/elle peut choisir son heure d'arrivée et de départ, il/elle pourra habiter hors Gap et cesser d'être la cause des "embouteillages"...

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris) on constate :

    - La multiplication des horaires coupés : le/la salarié-e précaire vient travailler 3 fois 1h ou 2 h par jour.

    - Un temps de travail qui est changé arbitrairement et successivement dans certains services comme à l’État civil et au guichet unique.

    - Que la possibilité d'avoir un temps partiel rémunéré correctement a été supprimée.

    - Les horaires sont rigides

    3 – Le contenu de son travail : s'il-elle aime ce qu'il-elle fait, n'est pas harcelé-e par un supérieur hiérarchique ou par un-e élu-e qui fait régulièrement le point sur ses tâches, est formé-e à sa demande, a une progression salariale, est reconnu-e pour ses compétences : il/elle ne sera pas absent-e.

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris) :

    - Les promotions ne sont pas claires et les critères subjectifs.

    - Les formations sont de moins en moins possibles (la compression du personnel entraîne un déséquilibre chaque fois qu'une personne part en formation).

    - Les services tournent à flux tendus : ceci entraîne parfois des exigences de la part des chefs de services irréalisables pour les salarié-es.

    - Le personnel est parfois dénigré par les chefs (H ou F) de services et par les élu-es. (Il y a actuellement des problèmes importants dans les EPHAD)

    4 – Les salaires : ils ne sont pas très élevés pour les catégories les plus basses, mais ils peuvent être améliorés par des primes.

    Or à la ville de Gap (CCAS et Communauté d'Agglo compris):

    - La prime de fin d'année qui était égale au SMIC n'a jamais été re évaluée et les contractuel-les ne la perçoivent qu'au bout de 5 ans.

    - Certain-es salarié-es n'ont pas de véhicules de fonction et se déplacent avec leur propre véhicule : ils/elles ne sont pas indemnisé-es.

    - Participation forfaitaire à la mutuelle santé : la ville de Gap n'y participe pas alors que le conseil départemental par exemple participe à hauteur de 10€ nets par mois. Dans le privé la participation est obligatoire.

    Le plan de Lutte contre l'Absentéisme ajoute à la dégradation des conditions de travail. Il met inéxorablement le feu aux poudres !

    Il veut traquer les absences abusives à l'intérieur de la catégorie des arrêts maladie ordinaires. Il jongle entre le flicage et la menace (suppression des indemnités), entre la délation encouragée et l'écoute (cabinet privé qui répondra au téléphone). S'il n'est pas dans l'illégalité, il est dans la suspicion et la répression systématique.

    Roger Didier, sous le prétexte de faire des économies, lutte contre les avantages acquis, multiplie les mises au placard, ne remplace pas le personnel sortant ou malade. Il n'a pas confiance dans son personnel, à part à quelques proches qui multiplient les fonctions. Ses remèdes pour lutter contre l'absentéisme vont aggraver la situation actuelle. Nous ne pouvons l'admettre !

     

    Joël Reynier , conseiller municipal et Communautaire « tous Capables Gauche »