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  • La branche famille fragilisée, l’universalité menacée

    jeudi 29 septembre 2016[]

    Modulation des allocations familiales

    Pour l’UNAF, la modulation des allocations familiales n’est rien d’autre qu’une mise sous conditions de ressources des allocations familiales mettant ainsi fin au principe d’universalité.

    Cette mesure porte spécifiquement atteinte aux familles nombreuses alors que leur pouvoir d’achat est déjà amoindri par la charge d’enfants. Elle porte atteinte à ces familles qui sont les plus contributrices à la solidarité nationale par leurs cotisations et leurs impôts avec, à terme, un risque de rupture du pacte social.

    L’universalité s’applique aussi à l’assurance maladie : on cotise selon ses ressources et l’on reçoit selon ses besoins. Cette mesure ouvre une brèche dans l’ensemble du système de protection sociale, d’abord les allocations familiales et ensuite les remboursements de santé modulables selon les ressources.

    La mise sous conditions de ressources des allocations familiales a été présentée comme une mesure de justice sociale mais il n’y a pas eu de redistribution vers les familles plus modestes. Pire encore, sur les réformes intervenues en 2014 et 2015 pour les prestations familiales, l’UNAF tient à souligner que, sur 9 millions de familles avec enfants, ce sont 3,2 millions de familles, qui sont perdantes. Toutes ces familles ne sont pas aisées : 1,92 millions de familles (soit 60 %) sont issues des classes moyennes ou pauvres. Parmi les familles pauvres -vivant en dessous du seuil de pauvreté- 160 000 familles sont perdantes.


    La réforme du congé parental : des alertes de l’UNAF, qui tendent malheureusement à se confirmer dans les faits.

    Rappel de la position de l’UNAF

    L’UNAF a marqué son opposition à cette réforme du congé parental car :
    - Cette réforme réduit le droit des centaines de milliers de familles.
    - Elle augmente encore les besoins en mode de garde alors qu’il manque déjà 350 000 places d’accueil.
    - Elle complique l’accès au congé parental et à son indemnité car les deux parents devront remplir les conditions (ancienneté et durée de cotisation).

    Parmi les autres sujets abordés, l’UNAF a précisé que le financement de la branche est d’ores et déjà fragilisé. L’association a pointé les conséquences de la diminution tendancielle de la part des recettes de la CNAF assise sur les salaires et comment éviter qu’elle ne fragilise à terme la politique familiale.

    - Pour la branche famille, le pacte de responsabilité et de solidarité (2014-2017) s’est traduit, en 2015, par la baisse du taux de cotisation employeur de 1,8 point pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, puis, à partir du 1er avril 2016, cette baisse a été étendue aux salaires inférieurs à 3.5 SMIC.

    Voir l’audition de l’UNAF

  • En onze ans, le nombre de SDF augmenté de 50%

    Institut national de la statistique et des études économiques

    Selon une étude de l’Insee et de l’Ined le nombre des SDF a progressé de près de 50% entre 2001 et 2012.

    En 2012, il y avait ainsi 140 000 sans abris en France.

    - un quart d’entre eux travaillent

    - 10% ont fait des études après le bac

    Dans les agglomérations de 20 000 habitants ou plus, le nombre de sans-abris dans ces villes a progressé en onze ans de 58%, et la progression du nombre d’enfants a été plus rapide que celle du nombre d’adultes (respectivement 85% et 49%).

    Au cours d’une semaine de collecte, 103 000 adultes ont utilisé les services d’hébergement ou de distribution de repas. Parmi eux, 81 000 sont sans domicile (80 %) ; les autres bénéficiaires sont soit locataires ou propriétaires de leur logement (11 %), soit dans une autre situation sans logement personnel (9 %). Ces derniers peuvent alors être hébergés par un tiers (famille ou connaissance), occuper un squat, ou louer une chambre d’hôtel.

    Le nombre de sans-domicile en 2012 n’est pas directement comparable à celui de l’enquête Sans-domicile de 2001. En effet, en 2012, le champ de l’enquête a été élargi, avec notamment la prise en compte des bénéficiaires de distributions de petits-déjeuners. Si l’on se limite aux mêmes types de services qu’en 2001, le nombre d’adultes sans-domicile dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants a progressé de 44 % entre 2001 et 2012.

    Parmi les 81 000 adultes sans-domicile usagers de ces aides, 47 % sont de nationalité française, 18 % sont des étrangers non francophones, 35 % sont des étrangers francophones. Un cinquième des sans-domicile étrangers sont nés en Europe (22 %). La part des étrangers parmi les sans-domicile est ainsi passée de 38 % en 2001 à 53 % en 2012. Elle est près de neuf fois plus élevée que dans la population de France métropolitaine. Cette hausse s’explique en partie par l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile qui n’ont pas de place dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) et s’orientent donc vers les services d’aide aux sans-domicile.

    Les 81 000 adultes sans domicile usagers des services d’aide étaient accompagnés de 30 000 enfants. En incluant les 8 000 personnes sans-domicile des communes rurales et des agglomérations de moins de 20 000 habitants et les 22 500 personnes dépendant du dispositif national d’accueil des étrangers (essentiellement les CADA), on estime qu’environ 141 500 personnes étaient sans-domicile en France métropolitaine. L’augmentation depuis 2001 est de l’ordre de 50 %. La suite de l’étude porte uniquement sur les 66 300 adultes francophones sans-domicile des agglomérations d’au moins 20 000 habitants.

    Etude de l’INSEE

  • Pour une convergence sociale, écologiste et humaine dans les Hautes Alpes

    Appel citoyen

    Femmes et hommes révolté-e-s face aux crises sociale, environnementale et sociétale,  animé-e-s du désir de ne plus nous taire, engagé-e-s ou non dans les mouvements associatif, syndical, spirituel ou politique : construisons une convergence sociale, écologiste et humaine dans les Hautes Alpes

    Le quotidien est de plus en plus précaire et violent. Le pillage des ressources naturelles, la pollution de l'air et de l'eau, dégradent sans cesse davantage nos conditions de vie. La démocratie est menacée par des lois liberticides, par la violence d'un système basé sur le profit à court terme qui asservit les individus et les peuples.

    Pour transformer nos craintes et nos doutes en force : nous devons agir ensemble !

    Depuis plusieurs mois, le mouvement social pour refuser la "Loi travail" a permis la convergence des luttes et l'émergence d'une large majorité contre l'entêtement du président Hollande, du gouvernement Valls et de la majorité socialiste de l'Assemblée nationale. Alors qu'ils restent sourds et n'entendent pas ce que demande le peuple, la droite et l'extrême-droite proposent d'aller encore plus loin dans l'austérité, la précarisation et la disparition des droits fondamentaux.

    Face à la résignation et à la peur, partout, et aussi dans notre département, nous sommes nombreux-ses à lutter et à construire des alternatives concrètes : économiques, écologiques, sociales et culturelles.  De nos villages à la planète, nous sommes engagé-e-s pour inventer un développement basé sur les besoins  des humains,  le partage et la solidarité.

    Face à ceux qui ne se préoccupent que de leur carrière politique, nous sommes tous porteurs de solutions. Alors rencontrons-nous, osons investir le champ politique et proposons une véritable rupture !

    Par cet appel, nous voulons bâtir un espace citoyen, où notre diversité sera une force, où chacun aura sa place, pour enfin donner la priorité à l'humain et construire une alternative, démocratique, écologiste,  pacifiste et solidaire. Alors défendons nos valeurs, bâtissons un autre projet de société et convenons ensemble de la façon de choisir nos candidats pour siéger à l'Assemblée Nationale.

    L'urgence de la situation nous invite plus que jamais à l'audace, à la créativité et au rassemblement.

    Retrouvons-nous le Samedi 15 Octobre

    à 15h à la manutention à Embrun

    pour une première rencontre départementale.

     

    Les 65 premiers signataires :

    Agnès Antoine (La Roche de Rame) , Leo Artaud (communiste écologiste indépendant), Karine Banderier (institutrice, Embrun), René Baridon, Thierry Baud (co-porte-parole EELV 05), Jean-Luc Blanchard (Veynes), Lionel Blanchard (cheminot, militant associations culturelle et pacifiste), Karine Briançon (Saisonnière, le Dévoluy), Jean-Pierre Castex (Ensemble 05, la Bâtie-Neuve), Michel Caussemille (Pcf, Trescléoux), Amélie Chamoux (comédienne), Olivier Chamoux (citoyen engagé, Sigottier), Marie Chantal (Pcf,Trescléoux), Stéphane Charabot (syndicaliste), Laétitia Coduri (Briançon), Sophie Colley (infirmière), Bernard Derbez (EELV05, Gap), Anne-Chantal Descamps (écologiste, Embrun), Claire Desert (Briançon), Benoit Ducos (Briançon), Claude Durel, Jérôme Emmanuel (co-secrétaire départemental du Pcf), Jean-Claude Eyraud (militant associatif et mutualiste), Laurent Eyraud-Chaume (porte-parole Ensemble 05, Veynes), Marie-Hélène Ferraina Ponsart (conseillère municipale de Briançon), Paule Fonquernie, Florence Gaillard (militante pour le défense des services publics, La Grave), Franck Gatounes (conseiller municipal et communautaire de Veynes), Maryse Giuglaris (Pcf, la Motte en Champsaur), Antoine Guardabascio (Pcf, Gap), Catherine Guigli (adjointe communiste à Briançon), Catherine Guilmaille (retraitée, Briançon), Romain Janin (technicien environnement, Queyras), Gérard Ladoux (militant association humanitaire, Embrun), Evelyne Lamontagne (militante pour l’accueil des migrant-e-s), Marie-Odile Lannoy (défense des droits des réfugié-e-s, Gap), Arnaud Leris, Pierre Leroy (maire de Puy St André, président du pays Grand Briançonnais), Jean-Paul Leroux, Christel Manz (syndicaliste, enseignante, La Roche des Arnauds), Mayo Maravillas (infirmière), Bernard Mascarelli (Pcf, Gap), Nathalie Mayaudon (co-secrétaire Fédérale Pcf 05), Dominique Moulin (directeur d’école, adjoint à Guillestre), Marie-Christine Mouraret (Juriste, conseillère municipale de Veynes), Jean-Pierre Niermont (Briançon), Dr Pascal Pasquini Di Barbieri (vétérinaire, Pg, Laragne), Patrick Pernin (maire de Rambaud), Françoise Perroud (Gap), Gilbert Piussi (retraité du bâtiment, militant Pcf et associatif), Benoit Pironneau (Briançon), Marie Pistono (musicienne, comptable, La Faurie), Ginette Planes (syndicaliste et militante association humanitaire), Madeleine Poggionovo (assistante sociale, Pcf), Michel Pons (Ensemble 05, Manteyer), Alice Prud’homme (masseur-kiné, conseillère municipale l’Argentière, militante contre la THT), Joël Reynier (conseiller municipal de Gap), Annette Rit (retraitée, Ensemble, Gap), Richard Sadok (pacifiste, Embrun), Etienne Trautmann (guide de moyenne montagne), Roland Trillat (Embrun), Annie Verhille (front de gauche, Guillestre), Christian Verhille (retraité), Pierre Villard (responsable associatif, pacifiste), Claude Weisman (militant associatif)

     

    Vous pouvez signer ce texte (ou le faire signer) via laconvergence05@gmail.com en précisant vos prénoms, noms, et éventuellement vos types d’engagement, professions et localité.

  • Conseil communautaire du 23 septembre: question orale

     

    Mr le président,

    A peine 2 mois nous sépare de l'échéance.

    Aujourd'hui nous avons aucune information, aucune étude sur la mise œuvre de la nouvelle communauté d'agglomération.

    Nous souhaiterions avoir des renseignements suite au schéma adopté en commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), en ce qui concerne les compétences obligatoires ou facultatives, la fiscalité, le calendrier des réunions ou groupes de travail et savoir si les élus que nous sommes, vont êtres associés à cette réflexion et mise en place pour le 1er Janvier 2017...

     

    Joël Reynier,conseiller communautaire

    Groupe "Tous capable G.AU.C.H.E."