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ENSEMBLE 05 - Page 629

  • L'ARGENTIERE-LA-BESSE Aciéries de Provence : 46 emplois conservés sur 59


    0908221243_6a09e05a-9ca2-11de-bfa4-04ac0c1a084c.jpg[435x-1].JPGpar La Rédaction du DL | le 20/11/09

     

    l'argentière-la-bessée

    Mise en redressement judiciaire depuis le 14 septembre dernier, la Société coopérative ouvrière de production (Scop) qui exploite les Aciéries et fonderies de Provence (AFP) ne sera pas liquidée. Un repreneur jugé "crédible" par le tribunal de commerce s'est manifesté pour relancer l'activité industrielle de l'usine argentiéroise de métallurgie. Il s'agit d'Usis entreprise, une Scop également, basée dans les Bouches-du- Rhône et qui était jusque-là, client et fournisseur des AFP.

    "Une bonne nouvelle"

    « Usis est une entreprise de mécano soudure », précise Mathieu Odaimy, le gérant d'Usis. « Donc forcément pour nous, ce rapprochement avec les AFP, c'est une bonne nouvelle car il va nous permettre de rayonner plus largement sur la production des pièces : de la matière brute jusqu'à l'usinage. Les clients vont être ravis car ils vont gagner du temps sur les délais ».

    Un plan de reprise de 2,5 millions d'euros

    Pour faire repartir les AFP, Usis entreprise a présenté un plan de reprise de 2,5 millions d'euros : 1 million d'euros pour combler le passif et rembourser les créanciers ; 1,5 million d'euros de fonds de roulement pour approvisionner la trésorerie et relancer la machine économique.

    Cette reprise s'accompagne, sans surprise, d'un plan de restructuration des AFP : pour le moment, 46 emplois sont sauvegardés et 13 sont supprimés sur les 59 que comptait la Scop argentiéroise au moment du dépôt de bilan. « C'est un choix délicat, mais en situation de crise, il faut être prudent. Je ne sais pas encore qui restera ou pas : c'est le mandataire judiciaire qui, après étude de notre projet, annoncera les licenciements, malheureusement. Mais j'espère que cette situation ne sera que temporaire et que, dès 2010 ou 2011, nous pourrons récupérer les emplois supprimés », avance Mathieu Odaimy.

    "Il y a du potentiel"

    Mais comment le nouveau gérant compte remettre à flot une usine qui a perdu 40 % de ses commandes en 2008 ? « Il y a du potentiel ici, il suffit de l'exploiter et d'appliquer le projet que nous avons élaboré : la priorité c'est de retrouver un niveau de qualité correct. Puis il faut remettre de l'ordre et de la rigueur en interne, rassurer les principaux fournisseurs, chercher des nouveaux clients dans le secteur du nucléaire et pas seulement sur les marchés pétroliers, travailler le tissage entre les clients d'Usis et des AFP. Ensuite, dans quelques mois, nous nous tournerons vers la recherche-développement. »

    La bonne image des AFP

    Détail symbolique mais important, Mathieu Odaimy a décidé de conserver le nom AFP « par respect pour Robert Claverin (ndlr, l'ancien PDG de la Scop récemment décédé), par respect aussi pour les gens qui travaillent sur ce site depuis de nombreuses années et parce que les AFP jouissent d'une bonne image auprès des clients ».


    Yoann GAVOILLE
    Paru dans l'édition 05A du 20/11/2009
  • Finances locales

    Gap.jpg45% des maires et 43% des présidents de communautés prévoient une détérioration des finances de leur collectivité, selon le Baromètre financier 2009

    Bien que le sondage du Baromètre financier 2009 ait été réalisé du 24 août au 4 septembre 2009 (1), donc avant que soit connu le projet de réforme de la taxe professionnelle, interrogés sur l’évolution des finances, dans les trois prochaines années, les maires et les présidents de communautés se sont montrés beaucoup plus pessimistes que les années précédentes.
    Selon le Baromètre, mesuré par l’Institut CSA et à l’initiative de la Caisse d’Epargne et de l’Association des maires de France, ils sont respectivement 45% (maires) et 43% (présidents) à prévoir une détérioration des finances de leur collectivité ou établissement (contre 36% et 34% en 2008). Les maires et les présidents de communautés s’inquiétaient cependant déjà des conséquences de la réforme de la taxe professionnelle sur leurs budgets locaux. Cette crainte est d’ailleurs particulièrement sensible chez les présidents de communautés (54%) notamment chez les présidents de communautés à TPU (taxe professionnelle unique) (66%) et les présidents de communautés d’agglomération (75%), dont la taxe professionnelle constitue la première ressource.
    Aussi, selon les intentions déclarées, les élus devraient modifier cette année leurs priorités en matière de gestion financière. Le choix des maires, qui sont en début de mandat, se porte sur le développement des investissements qui atteint 52% (+10 points par rapport à 2008) et ce développement des investissements se place désormais au premier rang devant l’objectif de préservation et de développement des services rendus. Du côté des présidents de communautés c’est exactement l’inverse puisque le rôle d’investisseur local plébiscité en 2006 (60%) n’a cessé, depuis, de perdre de l’importance et poursuit sa baisse pour passer sous les 40% cette année (39%). La préservation et le développement des services rendus demeurent l’objectif premier pour les élus communautaires au détriment des investissements. Les présidents orientent leurs décisions dans un cadre plus contraint avec un objectif de stabilisation de la pression fiscale.
    Avec une progression de 10 points (46% contre 36% en 2008), le secteur de la voirie constitue pour les maires le premier domaine nécessitant des besoins d’investissement. Les dépenses d’investissement en matière de collecte et de traitement des ordures ménagères connaissent une forte progression notamment pour les maires. Ils sont désormais deux fois plus nombreux qu’en 2008 à juger nécessaire le développement des investissements en matière d’ordures ménagères (17% contre 9% en 2008).
    Pour la première fois les maires comme les présidents de communautés démontrent leur volonté d’investir dans des projets générant des économies d’énergie (18% pour les présidents et 14% pour les maires), signe de la démarche des élus à inscrire leurs investissements dans le développement durable.
    La raréfaction des subventions constitue pour les maires (à 49%) le principal frein à l’investissement. La réforme territoriale annoncée et son impact au regard des dispositions prévues en matière de financement croisés suscitent une vraie inquiétude.
    Les élus locaux jugent majoritairement le niveau d’endettement de leur collectivité comme satisfaisant (75% des maires, +16 points, et 69% des présidents, +18 points).
    L’une des tendances marquantes est l’inquiétude sur les marges de manoeuvre disponibles des élus puisque l’on constate une forte baisse de la part d’élus estimant pouvoir s’endetter davantage. Ils ne sont que 19% des maires (- 12 points) et 26 % des présidents (- 13 points) à envisager d’augmenter l’endettement de leur collectivité.

    (1) Le Baromètre financier 2009 des communes et des communautés est issu d’une enquête réalisée par téléphone du 24 août au 4 septembre 2009 auprès d’un échantillon représentatif de 521 maires et 104 présidents d’EPCI stratifiés selon la taille des collectivités et la région d’origine. Il est réalisé par le département Opinion Institutionnel de l’institut CSA.

  • Le quattro Vendredi 27 novembre à 20H30

    Venez découvrir les joies du classique avec

    cube.jpgAndré Bernard et l’Orchestre de San Remo

    N’oubliez pas que pour être tenu au courant de l’actualité de votre salle,

    vous pouvez rejoindre le Quattro sur Facebook à l’adresse suivante :

    www.facebook.com/lequattro


  • Mardi 24 novembre 2009 De 18h30 à 22h00 : Soirée Salle des Variétés à VEYNES


    «  Les Services Publics…    
    …aménagent le Territoire »

    - 18h30 : Projection du film - documentaire « Cheminots » en présence du réalisateur


    A l’initiative du Comité d’établissement des cheminots de la région PACA dans le cadre de son action culturelle, ce film documentaire long-métrage interroge l’histoire de l’entreprise et de ses valeurs et met en relief les conséquences des grandes mutations qu’elle connaît actuellement.
    Un train entre en gare de La Ciotat.
    Le berceau du cinéma est le point de départ d’un voyage à la rencontre de celles et ceux qui travaillent quotidiennement à «faire le train».
    Au fil de la découverte de différents sites ferroviaires et de la rencontre avec le travail et la parole des cheminots, l’évidence se révèle : le train a structuré un réseau, une communauté et un territoire. Sur les murs de gares ou d’ateliers, le cinéma révèle les traces de son histoire…
    Le train est porteur d’une certaine vision du «travailler et vivre ensemble». Le train fait société. Mais aujour-d’hui, à l’heure de la libéralisation économique et de l’ouverture à la concurrence, le réseau est divisé, les ser-vices et les métiers sont séparés. Le cinéaste Ken Loach explique combien la privatisation de British Rail en Grande Bretagne a été une catastrophe. Le Grand Résistant Raymond Aubrac souligne que la résistance face au recul progressif du Service public est l’affaire de la société toute entière. Les cheminots expriment leurs doutes et leurs espoirs, ils posent plus largement la question du travail et de son sens.
    Un film écrit et réalisé par Luc Joulé et Sébastien Jousse
    - 20h00 : Table ronde « Services Publics et aménagement du territoire » avec :

    o Christine NIVOU : Maire de Veynes, Conseillère Régionale
    o Jean Marc COPPOLA : Conseiller Régional
    o Philippe COTTET, Secrétaire général Union Départemental CGT 05
    o Francisco MURILLO, Secrétaire général Syndicat CGT des Cheminots de Veynes
    o Un représentant du CE des Cheminots PACA

    Suivie d’un débat avec la salle.

    - 21h30 : Apéritif de clôture
    Entrée gratuite ouverte à tous.

  • RECUP'EN SCENE

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