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ENSEMBLE 05 - Page 618

  • ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Étendu, le pôle universitaire de Gap réaffirme sa vocation "montagne"


    par La Rédaction du DL | le 14/12/09

    gap

    Avec sept formations proposées dans des domaines divers, près de 500 étudiants et de 200 professeurs, le pôle universitaire de Gap - antenne de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II - est loin de ses débuts, en 1992.

    Cette année-là, l'institut universitaire de technologie d'Aix-en-Provence crée un département "gestion des entreprises et des administrations" qu'il délocalise à Gap, et installe dans l'un des bâtiments de la caserne Reynier, située rue Bayard.

    De la salle "Charance" à la salle "Céüse"

    Aujourd'hui, c'est l'extension de ce pôle universitaire - qui depuis 1992 n'a cessé de se développer - qui sera inaugurée dans le 2e bâtiment des anciennes casernes Reynier. Plus particulièrement destinée à accueillir la formation "Métiers de la montagne", cette nouvelle partie offre notamment depuis janvier 2009 aux étudiants trois salles de 50 places, une salle de 100 places. Toutes portent les noms de montagnes environnantes. S'y ajoute, au rez-de-chaussée de l'extension, une bibliothèque universitaire dernier cri, visiblement appréciée des étudiants. Un laboratoire multimédia de 30 places, équipé pour Internet, l'audio et la vidéo, sera terminé en 2010.

    Reste encore dans l'extension une partie dont la rénovation n'est pas terminée et qui pourrait, à terme, accueillir l'institut de soins infirmiers. Au total, ce sont ainsi 1800 m² supplémentaires qui agrandissent le pôle de Gap d'environ 60 % de sa superficie précédente. Le tout, équipé pour les étudiants à mobilité réduite.

    De nouveaux locaux, pour une filière porteuse

    Ce nouvel espace donné aux étudiants de la filière "Métiers de la montagne" - qui sont une centaine aujourd'hui contre quarante en 2002, lorsque la première promo est sortie - témoigne de la vocation "montagne" du pôle universitaire gapençais. Un pôle qui accueille la seule formation en France se rapportant spécifiquement aux "Métiers de la montagne", et jugée comme "porteuse d'avenir pour les territoires de montagne" par le président du conseil général.

    « Elle comence à être connue et reconnue, parce que les étudiants font leur stage ailleurs en France ou même à l'étranger », explique Jean-Marie Grulier, coordinateur du pôle universitaire. Qui poursuit : « Depuis la chute des effectifs en Staps (sport), cette formation est devenue la deuxième à Gap, en nombre d'étudiants inscrits, après GEA.Elle propose une licence et un master complet avec trois spécialités : l'environnement, l'aménagement du territoire, et le tourisme. »

    Mais, au-delà de cette formation spécifique, ce sont toutes les formations proposées par le pôle de Gap qui sont ancrées dans l'environnement économique et social des Hautes-Alpes.

    REPÈRES
    Le CHANTIER
    de l'extension
    Le coût total du chantier d'extension (1800 m²) du pôle universitaire de Gap s'élève à 4 644 000 euros.
    Le conseil général des Hautes-Alpes a apporté un financement de 1 044 000 €, la Région de 1 193 000 €, l'Etat de 1 112 000 €, la Ville de Gap de 530 000 €.
    En outre, 819 686 € ont été octroyés par l'Europe (Feder).
    LEs formations
    proposées
    Dans le cadre de l'IUT :
    - DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations)
    - Licence professionnelle "maintenance des systèmes pluritechniques aéronautiques"
    - Licence professionnelle "activités et techniques de communication, mention multimédia internet webmaster"
    n Faculté des sciences économiques et de gestion
    - Licence (3e année) AES (gestion des entreprises, travail et ressources humaines)
    n Faculté des sciences du sport
    - Licence Staps
    (1ere et 2e année)
    - Licence professionnelle "gestion et développement des organisations, des services sportifs et de loisirs, métiers de la montagne"
    n Métiers de la montagne
    - Licence, master 1 et 2 "Métiers de la montagne".
    A noter, toutes les formations sont accessibles en formation continue.

    Adeline TAUPIN
    Paru dans l'édition 05A du 14/12/2009
  • Manifestation Internationale du 12 décembre


    By maximecombes

    Une Manifestation qui fera date.

    De 30 000 à 100 000 manifestants selon les sources. De l’avis de tou-te-s, beaucoup plus de 50 000. La place du lieu de départ était bondée, impossible de bouger. L’ensemble du cortège a mis plus d’une heure à s’élancer alors que nous partions sur une avenue large de 40 mètres minimum. C’est une manifestation qui fera date. Copenhague 2009 marque l’arrivée massive des mouvements sociaux dans la bataille climatique. C’est décisif. Il y aura un avant et un après Copenhague 2009.

    Partie du Bloc "System Change not Climate Change"

    Les militants des organisations du collectif Urgence Climatique Justice Sociale, arrivés en train ou en car ce samedi,  se sont principalement retrouvés dans le “bloc” ‘System Change, not Climate Change” aux côtés de la coalition internationale Climate Justice Now!, avec les Amis de la Terre Internationaux, la Via Campesina, Jubilee South, mouvements sociaux du Sud et du Nord, Climate Justice Action, etc… Avec une double exigence d’obtenir un accord à la hauteur des enjeux et ne comportant pas de fausses solutions, tout en remettant en cause le système productiviste et capitaliste à l’origine des dérèglements climatiques, problèmes environnementaux et inégalités sociales que nous connaissons.

    Comme beaucoup d’observateurs ont pu l’affirmer, le cortège était très festif et les dépêches, très alarmistes et inquiétantes, ne reflètent pas l’énergie de cette manifestation, et notamment des paysans, activistes, indigènes, syndicalistes des pays du Sud. Oui, quelques vitres ont été cassés et quelques pavés lancés, mais rien de bien méchant, et la police, et ses robocops surarmés et tendus, étaient bien les plus agressifs. Les gouvernements répressifs de nos pays (voir les dernières mesures répressives votés au Danemark) démontrent une nouvelle fois leurs refus de supporter une opposition démocratique et populaire aux politiques qu’ils mènent depuis des années et qui renforcent les dérèglements climatiques et les inégalités sociales.

    Urgence Climatique Justice Sociale bien représenté.

     

    Le sommet sur les changements climatiques mérite mieux que ça. Il reste une semaine de négociations et de pressions citoyennes – et notamment la mobilisation du 16 novembre à laquelle appelle le réseau Climate Justice Now – pour obtenir un accord contraignant, juste, à la hauteur des enjeux et sans fausse solution…

  • Pôle emploi

     

    logo-pole-emploi.gif[139x90].png5 tentatives de suicide en 3 semaines, négociations sur le stress en janvier

    jeudi 10 décembre 2009, par Isabelle Chasserant

    Après qu’une employée de l’agence Pôle Emploi de Six-Fours (Var) ait tenté de mettre fin à ses jours mardi, un CHSCT extraordinaire s’est tenu hier, mercredi, à Marseille. A la sortie de ce comité jugé très décevant, une intersyndicale prévue lundi après-midi permettra de “prendre des mesures”, notamment un possible mouvement de grève.

    Le même jour, direction et élus du personnel de Pôle emploi Ile-de-France ont convenu de convoquer également un CHSCT extraordinaire, vendredi 11 décembre, après les tentatives de suicide de trois conseillers dans la région.

    Au total, « cinq conseillers ont tenté d’attenter à leurs jours au cours des trois dernières semaines », a déclaré mercredi le directeur général de Pôle Emploi, Christian Charpy, soulignant qu’une négociation sur la prévention du stress et les conditions de travail serait entamée mi-janvier.

    Les syndicats tirent la sonnette d’alarme depuis des mois sur les risques que fait peser le stress lié à la mise en place de la réforme dans un contexte d’explosion du nombre d’inscrits lié à la crise.

    Lundi et mardi, plusieurs agences de Pôle emploi avaient fait grève dans le Val-de-Marne pour protester contre la réforme qui les oblige à être polyvalents et pouvoir, malgré des formations courtes, renseigner sans erreur un chômeur sur son indemnisation tout en facilitant sa recherche d’emplo

  • 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen

    A Gap, le 10 décembre 2009


    Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères

    A l’occasion du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, nous, les associations signataires de ce courrier, sommes réunies ce soir pour commémorer cet événement important à partir de la thématique de la situation du Sahara Occidental.

    Au nom des valeurs de la France, pays des Droits de l’Homme et de la liberté, nous vous demandons de bien vouloir porter toute votre attention sur Madame Aminatou Haidar, femme Sahraouie défenseure des Droits de l’Homme, actuellement en grève de la faim depuis 25 jours dans l’aéroport de Lanzarote, îles Canaries.

    Aminatou Haidar a été expulsée de El Aaiun, Sahara Occidental, le 15 novembre 2009, alors qu’elle revenait des USA où elle avait reçu le prix du Courage civil, de la Fondation John Train. Elle a reçu de nombreuses autres reconnaissances internationales pour le courage de son combat pour le respect des droits de l’homme dans son pays, et pour le respect du droit international du peuple à l’autodétermination sur sa terre et ses ressources.

    Elle n’a jamais changé de position malgré tortures, disparition et emprisonnements que les autorités marocaines lui ont fait subir pour ses opinions.

    Depuis 1975, le Sahara Occidental est occupé et administré brutalement par le Maroc. La condition du cessez le feu signée en 1991 sous l’égide de l’ONU était la mise en place du referendum d’autodétermination. Le Maroc défie le droit international depuis 18 ans en refusant de mettre ce référendum en place, et en faisant des proposition intenables qui n’ont pour effet que de maintenir le statut quo de la situation.

    200 000 Sahraouis survivent dans des campements de réfugiés dans le sud ouest algérien.

    Pendant ce temps les autorités marocaines pillent les ressources naturelles du Sahara Occidental en toute illégalité ( voir H. Corell, avis de 2002 au conseil de sécurité de l’ONU, et conférence de Pretoria en décembre 2008) et organisent violemment le génocide culturel et physique de la population Sahraouie, par l’envoi massif de colons marocains dans les territoires du Sahara Occidental occupé.

    La France des droits de l’Homme ne s’illustre pas dans ce dossier en soutenant le Maroc et en bloquant toute avancée visant au respect du peuple Sahraoui.

    Nous faisons appel à votre sensibilité d’humain pour soutenir Aminatou Haidar.

    Elle revendique de pouvoir rentrer dans son pays, ce qui est un droit international. Sa détermination est à la hauteur de la cause de son peuple.

    Elle a affirmé et nous la croyons qu’elle ne céderait pas devant cette injustice et rentrerait dans son pays vivante ou morte.

    Les années de détention dans des conditions non dignes de l’humanité lui ont laissé des séquelles, et sa santé est fragile, son entourage et les médecins attestent de pertes de conscience et de vision.

    Nous vous demandons de prendre position et de faire pression de toute urgence sur le Maroc pour qu’il restitue son passeport à Aminatou Haidar et lui permette de rentrer dans son pays, auprès de ses enfants et sa famille.

    Amnesty international 05, APSO (Amis du Peuple du Sahara Occidental), Mouvement de la Paix 05, Solidarité Maroc 05, les participants de la soirée.

  • Dialogue de sourds à Copenhague

    Communiqué Attac France, 10 Décembre 2009, de Copenhague



    Entre les pays industrialisés, prêts à enterrer le protocole de Kyoto, qui leur impose des contraintes particulières liées à leur responsabilité historique, et les pays du Sud et les petits États insulaires, qui veulent conserver le protocole, proposent des amendements pour une deuxième période d’engagement, entre 2012 et 2017, et lancent des appels terribles au monde et à l’ONU tout au long des réunions plénières.

    Entre les pays du Sud qui demandent des financements publics conséquents et les propositions sur la table, soit 10 milliards de dollars d’ici 2012, vécus comme une charité mal ordonnée, alors que les plus pauvres subissent déjà les conséquences du changement climatique.

    Entre les fanatiques du marché comme le ministre français Borloo, qui n’hésite pas à déclarer, « Puisque le marché a été choisi pour limiter les émissions de gaz à effet se serre, soit, alors allons-y à fond » et ceux qui pensent que la crise climatique est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux appétits infinis de la finance globale.


    Entre ceux, qui comme la délégation bolivienne affirment que la crise climatique n’est pas le problème mais le symptôme : «Si vous nous demandez si nous voulons vivre comme des américains ou des européens, la réponse est non. Non, parce que nous ne les aimons pas, mais parce que leur mode de développement est insoutenable. Voilà pourquoi nous devons changer de système. Il faut délivrer la «mère-terre» de l’esclavage»... et ceux qui souhaitent gérer la crise climatique comme une nouvelle opportunité ou une nouvelle providence.

    Le ciel est bas et le climat est lourd à Copenhague. Mais la parole des pays du Sud, omniprésente dans la conférence, relayée par les mouvements sociaux présents à Copenhague, ne peut plus être étouffée par les discours vides des pays riches.

    Attac France

    Copenhague, le 10 décembre 2009
    http://www.france.attac.org/spip.php?article10570