
administrateurs
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
DECLARATION DE J.CLAUDE EYRAUD, ADMINISTRATEUR DU CCAS
SUR L’AVENIR DU FOYER BELLEVUE
Le Foyer Bellevue est un établissement qui jouit depuis son ouverture d’une réputation quasi mythique au sein du département et de la population gapençaise. La longueur permanente de sa liste d’attente ne peut que l’attester.
Sa situation avec vue et soleil, ses jardins d’hiver et d’été récents, l’entretien permanent de ses locaux, la possibilité de personnalisation des logements, ses prix de journée modulables et relativement raisonnables en font un lieu de vie familial très convivial, apprécié tant par les résidents que leurs familles.
L’annonce de sa fermeture à échéance 2O15, pour des raisons restées jusqu’à présent extrêmement floues, a provoqué stupeur, incompréhension et colère chez bon nombre de Résidents, familles et chez l’ensemble du personnel.
N’y a-t-il pas incohérence entre les formations répétées du personnel sur « la maltraitance des personnes âgées » et cette décision abrupte qui obligera les plus valides à quitter leur lieu de vie, à faire une croix sur la souplesse du Foyer et à liquider leurs meubles pour intégrer une chambre dépersonnalisée qui leur coûtera sans doute plus cher ? Une réflexion de fond s’impose.
En tant que Conseiller Municipal de la Ville, Administrateur du CCAS et parent proche d’un Résident, je souhaite :
1° - avoir la liste exhaustive des normes et raisons précises qui motivent une telle décision.
2° - être associé de très près à l’étude de ce dossier.
Madame COLEGNO, messieurs PIOT Jean-Louis et EYRAUD Michel, membres du Conseil de la Vie Sociale du Foyer Bellevue partagent mon avis et se joignent à moi dans cette démarche.
mercredi 8 septembre 2010
Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.
Réunies le 8 septembre 2010 elles décident de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition.
Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions.
Avant le débat au Sénat elles décident de faire du jeudi 23 septembre une grande journée de grèves et de manifestations dans tout le pays.
Le 8 septembre 2010
Le jeudi 9 septembre après-midi le conseil d’administration de l’OPH 05 se réunit afin d’approuver le plan stratégique du patrimoine.
Celui-ci constitue un élément obligatoire et préalable à la rédaction de la convention d’utilité sociale (CUS) instituée par la loi Boutin de 2009 qui doit être conclue avec l’état.
Tout laisse à penser que cette convention pourrait avoir des conséquences grave pour les locataires.
En effet chaque logement sera classé en fonction de « sa qualité, de son attractivité et de son positionnement sur le marché local de l’habitat » cela signifie que les loyers HLM pourraient être fixés en fonction de critères marchands et non plus dans l’objectif de répondre aux besoins de logement des petits revenus.
Les administrateurs CGT et INDECOSA CGT seront vigilants et sont très réservés sur l’élaboration de la convention d’utilité sociale (CUS) qui risque d’accélérer les hausses de loyers.
Ils souhaitent qu’elle soit expurgée des éléments les plus négatifs.
D’autres part, ils ont pris connaissance avec stupéfaction du projet du gouvernement consistant à prélever sur les organismes HLM 340 millions d’euros par ans.
Ce prélèvement viendrait se substituer pour ce montant aux financements de l’état pour le logement social.
Cette mesure s’ajoute à la diminution régulière des aides à la pierre depuis plusieurs années.
Cette ponction annoncée, qui représente, plus de 2% des loyers collectés en 2010, constituerait un véritable hold up sur les moyens du logement social.
Les administrateurs CGT et INDECOSA CGT proposeront qu’une délibération du CA soit prise demandant solennellement au gouvernement et au parlement de revenir sur ce projet inéquitable et contre productif.
GAP le 8 Septembre 10