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ENSEMBLE 05 - Page 538

  • Conseil municipal ville de Gap du 24 septembre

    Gap.jpgLire et télécharger le compte rendu de la séance générale de 18h15.

  • Conseil municipal ville de Gap du 24 septembre

    Gap N°1.jpgLire et télécharger le compte rendu de la séance de 14h sur l'intercommunalité.

  • Retraites

    12 OCTOBRE 2010… et après

    Pour nos Retraites Public et Privé :

    Tous EN GREVE !

    Tous DANS LA RUE !


    73% des français refusent la contre réforme du gouvernement sur les retraites. Le 24 juin, le 7 septembre, le 23 septembre, des millions de salariés se sont mis en grève et ont participé aux manifestations à l’appel de l’intersyndicale. Le 2 octobre la mobilisation s’est encore élargie…

    Face à cela le gouvernement joue le mépris et refuse d’entendre ce qui s’exprime à travers tout le pays :


    8RETRAIT DE LA CONTRE-RÉFORME GOUVERNEMENTALE

    8OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS POUR UNE AUTRE RÉFORME DES RETRAITES


    Depuis plus de 6 mois, les organisations syndicales proposent des solutions alternatives pour préserver et améliorer notre système de retraites et pour assurer son financement. Les richesses produites par les salariés doivent aller vers le progrès social et non vers la spéculation. C’est ce choix là que refuse le gouvernement. La France est assez riche pour assurer une retraite digne, à 60 ans pour tous, pour prendre en compte la pénibilité et les carrières longues par un départ anticipé.


    A CE JOUR, RIEN N’EST JOUÉ


    La pression populaire doit encore s’amplifier à l’occasion de la journée d’action organisée le 12 octobre 2010. Partout dans le public comme dans le privé, décidons de la grève.


    A GAP MANIFESTATION 10h00

    Esplanade du Conseil Général

    Arrivée au Rond Point de l’Europe suivi d’un pique-nique


    D’ici là, réunissons nous partout sur nos lieux de travail, en Assemblées Générales pour décider et organiser les suites du mouvement. Partout, mettons en débat la reconduction de la grève dès le 13 octobre si le gouvernement continue à rester sourd aux revendications.

    Gap, le 04.10.2010

  • Hold up sur le logement social

    RESOLUTION du Congrès de l’Union sociale pour l’habitat

    lundi 4 octobre 2010



    Congrès de l’Union sociale pour l’habitat - Strasbourg 28-29-30 septembre 2010

    - RESOLUTION -

    Le Congrès, réuni à Strasbourg, s’oppose unanimement à la taxe d’1 milliard d’euros sur 3 ans que l’Etat veut mettre en place sur les loyers des organismes d’Hlm.

    Dans le même temps, le budget de l’Etat passera de 630 M€ en 2010 à 500 M€ en 2011 et 400 M€ en 2013 selon le Projet de Loi de Finances. En réalité, avec le prélèvement annuel de 340 M€, l’Etat ne paierait plus que 160 M€ en 2011 et seulement 60 M€ en 2013. Les aides à la pierre seraient donc largement payées par le logement social et ses locataires, et non plus par la solidarité nationale.

    Cette taxe sur les loyers s’élèverait à 240 euros par logement sur 3 ans, et elle ne pourrait que se répercuter sur l’offre nouvelle pour ceux qui attendent un logement et sur le niveau de service pour les locataires.

    Elle remettrait en cause les objectifs sur lesquels les organismes étaient prêts à s’engager dans le cadre des Conventions d’Utilité Sociale aux côtés des collectivités territoriales.

    Cette taxe sur les loyers Hlm entraînerait une diminution de la production de 60000 logements sur 3 ans avec des conséquences sur l’emploi et le bâtiment. Ce sont 10 milliards d’euros de travaux qui ne seraient pas engagés.

    Le Congrès demande solennellement au Parlement de revenir sur cette mesure qui figure dans le Projet de Loi de Finances pour 2011.

     

    Logement


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  • 10 stratégies de Manipulation

    Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

    > 1/ La stratégie de la distraction

    > Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    > 2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    > Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

    > 3/ La stratégie de la dégradation

    > Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

    > 4/ La stratégie du différé

    > Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

    > 5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

    > La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    > 6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

    > Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

    > 7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

    > Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    > 8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

    > Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

    > 9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

    > Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

    > 10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

    > Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.