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ENSEMBLE 05 - Page 542

  • Retraites

    manif_23_09_2010.jpgC'était encore plus fort que le 7 septembre. Nous étions 4100 manifestants dans les Hautes Alpes ( 3400 le 7 septembre) et 3 millions dans tout le pays ( 2,7 millions le 7 septembre).
    Le gouvernement communique pour laisser croire à une baisse de la mobilisation. Basse manoeuvre qui masque mal son embarras face à la montée et à l'enracinement de la mobilisation ! Quels crédibilité donner aux chiffres gouvernementaux. A Paris les syndicats dénombrent 300 000 manifestants : la police 35 000. A Marseille 220 000, la police 22 000. C'est se moquer du monde !
    Ne nous laissons pas impressionner par la propagande officielle du gouvernement. Nous étions plus nombreux et chaque mobilisation monte en puissance ...3400-manifestants-dans-les-rues-de-la-capitale-douce.jpg


  • Communiqué de la CCAS

    Les activités sociales des énergéticiens et leur mode de financement, le 1%, font une nouvelle fois l’objet d’une campagne médiatique largement orchestrée. S’appuyant sur un prolongement des investigations de la Cour des comptes, cette opération dont les éléments sont déjà connus depuis 2005, vise une remise en cause radicale de nos organismes.

    Les mises en examen de personnes physiques et demain peut être de la CCAS en tant que personne morale, la lettre du ministre Jean-Louis Borloo aux fédérations syndicales, et les attaques du 1% dissimulées dans la loi NOME sont les autres facettes de cette manœuvre.

    La presse fait état d’un relevé provisoire confidentiel de la Cour des comptes sur lequel nous ne sommes pas légalement autorisés à communiquer. Nous questionnons forcément le fait que certains journaux aient ces informations. Ces accusations portées contre la CCAS et le Comité de coordination des CMCAS, s’inscrivent dans une continuité des attaques récurrentes contre le statut des agents des Industries électriques et gazières. Elles prennent donc un écho particulier dans la période de mobilisation sociale que traverse le pays.

    Depuis 60 ans, nos organismes font la preuve d’une gestion possible et originale par les salariés eux-mêmes. Les activités sociales c’est 6 millions de repas, 65.000 familles qui utilisent l’été 250 centres de vacances, 40.000 enfants qui partent en colonie chaque année, 1.500 spectacles vivants produits dans les centres de vacances.
    Le mode de financement original de ces activités sociales représente moins de 500 millions d’euros pour 620.000 bénéficiaires soit 806 euros par personne. Il est soutenu par les 60.000 personnes qui ont déjà signés, en moins de deux mois, la pétition en faveur du maintien du 1%.

    Comme dans tout grand projet, notre volonté de développement des activités sociales et les évolutions nécessaires ont appelé des investissements élevés. La situation financière actuelle est la résultante d’une transformation de fond et de notre volonté d’améliorer les services rendus aux bénéficiaires. Sous l’égide d’un pilotage resserré, un plan de retour à l’équilibre budgétaire est prévu dès 2011.

    Notre engagement en faveur d’activités sociales de qualité ne faiblit pas. Nous défendons un modèle qui apporte depuis de nombreuses années une véritable valeur ajoutée sociale aux entreprises des IEG, à leurs personnels, actifs et retraités, et à leurs familles.

    Communiqué des Présidents des Organismes des IEG

    Montreuil, le 20 septembre 2010



  • Retraites

    Travailleurs saisonniers, les « grands perdants » de la réforme

    Dans les Hautes-Alpes, le tourisme représente 80 % du PIB. Mais il n’y a pas d’activité touristique sans saisonniers. Or, ceux-ci vivent de plus en plus dans une insécurité sociale avec comme perspective de percevoir une retraite a minima, compte tenu du morcellement de leur activité. Photo Le DL/Archives

    Dans les Hautes-Alpes, le tourisme représente 80 % du PIB. Mais il n’y a pas d’activité touristique sans saisonniers. Or, ceux-ci vivent de plus en plus dans une insécurité sociale avec comme perspective de percevoir une retraite a minima, compte tenu du morcellement de leur activité. Photo Le DL/Archives

    Ils génèrent quelque 146 milliards de chiffre d’affaires et pourtant ils pourraient être les oubliés de la réforme des retraites. Les amendements déposés en leur faveur par le député haut-alpin Joël Giraud (PRG) ont été retirés par le gouvernement. Les saisonniers pluriactifs ou poly-pensionnés, puisqu’il s’agit d’eux, sont-ils appelés à « être les grands perdants » de la réforme, ainsi que le craint Joël Giraud.

    « Ces salariés sont fortement désavantagés et la règle des 25 meilleures années n’arrange pas les choses ». Et de préciser : « La méthode de calcul utilisée pour la retraite des poly-pensionnés est défavorable par rapport à celle qui s’applique aux personnes ayant toujours relevé du même régime. Elle s’appuie sur les 25 meilleures années mais à l’intérieur de chacun des régimes auxquels les salariés pluriactifs ont été affiliés. Elle est fatalement minorée dans chacun d’eux, du fait d’une durée d’assurance incomplète et, surtout, d’un début de carrière tirant artificiellement vers le bas le salaire annuel moyen de référence du premier régime d’affiliation ».

    Un régime de retraite défavorable

    « Le revenu annuel d’un saisonnier étant le plus souvent constitué d’une succession de contrats, les saisonniers pluriactifs souhaitent que leur retraite prenne en compte les courtes périodes d’activité ainsi que les périodes d’inactivité entre deux saisons de travail. Le tourisme, la restauration, l’agriculture sont autant de secteurs d’activité qui ont besoin de ces travailleurs, qui font le choix de travailler de façon irrégulière, soit à certaines périodes de l’année, soit lorsque l’occasion se présente. Ils représentent une force de travail indispensable », argumente le député dans son amendement.

    « Or, ces personnes doivent travailler 200 heures au cours du trimestre, sous le même régime, pour que leur droit à la retraite soit validé. Elles ont donc beaucoup de mal à rassembler le nombre de trimestres nécessaires pour une retraite à taux plein. » Le parlementaire demandait de « mettre fin à cette injustice en définissant une convergence entre les règles des différents régimes de retraite. » Il n’a pas été suivi.

    Le cas des saisonniers pluriactifs n’est pas mentionné dans le texte de la réforme, alors même qu’en juin, quand le député des Hautes-Alpes avait soulevé cette épineuse question, Eric Woerth, le ministre chargé de la conduire, avait « assuré » que le gouvernement « la reverrait et l’étudierait » au cours de l’été.

    Il pourrait y avoir urgence puisque, selon Joël Giraud, la proportion des saisonniers pluriactifs parmi les retraités tend à « augmenter, représentant aujourd’hui près de 40 %. » Qu’en sera-t-il demain avec les deux millions d’emplois saisonniers que compte la France et la précarité qui se généralise ?

    Précarité de l’emploi et pénibilité liée au statut

    « Quand le système par répartition a été créé, le saisonnier était marginal. Aujourd’hui, ce qui devient marginal, c’est le CDI à temps plein », ironise Jean-Claude Eyraud, membre du conseil national de la montagne, représentant la CGT, qui a planché avec le député PRG des Hautes-Alpes sur le sujet des retraites des saisonniers. « Leur problème, c’est de valider des annuités. Celui qui travaille cinq mois d’affilée le pourra. Celui qui travaillera par petits bouts aura d’énormes difficultés. Il va se retrouver au minimum de pension. »

    Le sociologue Richard Dethyre, l’un des organisateurs du premier forum social des saisonniers qui se déroulera à Aubagne les 3, 4 et 5 décembre prochains, abonde dans le même sens. « Dans le tourisme, les travailleurs sont fragilisés par leurs CDD à répétition, ne perçoivent pas la prime de précarité, leurs Assedic sont minorées et leur retraite est calculée sans tenir compte de cette intermittence non choisie. Les saisonniers sont dans une insécurité autant sociale que morale », obligés qu’ils sont de retourner chaque fin de saison se réinscrire, en étant « sûrs d’être pénalisé sur le montant d’allocations minorées par avance. »

    Ne pourrait-on pas parler là aussi de pénibilité ? Si elle est consécutive bien sûr des tâches liées à l’activité, elle l’est aussi, parfois, aux conditions dans lesquelles celle-ci s’exerce.

    « La pénibilité est bien réelle pour certains saisonniers : troubles musculo-squelettiques, flexibilité, précarité du travail, horaires décalés, horaires morcelés avec grande amplitude de la journée de travail, notamment dans les remontées mécaniques, le service des pistes, le commerce, l’hôtellerie-restauration… », énumère le député Joël Giraud dans son amendement rejeté.

    Et de soutenir qu’« il est tout à fait possible d’exercer un métier pénible sans forcément avoir une incapacité physique supérieure ou égale à 20 % », seuil retenu par le gouvernement pour la prise en compte de la pénibilité.

    par Marie-Noëlle CACHERAT le 23/09/2010 à 05:00


  • Manifestation de soutien pour l'ouverture d'une 4ème classe à St André d'Embrun


    Samedi 25 septembre

    rendez-vous à


    10h00 à Embrun

    devant l’école maternelle de La Farandole
    (en face de la trésorerie)

    départ du défilé prévu à 10h20

    Actuellement, 78 élèves sont inscrits à l’école (1), soit

    · 26 élèves en moyenne par classe ! (28 élèves dans la classe CE2, CM1, CM2)

    · Chaque classe a 3 niveaux ! (1 classe PS, MS, GS maternelle, 1 classe CP-CE1-CE2, 1 classe CE2-CM1-CM2)

    Venez soutenir la demande d’ouverture de classe !

    Les parents d’élèves de St André d’Embrun

    Nous demandons qu’aucune banderole d’appartenance à un groupe ou à une structure ne soit déployée. Merci de respecter cette volonté.

    (1) : 78 élèves sont inscrits, 77 ont fait leur rentrée, 1 élève doit le faire prochainement

    Lien vers le blog

    Lien vers la pétition

  • Un quart des Français ont renoncé à des soins en 2010

    L'’édition 2010 du « Baromètre » établi depuis quatre ans par « le Cercle Santé et Société » et le groupe Europe Assistance fait apparaître dans son volet hexagonal (1) un boom des renoncements aux soins.

    En effet, interrogés sur l’'influence de la crise économique sur leur consommation de soins (consultations médicales, examens, interventions chirurgicales, soins dentaires ou achats de médicaments), près d’'un quart (23 %) des Français répondent qu’'ils ont cette année déjà renoncé à (ou repoussé) des soins (et 12 % indiquent qu'’ils « pourraient le faire »).

    La tendance du renoncement aux soins est en très forte hausse puisqu'’elle enregistre 12 points de plus en un an (11 % des Français admettaient avoir abandonné ou reporté des soins en 2009). Autre enseignement : 49 % des Français pensent que leur système de santé ne garantit pas l’'égalité d’accès aux soins (48 % affirment le contraire).

    Malgré tout, leur attachement au système reste fort : 3 % des Français en jugent l’'organisation « excellente », 12 % « très bonne » et 46 % « bonne » (32 % l’'estiment « moyenne » et 6 % « mauvaise »). Pour financer une dépense de santé en hausse constante, la population est très partagée : 32 % des personnes interrogées sont favorables à une hausse des impôts ou des cotisations obligatoires, 23 % penchent pour le recours aux assurances privées et aux mutuelles, 28 % préfèrent l'’option des franchises pour chaque acte médical (17 % n’'ont pas d’opinion).

    › K. P.