Drôle de façon de gérer les
deniers publics, pour R. Didier!
Ne fait pas le triple axel qui
veut, surtout en matière financière, sans
s’exposer à la chute. Qu’on en juge.
On se souvient que le marché du stade
de glace avait été attribué malgré un fort
dépassement du montant prévu par l’appel
d’offres (plus de 13M € contre 8M votés
au lancement de la procédure).
Aujourd’hui, nous apprenons que le
Conseil Général accepte de participer à
hauteur de 3,6M €, mais qu’il programme
ses versements jusqu’en ... 2014 !
En réalité il s’agit d’une programmation
qui n’est couverte par aucun outil budgétaire,
donc d’une simple promesse. Les seules
autorisations de programme votées sont
de 360.000 € pour 2010, et on peut imaginer
que nous voterons d’ici 2011 une
nouvelle A.P de 720.000 €.
Pour le reste (plus de 2,5M €) il n’y a en
fait aucun engagement financier !
Or la mairie se fait fort de livrer (donc
de payer) les travaux en 2012.
Parallèlement le maire de Gap table sur
une subvention de 2,6M € de la Région.
Bien entendu, nous allons faire, mes
collègues et moi, le maximum, mais M.
Didier fait un pari risqué et pour cause:
le dossier est hors critères.
Même le volet "Agir pour l'Energie", mis
en avant par la commune, risque fort
d'être mis à mal, vu les choix techniques et
l'implantation retenus.
C’est un coup de poker périlleux
avec l’argent des gapençais,
qui pourraient être
amenés à payer une ardoise
très salée.
Bernard Jaussaud
ENSEMBLE 05 - Page 532
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Patinoire de Gap : attention à la chute!
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Retraites Le 19/10 : Encore une grande et belle journée de mobilisation
3000 manifestant(e)s à Gap, 800 à Briançon, le niveau de mobilisation reste historique dans les Hautes Alpes comme dans tout le pays au soir de la 7ème journée d’action interprofessionnelle depuis septembre.
Après une opération escargot entre Gap et Savines et entre Briançon et Savines le blocage du pont de Savines a réuni plus de 250 militants intersyndicaux CGT, CFDT, FSU, FO qui ont bloqué pendant plus d’une heure le pont !!
La pression populaire sur le gouvernement ne se relâche pas. Décidemment, les Françaises et les Français rejettent toujours aussi massivement le projet sarkozy de réforme des retraites.
A l’heure où la mobilisation se radicalise dans certains secteurs, 71% des Françaises et Français soutiennent le mouvement.
Dès demain, les salarié(e)s, dans les assemblées générales, décideront des suites à donner au mouvement.
La CGT les appelle à ne rien lâcher !
Le gouvernement, face à un mouvement social qui prend de l’ampleur et s’ancre dans le pays, a de plus en plus de mal à masquer ses difficultés. C’est le gouvernement qui doit plier et non les salarié(e)s.
Aujourd’hui dans la rue, demain on continue !
Gap le 19/10/10 - 17h -
L’intersyndicale nationale se réunira jeudi 21 octobre. -
Conseil général des Hautes-Alpes
LIRE et TELECHARGER la dernière lettre du groupe des démocrates et républicains.
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Elections cantonales Mars 2011
Election des conseillers généraux les 20 et 27 mars 2011
Les prochaines élections cantonales se dérouleront le dimanche 20 mars 2011 (premier tour) et le dimanche 27 mars (second tour). Elles permettront de renouveler les conseillers généraux élus les 21 et 28 mars 2004.
Pour la première fois, les candidats devront se présenter avec un suppléant de l’autre sexe, en application de la loi du 31 janvier 2007 tendant à promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. Ils seront élus conseillers généraux pour un mandat de trois ans, conformément à la loi du 16 février 2010 organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et régionaux.
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L'avenir de la ville vole la vedette
La réforme des retraites a encore mobilisé hier... sous la bannière de la sauvegarde des services publics et de la prison
2000 personnes ont manifesté hier derrière le maire pour le maintien des services publics et contre la réforme des retraites.
Photo S. Duclet
Entre la poursuite du mouvement contre la réforme des retraites à l'appel des syndicats et la mobilisation, à l'initiative du maire, pour le maintien des services publics dans la ville chef-lieu, un peu plus de 2 000 personnes sont descendus hier dans la rue. Le temps de cette manifestation unitaire la "vedette" a d'ailleurs été laissée par les syndicats à l'action municipale en faveur des services publics et de l'emploi.
C'est devant l'Hôtel de ville que le cortège a pris forme contre la RGPP "qui détruit des centaines d'emplois publics et parapublics, touchant Digne au premier chef", a regretté Franck Di Benedetto, premier adjoint au maire avant d'indiquer que la ville avait donc décidé" d'entrer en résistance" non sans assurer au préalable "Il ne s'agit pas là d'un enjeu politicien au sens gauche-droite, c'est l'avenir de notre ville qui se joue." Et tel que l'a précisé un peu plus tard le maire, debout sur la margelle de la fontaine, au milieu de la foule, "Nous allons démontrer à la force publique, que nous n'avons pas l'intention de nous laisser faire!" Le ton était donné avec parfois des trémolos dans la voix, à l'évocation notamment du don de la ville à la République. "Elle a beaucoup donné durant les deux conflits mondiaux, pendant la Résistance, elle a donné ses enfants... et il ne faudrait donc pas que la République oublie Digne et les Basses-Alpes!"
Et le maire de poursuivre en estimant que le coup de grâce avait été donné avec l'annonce de la fermeture de la prison... Faisant craindre dans la foulée la disparition du Tribunal. "Trop c'est trop, c'est pas supportable!" souligne alors M.Gloaguen avant d'en appeler "à la solidarité de tous les élus du département", puis de s'en prendre au gouvernement. "C'est une première action publique et sûrement pas la dernière parce qu'il est plus facile à un gouvernement de tondre une petite ville comme la nôtre plutôt que d'aller se frotter aux grandes villes; plus facile pour un gouvernement de rassembler des services publics dans des grandes villes et d'enfermer des gens dans des barres de bétons avec tous les problèmes que cela comporte en matière de logement, de transports, de tranquillité, de sécurité". L'essentiel est dit."Le défilé de fierté et d'honneur", pour reprendre les termes du maire, peut alors débuter.
L'absence des lycéens
Juste le temps pour l'intersyndicale, par la voix de Sud Solidaires, de revenir à la réforme des retraites et d'appeler les salariés "à prolonger cette mobilisation", la cinquième depuis septembre, mais, samedi oblige, sans les lycéens qui avaient toutefois manifesté la veille et qui seront sans doute à nouveau dans la rue mardi prochain à l'occasion de la nouvelle journée d'action unitaire.
C'est ensuite derrière une large banderole que les élus de la majorité municipale, accompagnés du sénateur socialiste Claude Domeizel, de Jean-Yves Roux (PS), conseiller général et régional ou encore de Gérard De Meester (Verts), conseiller général, mais aussi de Jean-Marie Reymond, président de la CC3V, ont pris la direction de la préfecture via le boulevard Gassendi, et les deux ponts enjambant La Bléone. Quelques rangs derrières, les surveillants de la maison d'arrêt, rejoints par leurs proches et quelques collègues d'établissements pénitentiaires de Marseille, Toulon et Nice. Enfin, pour fermer la marche, le long cortège bruyant et multicolore contre la réforme des retraites On l'avait presque oubliée!
Philippe DUBERNARD