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ENSEMBLE 05 - Page 532

  • SÉCURITÉ SOCIALE


    TIRS CROISÉS CONTRE LA PROTECTION SOCIALE

     

    Structure de financement de la consommation de soins et de bien médicaux selon le financeur direct

    Trois débats parlementaires vont impacter fortement la protection sociale. En premier, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui prévoit un ensemble de déremboursements, puis le projet de loi de finances (PLF) pour 2011, comportant la taxation des contrats complémentaires santé responsables, enfin la loi organique qui étend de 4 ans la durée d’amortissement de la dette sociale par la Cades.

    Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2011 sera débattu à partir du 19 octobre à l’Assemblée nationale et du 8 novembre au Sénat. Députés et sénateurs devront se prononcer sur les propositions du gouvernement présentées le 29 septembre. Ces mesures comportent notamment les déremboursements des médicaments à vignette bleue de 35 à 30%, ainsi que la hausse du seuil des actes soumis à la franchise hospitalière. Ce seuil, en-dessous duquel les patients doivent payer un forfait de 18€, passera de 91 à 120 euros. Ces deux propositions constitueraient un transfert de charges de l’assurance maladie vers les complémentaires. Le PLFSS 2011 sera voté le 2 novembre à l’Assemblée nationale.

    Le projet de loi de finances (PLF) sera lui examiné en premier au Sénat dès le 19 octobre. Les parlementaires débatteront de la proposition du gouvernement d’assujettir les contrats complémentaires santé dits « solidaires et responsables » à la taxe sur les contrats d’assurances (TCA) à hauteur de 3,5%. Cette mesure avait été annoncée début septembre parmi les recettes nouvelles que le gouvernement comptait apporter à la Cades. Son projet est en effet de lui transférer l’intégralité de la dette sociale cumulée de 2009, 2010, 2011, soit plus de 80 milliards d’euros. Mais il doit pour cela lui apporter de nouveaux financements pour couvrir un amortissement de dettes plus important. Le gouvernement avait alors pris notamment le choix de la taxation des contrats santé, qu’il considérait comme le « rabot d’une niche fiscale ».

    Enfin un projet de loi organique visant à allonger la durée de vie de la Cades jusqu’en 2025 a été voté par les sénateurs le 13 septembre. Il est actuellement en débat à l’Assemblée nationale.

    Les propositions du gouvernement, dont devront débattre les parlementaires, ont fait l’objet de vives critiques de la part des acteurs du monde syndical et de la mutualité, notamment des Mutuelles de France.

  • PROTECTION SOCIALE


    LETTRE OUVERTE DES MUTUELLES DE FRANCE AUX DÉPUTÉS ET SÉNATEURS

     

    La Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a commencé le 19 octobre, l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011. Ce texte prévoit notamment une réduction des remboursements des médicaments à vignette bleue, une hausse du ticket modérateur hospitalier et un transfert sur la CADES des déficits cumulés par la sécurité sociale pour un montant de 130 milliards d'euros. Pour financer cette nouvelle dette, la durée d'amortissement est allongée de quatre ans et de nouvelles taxes seront affectées à la CADES, notamment une taxe de 3,5% appliquée aux contrats de santé solidaires lesquels en ont jusqu'ici toujours été exonérés.
    C'est dans ce contexte que la Fédération des mutuelles de France a rédigé une Lettre ouverte aux députés et sénateurs pour leur demander de ne pas voter des dispositions contraires aux principes de solidarités qui régissent notre protection sociale.

     

    Lettre ouverte des Mutuelles de France aux députés et aux sénateurs

    La solidarité est un de nos droits fondamentaux. La Nation assure à tous la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Cette solidarité est de nouveau soumise à rude épreuve par trois projets de loi présentés à votre jugement et à votre vote. Nous vous appelons solennellement à ne pas voter les dispositions qui sapent silencieusement le socle de notre citoyenneté sociale. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011 ne finance rien. Il participe, au contraire, au déficit qui, d’année en année, atteint des hauteurs historiques. Il organise un nouveau repli de l’assurance-maladie universelle et solidaire. Des médicaments utiles, ceux à vignette bleue, seront moins bien remboursés, et la part des soins hospitaliers laissée à la charge des malades sera plus lourde si cette loi était votée en l’état.
    Ne le votez pas.

    La loi de finances, dont l’objectif proclamé est de réduire le déficit public, considère qu’aux couvertures complémentaires, pourtant devenues indispensables pour accéder aux soins précoces, à la prévention, à la santé dentaire, seraient attachés des privilèges fiscaux qu’il conviendrait de supprimer. Taxer les contrats de santé solidaires et responsables, puisque c’est de cela qu’il s’agit, est autant une injustice qu’une aberration de santé publique. Ce serait encourager les pratiques non vertueuses de notre système de santé et renforcer les inégalités sociales de santé alors que, pour des raisons financières, déjà près d’une personne sur quatre renonce à consulter ou retarde le moment de se soigner.

    Ne le permettez pas.

    Un projet de loi organique, c’est-à-dire une loi qui se place au-dessus de nos lois ordinaires, prévoit, à la demande du gouvernement, dans ses dispositions déjà adoptées par le Sénat, d’allonger de quatre ans la durée de la Caisse d’amortissement de la dette sociale. Comment admettre que les générations d’aujourd’hui, que celles de demain paient, jusqu’en 2025, pour des maladies déjà soignées ou pour des maladies même pas encore déclarées.
    Ne l’admettez pas.

    La protection sociale est une des conditions de l’autonomie, de la liberté. La protection sociale est ce qui nous rattache aux autres par des liens de réciprocité. Elle doit nous protéger, tous et chacun, plutôt que nous inquiéter, nous faire redouter le lendemain. Nous vous demandons de restaurer cette confiance en faisant en sorte que la loi conforte notre système de protection sociale.

    Télécharger La Lettre
  • Patinoire de Gap : attention à la chute!


    Gap N°1.jpgDrôle de façon de gérer les
    deniers publics, pour R. Didier!
    Ne fait pas le triple axel qui
    veut, surtout en matière financière, sans
    s’exposer à la chute. Qu’on en juge.
    On se souvient que le marché du stade
    de glace avait été attribué malgré un fort
    dépassement du montant prévu par l’appel
    d’offres (plus de 13M € contre 8M votés
    au lancement de la procédure).
    Aujourd’hui, nous apprenons que le
    Conseil Général accepte de participer à
    hauteur de 3,6M €, mais qu’il programme
    ses versements jusqu’en ... 2014 !
    En réalité il s’agit d’une programmation
    qui n’est couverte par aucun outil budgétaire,
    donc d’une simple promesse. Les seules
    autorisations de programme votées sont
    de 360.000 € pour 2010, et on peut imaginer
    que nous voterons d’ici 2011 une
    nouvelle A.P de 720.000 €.
    Pour le reste (plus de 2,5M €) il n’y a en
    fait aucun engagement financier !
    Or la mairie se fait fort de livrer (donc
    de payer) les travaux en 2012.
    Parallèlement le maire de Gap table sur
    une subvention de 2,6M € de la Région.
    Bien entendu, nous allons faire, mes
    collègues et moi, le maximum, mais M.
    Didier fait un pari risqué et pour cause:
    le dossier est hors critères.
    Même le volet "Agir pour l'Energie", mis
    en avant par la commune, risque fort
    d'être mis à mal, vu les choix techniques et
    l'implantation retenus.
    C’est un coup de poker périlleux
    avec l’argent des gapençais,
    qui pourraient être
    amenés à payer une ardoise
    très salée.

    Bernard Jaussaud

  • Retraites Le 19/10 : Encore une grande et belle journée de mobilisation

    9-4.jpg3000 manifestant(e)s à Gap, 800 à Briançon, le niveau de mobilisation reste historique dans les Hautes Alpes comme dans tout le pays au soir de la 7ème journée d’action interprofessionnelle depuis septembre.

    Après une opération escargot entre Gap et Savines et entre Briançon et Savines le blocage du pont de Savines a réuni plus de 250 militants intersyndicaux CGT, CFDT, FSU, FO qui ont bloqué pendant plus d’une heure le pont !!

    La pression populaire sur le gouvernement ne se relâche pas. Décidemment, les Françaises et les Français rejettent toujours aussi massivement le projet sarkozy de réforme des retraites.

    A l’heure où la mobilisation se radicalise dans certains secteurs, 71% des Françaises et Français soutiennent le mouvement.

    Dès demain, les salarié(e)s, dans les assemblées générales, décideront des suites à donner au mouvement.

    La CGT les appelle à ne rien lâcher !

    Le gouvernement, face à un mouvement social qui prend de l’ampleur et s’ancre dans le pays, a de plus en plus de mal à masquer ses difficultés. C’est le gouvernement qui doit plier et non les salarié(e)s.

    8-4.jpgAujourd’hui dans la rue, demain on continue !

    Gap le 19/10/10 - 17h -



    L’intersyndicale nationale se réunira jeudi 21 octobre.

  • Conseil général des Hautes-Alpes

    bandeauHaut_logo_gauche.pngLIRE et TELECHARGER la dernière lettre du groupe des démocrates et républicains.