Conformément aux conclusions de la réunion entre le Directeur de cabinet de Nora
Berra, Ministre de la Santé, Joël Giraud, Député des Hautes-Alpes, et Gérard Fromm,
Maire de Briançon, le Directeur régional de l’ARS va donc revoir sa copie et a
affirmé en réunion à la Préfecture des Hautes-Alpes qu’ « il y a et il y aura un
service de réanimation au Centre Hospitalier de Briançon ».
Il est clair que la mobilisation a payé et que la réécriture du projet régional de santé
est désormais actée.
Pour autant, la volonté de mutualisation des moyens sur le territoire de santé des
Hautes-Alpes laisse les deux élus sceptiques et appelle la vigilance de tous.
D’autre part, la mise en oeuvre effective de la convention entre l’ARS et ARESS du
Piémont, jusqu’alors ignorée de l’ARS de Marseille, a été demandé par les deux élus
mais aussi par la députée Henriette Martinez.
Autre nouvelle importante, il n’est désormais plus question de fermer des lits à
l’hôpital d’Aiguilles, dans la mesure où la présence médicale est désormais assurée
par le regroupement de médecins selliance, financé par le Conseil Régional.
Enfin le rapprochement de Bonnedonne et de la Source dans le Champsaur augure
d’un avenir concerté.
Le Directeur régional M. Deroubaix a d’autre part indiqué son intention d’ici 2 ans
de rédiger un projet régional de santé « montagne » pour prendre en compte la
spécificité montagne de la Région PACA.
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« Il y a et il y aura demain un service de réanimation à l’hôpital de Briançon » annonce le Directeur régional de l’Agence de Santé, qui va réécrire le Projet Régional de Santé
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L'appel des appels
NOUS, PROFESSIONNELSdu soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information, de la culture et de la recherche, avons depuis trois ans attiré l’attention des pouvoirs publics et des citoyens sur les conséquences sociales désastreuses de l’introduction d’une culture issue du capitalisme financier dans nos pratiques de services publics et associatifs.
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Les tensions s'apaisent dans le dossier de l'imprimerie Louis Jean à Gap (INFO ALPES 1)
Hautes-Alpes - Les tensions s’apaisent mais tout n’est pas réglé dans l’affaire des indemnités de Louis-Jean. Les ex-salariés de l’imprimerie gapençaise ont occupé jusqu’à ce lundi les locaux de la liquidatrice judiciaire, à Gap. Ils réclament la régularisation de certaines indemnités de licenciement. Maitre Lageat, la liquidatrice, et les anciens salariés se sont rencontrés lors d’une réunion de médiation dans les locaux de la direction du travail à Gap.La négociation était tendue de l’avis des deux parties. La réunion s’est faite en présence de la Direction Régionale du Travail et de l’Emploi, la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), Pôle emploi et l’Inspection du Travail. Après près de deux heures de médiation, l’avocat de la liquidatrice judiciaire semblait satisfait. Maitre Philippe Lecoyer a précisé que 99,9% des sommes dûes ont été versées, soit plus de 821 000 euros. « Maitre Lageat a établi les calculs sur la base des éléments dont elle disposait. Ce sont les fiches de paye qu’elle a pu récupérer dans une entreprise qui s’avérait exsangue, et en liquidation judiciaire », a-t-il précisé.
Quant aux ex-salariés, ils sont prêts à entamer une action en justice contre les fonds de garantis AGS, pour réclamer les suppléments. Mais pour Natacha Culoma, déléguée du personnel, c’est bien Maître Lageat qui a mal fait ses calculs. « On l’a averti qu’elle n’avait pas tous les papiers en sa possession. Et que nous pouvions lui faire passer. On se retrouve obligé aujourd’hui d’aller au Prud’hommes », a-t-elle indiqué.Cette réunion de médiation aura au moins servi à apaiser les relations. La liquidatrice judiciaire a décidé de ne pas porter plainte malgré les quatre jours d’occupation illégale de son étude. Notez que Pôle Emploi a assuré les salariés du versement de leurs indemnités, y compris après février. -
CERISES
n°127 - 6 janvier 2012. LE LIRE et LE TELECHARGER
- l'édito : 2012 L'égalité à l'ordre du jour - Gilles Alfonsi et Michèle Kiintz
- le gâteau : Les Palestiniens et la communauté internationale face à l'apartheid israélien - Jean Brafman, entretien réalisé par G. Alfonsi
- la cuisine alternative : Trésor de guerre - Sylvie Larue
- fromage et dessert : Le doigt dans le clafoutis / Il est une fois - Philippe Stierlin ; l'image de la semaine : Palestine
- tribune libre : la gratuité du bon usage, le grand combat du 21e siècle - Paul Ariès
- délicieux : Palestine Israël, un État, deux États ? Michèle Kiintz
- 4 pages Ne pas subir leur dette - FASE
Et la canaille du faubourg, ainsi que les liens vers : MLP oust! - Logement - Fanon - Film Palestine - Justice et vérité - Audit citoyen - Appel des appels - Morin - Evaluation - MCPL/Pôle emploi - Voeux
Les numéros de Cerises sont tous archivés sur www.cerisesenligne.fr
Bonne lecture -
Communiqué à la presse: AVENIR du GAP HAFC
Le 13 janvier 2012, le TGI de GAP doit prendre une décision concernant l’avenir du GAP HA FC.
Le 20 décembre dernier lors de l’assemblée générale du club, notre groupe s’était positionné afin que tout soit mis en œuvre pour que le club puisse terminer la saison sous sa forme actuelle et ainsi maintenir notamment son activité en direction des jeunes.
Nous avions proposé au maire de réunir en urgence le conseil municipal afin de délibérer dans ce sens.
Depuis, plus de nouvelles alors que l’on est à J-5 de l’échéance.
Il n’est pas possible qu’une telle situation se reproduise.
Il n’est plus possible que les élus soient informés uniquement par la presse, comme hier à propos du GAP HA Rugby qui rencontre, lui aussi, des difficultés financières !
Notre groupe qui s’était abstenu en conseil municipal lors de l’adoption des conventions d’objectifs triennaux, compte tenu notamment du manque de transparence sur la santé financière des clubs sportifs subventionnés par la ville, fait 3 propositions :
- une nouvelle répartition des subventions à partir d’un dispositif clair, transparent et équitable, comme le pratique depuis plusieurs années l’office municipal des sports pour les clubs sportifs qui n’ont pas de convention avec la ville,
- la mise en place d’un dispositif de contrôle financier qui permette aux conseillers municipaux d’être régulièrement informés de la santé financière des clubs,
- dans l’immédiat, le vote d’une subvention exceptionnelle au GAP HA FC à valoir sur la subvention 2012, qui permette au club de fonctionner jusqu’à la fin de la saison. Cette subvention doit être uniquement destinée à l’activité des jeunes et gérée sous la responsabilité de l’administrateur judiciaire.
Gap le 8 janvier 2012
Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
Groupe G.A.U.C.H.E.