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ENSEMBLE 05 - Page 325

  • Le " château d'eau " des Alpes sera-t-il bientôt privatisé ?

    La proposition de Bruxelles de privatiser les services de l'eau provoque des remous. Un aperçu sur les contenus de la directive et sur une initiative citoyenne largement suivie qui cherche à stopper le texte. Et sur la nécessité d'une stratégie commune pour les Alpes et pour l'Europe.

     

    Les Alpes, château d'eau de l'Europe : l'ONU a reconnu en 2010 l'accès à une eau potable propre et de qualité comme un droit humain, et a proclamé 2013 " Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau ".
    (c) Daniel Zupanc

    Alpen Wasser

     

    La nouvelle directive sur l'attribution de contrats de concessions pour les services liés à l'eau vise à améliorer la transparence dans ce domaine : les communes qui organisent les services de l'eau en partie ou en totalité par le biais de prestataires privés devront à l'avenir lancer un appel d'offres européen. Conséquence : l'offre la plus avantageuse l'emporte. Jusqu'à présent, les communes pouvaient décider elles-mêmes de qui fournissait l'eau à leurs citoyens et dans quelles conditions.

    Privatisation par la petite porte
    La proposition de directive, qui sera votée dès le printemps par le Parlement européen, a suscité de vives réactions. Les syndicats intercommunaux sonnent l'alerte : selon eux, les services publics locaux ne pourront pas concurrencer les multinationales. Les critères de prix, de qualité et de protection de l'environnement sont difficiles à satisfaire. La conséquence : une eau chère et de mauvaise qualité. C'est ce qui s'est passé à Grenoble et à Klagenfurt, qui avaient privatisé l'approvisionnement en eau potable. Les deux villes ont aujourd'hui remunicipalisé les services de l'eau. La ville de Grenoble soutient aujourd'hui l'initiative citoyenne européenne " L'eau est un droit humain ". Cette initiative a déjà été signée par plus d'un million de citoyens européens, qui demandent à la Commission européenne que " les services des eaux soient exclus de la libéralisation ".
    À partir de 2020, les communes qui font plus de 80 % du chiffre d'affaires sur leur propre territoire seront exclues de l'obligation d'appel d'offres. Le hic : les régies municipales proposent aussi souvent d'autres services comme l'approvisionnement en gaz et électricité dans leur commune, mais aussi dans les communes voisines. Le chiffre d'affaires réalisé avec les services d'électricité étant en général supérieur à 20 %, les services liés à l'eau devront donc à l'avenir faire l'objet d'appels d'offres. La privatisation entre ainsi par la petite porte, critiquent les détracteurs. À Bruxelles, certains taxent cette discussion de tempête dans un verre d'eau.

    Une stratégie commune pour l'espace alpin
    La privatisation ouvre le secteur à la concurrence. Dans le même temps, les contraintes liées à l'utilisation de la ressource en eau augmentent. Sous l'effet du changement climatique - diminution des précipitations, sécheresse croissante en été et chutes de neige moins importantes en hiver -, la disponibilité de l'eau dans les Alpes va fortement diminuer, avertissent les scientifiques. L'augmentation des conflits entre la fourniture d'eau, la production d'énergie, le tourisme, l'agriculture et la protection de la nature est programmée. Les cours d'eau alpins alimentent aujourd'hui 170 millions de personne en eau. La souveraineté sur l'eau est du ressort des pouvoirs publics. Elle ne doit donc pas être laissée aux mains de quelques grands groupes, exige la CIPRA. On a besoin au contraire d'une stratégie commune des États alpins et de l'Union européenne pour une gestion durable de l'eau. La question des responsabilités en matière de gestion durable de l'eau dans les Alpes sera au cœur des débats de la Conférence annuelle de la CIPRA organisée à l'automne 2013 en Italie.
    Liens vers l'initiative citoyenne, le Compact CIPRA sur la gestion de l'eau face au changement climatique et les sources : www.cipra.org/de/alpmedia/dossiers/23, http://derstandard.at/1358304543578 (de), www.wdr.de/tv/monitor//sendungen/2012/1213 (de), http://jetzt.sueddeutsche.de/texte/anzeigen/564942 (de), www.partagedeseaux.info/article474.html?id (fr), www.right2water.eu,
    www.europarl.europa.eu/document/activities (en)

     

  • L’essai nucléaire Nord‐Coréen est inacceptable, il renforce l’urgence d’une convention internationale d’abolition des armes nucléaires.

    logo.jpgLa Corée du Nord revendique ce lundi 11 janvier un troisième essai nucléaire souterrain, depuis son retrait du Traité de non‐prolifération nucléaire en mars 2003. La force de l'explosion est estimée à
    sept mégatonnes, doublant la capacité des essais précédents. Parallèlement, la situation économique dramatique que subit le peuple nord‐coréen rappelle que le développement de ce pays ne passe pas
    par la détention de l'arme nucléaire.
    Cet essai montre qu’il est indispensable de renforcer la dynamique existante autour du projet de convention internationale d’élimination des armes nucléaires soutenu par 146 Etats, l’Onu, des milliers de maires et d’ONG au plan mondial, dont la Croix Rouge Internationale.
    Le Mouvement de la Paix condamne cet essai et tout acte qui conduirait à accroître davantage
    notre insécurité collective. A l’heure où se prépare à Oslo, à l’initiative de l’État Norvégien, une
    conférence visant à examiner « les risques liés à la possibilité que les armes nucléaires soient utilisées,
    et les conséquences humaines catastrophiques qu'entraînerait un tel emploi »

    1, il est urgent de briser le cycle actuel de l’escalade.
    Pour cela, il est indispensable que les pourparlers à six – réunissant les deux Corées, les États‐
    Unis, le Japon, la Russie et la Chine – qui sont au point mort depuis décembre 2008, reprennent sans
    tarder. Chacun a sa part de responsabilité, le fait que les États‐Unis maintiennent des armes nucléaires
    pouvant atteindre la Corée du Nord est un facteur de tension indéniable.
    Pour le Mouvement de la Paix, la situation est alimentée par l’absence de réelle volonté
    politique des États nucléaires de «… poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures relatives
    au désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle
    international strict et efficace. »

    2. Ainsi, la France qui modernise sa force nucléaire existante (cf. le coûteux programme du missile M51) et les discours déclamant la marge de liberté d’action qu’elle permettrait sur le plan des opérations extérieures, ne sauraient lui retirer son illégitimité au regard du droit international : soyons honnêtes, si l’arme nucléaire était une assurance‐vie pour la France, elle le serait tout autant pour la Corée du Nord.
    Puisque le gouvernement français se prépare à sortir un nouveau Livre blanc de la Défense, il
    est temps que la France, qui continue à s'opposer à l'adoption d’une convention d’élimination, avec 26
    autres pays, prenne sa responsabilité pour aller vers un monde sans armes nucléaires, comme ne
    cessent de le réclamer les pacifistes du monde entier.


    Le Mouvement de la Paix


    Saint‐Ouen, le 13 février 2013

  • 4,5 milliards de moins pour les collectivités : « un coup de massue sans précédent »

    Lu sur le site de maire info.

    Ce que notre groupe avait exprimé au conseil municipal de Gap est hélas confirmé.

    JC Eyraud

    "Après la confirmation par le gouvernement de la réduction sur deux ans de 4,5 milliards d’euros des concours financiers de l’État aux collectivités locales (voir Maire info d'hier), les associations d’élus ont toutes exprimé hier leur colère et la même inquiétude. L’Association des maires de France résume le sentiment général en parlant, dans un communiqué, d’un « coup de massue sans précédent », et rappelle que cette réduction des concours financiers est deux fois plus importante que ce qui était prévu par la loi de programmation budgétaire votée en décembre dernier. L’AMF « dénonce la méthode retenue par le gouvernement, qui fait cette annonce lourde de conséquences sur les collectivités locales au CFL, sans aucune concertation préalable, malgré l’engagement du président de la République sur l’élaboration d’un ‘’pacte de confiance et de solidarité’’ ». Elle avertit le gouvernement que cette baisse des dotations « aura un impact direct sur les services à la population, sur l’investissement public et donc sur l’économie locale ». Critiquant le fait que cette hausse intervienne au moment où « 2 milliards d’euros de charges » supplémentaires s’imposent aux collectivités – via la réforme des rythmes scolaires ou la hausse des taux de TVA, par exemple – l’AMF « regrette, une fois de plus, que les collectivités locales ne soient pas considérées comme acteurs publics à part entière, aux côtés de l’Etat et exige l’ouverture immédiate d’une négociation avec l’Etat. »

    L’absence de concertation est vivement critiquée par toutes les autres associations d'élus : l’Assemblée des départements de France (ADF) écrit ainsi que l’annonce faite au CFL « a provoqué une vive émotion, voire de la colère chez un certain nombre d’élus ». Claudy Lebreton, président de l’ADF, « aurait apprécié une rencontre à Matignon pour une véritable négociation entre le gouvernement et les associations d’élus ». Côté régions, l’ARF (Association des régions de France) appelle à « un dialogue loyal et franc ».
    Même désapprobation à la Fédération des villes moyennes, qui ne cache pas sa « surprise » et « accueille ces orientations avec la plus grande gravité ». La FMV rappelle au gouvernement que les communes et intercommunalités ne sont pas des « gisements inépuisables de ressources financières », et pointe, tout comme l’AMF, le risque de voir l’investissement local lourdement impacté par ces décisions.
    Cette crainte est partagée par l’AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), qui parle d’un « recul historique des dotations », « risquant de conduire à une réduction des investissements locaux porteurs d’emplois ». L’AMGVF doit être reçue aujourd’hui par Marylise Lebranchu pour discuter du projet de loi décentralisation, mais elle profitera de ce rendez-vous pour « évoquer » la question de la baisse des dotations, fait savoir l'association".

    Télécharger le communiqué de l’AMF.
  • Le baromètre APF de l'accessibilité 2012

    L'association des paralysés de France publie annuellement le baromètre de l'accessibilité.

    LIRE et TELECHARGER le baromètre 2012.

    Celui-ci concerne le classement des 96 chefs-lieux départementaux selon leur degré d'accessibilité.

    La ville de Gap se classe 72 ème et obtient une note de 11,6/20 alors que la moyenne nationale est de 13,2/20.

    Comme nous l'avons dit lors de la dernière séance du conseil municipal, il reste encore beaucoup de travail à faire pour améliorer l'accessibilité de notre cité.

  • Communiqué de presse: LES CHEFS D’ETAT DEMANDENT AUX PAUVRES DE SAUTER UN REPAS SUR DEUX !

    Les chefs d’Etat ont fini par s'accorder pour fixer la politique budgétaire de l'Europe 2014-2020.
    L’aide européenne aux plus démunis est heureusement maintenue mais elle est considérablement réduite (2.5 milliards pour 28 Etats contre 3.5 milliards pour 20 Etats actuellement). La situation sociale en Europe et l’accroissement du nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté auraient au contraire justifié une augmentation de l’aide destinée aux européens les plus fragiles.
    Les 4 associations (Banques Alimentaires, Croix Rouge, Restaurants du Coeur et Secours Populaire français), qui se sont battues sans relâche, sont déçues et préoccupées par les conséquences de cette décision.
    A partir de 2014, en France, près de la moitié des 130 millions de repas pourraient ne plus être distribués. Les associations se trouveront donc devant un choix inhumain: donner moins, à qui et sur quels critères ?
    Nos associations restent déterminées et mobilisées. Même si le symbole de la solidarité semble préservé, nous demandons aux dirigeants français, à la Commission et au Parlement européen qui, toutes tendances politiques confondues ont toujours soutenu notre combat, de s’organiser pour aboutir à un programme cohérent avec l’objectif ambitieux de l’Union Européenne : réduire de 25% le nombre de pauvres d’ici 2020 mais surtout avec les besoins criants de millions d’Européens !