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ENSEMBLE 05 - Page 325

  • 4,5 milliards de moins pour les collectivités : « un coup de massue sans précédent »

    Lu sur le site de maire info.

    Ce que notre groupe avait exprimé au conseil municipal de Gap est hélas confirmé.

    JC Eyraud

    "Après la confirmation par le gouvernement de la réduction sur deux ans de 4,5 milliards d’euros des concours financiers de l’État aux collectivités locales (voir Maire info d'hier), les associations d’élus ont toutes exprimé hier leur colère et la même inquiétude. L’Association des maires de France résume le sentiment général en parlant, dans un communiqué, d’un « coup de massue sans précédent », et rappelle que cette réduction des concours financiers est deux fois plus importante que ce qui était prévu par la loi de programmation budgétaire votée en décembre dernier. L’AMF « dénonce la méthode retenue par le gouvernement, qui fait cette annonce lourde de conséquences sur les collectivités locales au CFL, sans aucune concertation préalable, malgré l’engagement du président de la République sur l’élaboration d’un ‘’pacte de confiance et de solidarité’’ ». Elle avertit le gouvernement que cette baisse des dotations « aura un impact direct sur les services à la population, sur l’investissement public et donc sur l’économie locale ». Critiquant le fait que cette hausse intervienne au moment où « 2 milliards d’euros de charges » supplémentaires s’imposent aux collectivités – via la réforme des rythmes scolaires ou la hausse des taux de TVA, par exemple – l’AMF « regrette, une fois de plus, que les collectivités locales ne soient pas considérées comme acteurs publics à part entière, aux côtés de l’Etat et exige l’ouverture immédiate d’une négociation avec l’Etat. »

    L’absence de concertation est vivement critiquée par toutes les autres associations d'élus : l’Assemblée des départements de France (ADF) écrit ainsi que l’annonce faite au CFL « a provoqué une vive émotion, voire de la colère chez un certain nombre d’élus ». Claudy Lebreton, président de l’ADF, « aurait apprécié une rencontre à Matignon pour une véritable négociation entre le gouvernement et les associations d’élus ». Côté régions, l’ARF (Association des régions de France) appelle à « un dialogue loyal et franc ».
    Même désapprobation à la Fédération des villes moyennes, qui ne cache pas sa « surprise » et « accueille ces orientations avec la plus grande gravité ». La FMV rappelle au gouvernement que les communes et intercommunalités ne sont pas des « gisements inépuisables de ressources financières », et pointe, tout comme l’AMF, le risque de voir l’investissement local lourdement impacté par ces décisions.
    Cette crainte est partagée par l’AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), qui parle d’un « recul historique des dotations », « risquant de conduire à une réduction des investissements locaux porteurs d’emplois ». L’AMGVF doit être reçue aujourd’hui par Marylise Lebranchu pour discuter du projet de loi décentralisation, mais elle profitera de ce rendez-vous pour « évoquer » la question de la baisse des dotations, fait savoir l'association".

    Télécharger le communiqué de l’AMF.
  • Le baromètre APF de l'accessibilité 2012

    L'association des paralysés de France publie annuellement le baromètre de l'accessibilité.

    LIRE et TELECHARGER le baromètre 2012.

    Celui-ci concerne le classement des 96 chefs-lieux départementaux selon leur degré d'accessibilité.

    La ville de Gap se classe 72 ème et obtient une note de 11,6/20 alors que la moyenne nationale est de 13,2/20.

    Comme nous l'avons dit lors de la dernière séance du conseil municipal, il reste encore beaucoup de travail à faire pour améliorer l'accessibilité de notre cité.

  • Communiqué de presse: LES CHEFS D’ETAT DEMANDENT AUX PAUVRES DE SAUTER UN REPAS SUR DEUX !

    Les chefs d’Etat ont fini par s'accorder pour fixer la politique budgétaire de l'Europe 2014-2020.
    L’aide européenne aux plus démunis est heureusement maintenue mais elle est considérablement réduite (2.5 milliards pour 28 Etats contre 3.5 milliards pour 20 Etats actuellement). La situation sociale en Europe et l’accroissement du nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté auraient au contraire justifié une augmentation de l’aide destinée aux européens les plus fragiles.
    Les 4 associations (Banques Alimentaires, Croix Rouge, Restaurants du Coeur et Secours Populaire français), qui se sont battues sans relâche, sont déçues et préoccupées par les conséquences de cette décision.
    A partir de 2014, en France, près de la moitié des 130 millions de repas pourraient ne plus être distribués. Les associations se trouveront donc devant un choix inhumain: donner moins, à qui et sur quels critères ?
    Nos associations restent déterminées et mobilisées. Même si le symbole de la solidarité semble préservé, nous demandons aux dirigeants français, à la Commission et au Parlement européen qui, toutes tendances politiques confondues ont toujours soutenu notre combat, de s’organiser pour aboutir à un programme cohérent avec l’objectif ambitieux de l’Union Européenne : réduire de 25% le nombre de pauvres d’ici 2020 mais surtout avec les besoins criants de millions d’Européens !

  • Prime de précarité et clause de reconduction : les saisonniers saisisent le Défenseur des Droits

    L'absence d'une clause qui assure aux CDD saisonniers d'être repris par leur employeur d'une saison à l'autre plonge 2 millions de salariés dont huit cent mille dans le secteur du tourisme dans l'insécurité professionnelle et sociale. Les saisonniers sont pourtant les acteurs d'une activité économique qui rapporte chaque année 145 milliards d'€.

    Promouvoir une véritable sécurisation des parcours professionnels des saisonniers c'est accorder une clause de reconduction de leur contrat d'une année sur l'autre, d'une saison à l'autre.

    Et le versement de la prime de précarité pour mettre fin à cette discrimination qui frappe les CDD saisonniers. Car c'est bien une discrimination que rien ne justifie. A la fin du contrat lorsque le CDD est terminé, les allocations de remplacement sont elles immédiatement versées ? Non. Entre les délais de carences de 7 jours et les congés sur feuille de paye considérés comme une prime, un salarié saisonnier qui s'inscrit plusieurs fois par an ne sera pas indemnisé durant plusieurs semaines. Cela justifie LARGEMENT qu'avec la clause de reconduction soit octroyée la prime de fin de contrat que touchent les autres CDD.

    Avec le 2ème Forum social des saisonniers 150 d'entre eux saisissent le défenseur des droits pour obtenir une clause de reconduction des contrats et le versement de la prime de précarité . Ils ouvrent ainsi une liste de plaignants qui sera portée en délégation.

    Pour s'associer et soutenir la demande d'une clause de reconduction et du versement de la prime de précarité auprès du Défenseur des Droits, un formulaire et un modèle de courrier sont en ligne : http://www.forumsocialsaisonniers.com

  • Réaction suite à la fin de séance du conseil municipal de GAP

    Ville de Gap.jpgCommuniqué à la presse
     
    Dans le cadre des questions orales des conseillers municipaux, en fin de séance du conseil municipal, notre groupe a interrogé le maire sur le bilan de la gestion du stade de glace.
    Celui-ci a lu une déclaration  qui m'a violemment mis en cause ; il  m'a accusé à plusieurs reprises de divulguer de fausses informations et de proférer des mensonges.
     
    Conjointement, l'adjoint au sport n'a pas hésité à m'agresser verbalement.
     
    Nous considérons cette attaque comme inadmissible dans une enceinte républicaine.
     
    En effet, les élus d'opposition, exercent une fonction institutionnelle et sont des élus du peuple. Ils ont donc toute légitimité pour exercer leur mandat. Ils bénéficient du droit à l'information et à l'expression qui est un droit fondamental de la démocratie. Ils ont à rendre compte de leurs actions devant la population. Ils participent à la pluralité des expressions. Ils sont des relais essentiels pour défendre les aspirations et les besoins des habitants.
     
    Concernant le déficit de gestion d'exploitation du stade de glace, notre groupe qui a évoqué à plusieurs reprise la somme de 500 000 €/an, s'est tout simplement appuyé sur un document ( LIRE ICI ) présenté par la municipalité à la commission des sports du 4 mai 2009 qui indiquait à propos de l'impact financier " le prévisionnel d'exploitation fait apparaitre un déficit d'exploitation d'environ 500 000 € TTC par an pour une fréquentation annuelle de 71 500 personnes".
     
     
    Gap le 9 Février 2013
     
     
    nJean-Claude EYRAUD
    Conseiller municipal du groupe G.A.U.C.H.E.