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La loi de régulation des banques va-t-elle assez loin ou pas assez ?
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Le sport, parent pauvre de l'éducation en France
Publié par : LE MONDE
Le : 25.02.2013
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Saisissons l'opportunité ! "La période qui s'ouvre est favorable à une
réflexion sur l'adaptation des politiques publiques en faveur du
développement du sport pour tous." C'est avec ce constat que la Cour des
comptes ouvrait en janvier 2013 son rapport très attendu sur le sport,
"Sport pour tous et sport de haut niveau : pour une réorientation de
l'action de l'Etat". Ce constat froid et réaliste est le résultat d'une
longue étude sur l'efficacité et l'efficience des politiques publiques
dans le domaine du sport. Il amène à se questionner sur les enjeux et
les modalités de mise en œuvre d'une véritable politique d'éducation par
le sport, formelle et informelle.
"L'éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à
les mettre en proportion." Il est fascinant de voir à quel point ces
mots, empruntés à Montesquieu, peuvent encore être d'actualité. Plus
encore, cette philosophie se décline à l'infini, et l'éducation par le
sport en fait partie. L'activité physique est souvent portée aux nues
lorsqu'on évoque son potentiel éducatif. Pourtant, de nombreux prérequis
sont indispensables afin de faire du sport un véritable vecteur
d'éducation et de citoyenneté.
L'éducation par le sport serait aujourd'hui une sorte de potion magique
que l'on aime à distribuer ici et là. Les éducateurs sportifs, les
professeurs d'EPS, les encadrants de manière générale sont les
véritables acteurs de l'éducation par le sport. Celle-ci doit
s'appréhender dans un cadre défini, avec des objectifs clairs, pour
avoir un impact réel. L'objectif doit rester celui de "se réaliser" à
travers le sport, d'acquérir de nouvelles compétences et de renforcer
ses aptitudes sociales.
SAUPOUDRAGE ET MANQUE DE COHÉRENCE
Pourtant, les méthodes et initiatives existantes jusqu'alors – en
particulier pour l'éducation informelle - relèvent davantage du
saupoudrage. Le rapport de la Cour des comptes l'identifie clairement.
Alors, à qui la faute ? Un ministère des sports limité dans son budget ?
Des relations interministérielles freinées par un cloisonnement trop
important ? Un mouvement sportif préoccupé par le sport de haut niveau ?
Un Centre national pour le développement du sport qui ne remplit pas sa
mission principale de soutien au sport de masse ? Un secteur privé et
des intermédiaires qui entretiennent ce saupoudrage ? Des collectivités
territoriales dont les politiques ne sont pas coordonnées ?
Il ne s'agit pas ici de jeter l'opprobre sur un acteur ou une
institution plutôt qu'un autre. Nous voulons par-là initier la réflexion
et engager cette prise de conscience qui bénéficie désormais d'un appui
solide grâce au rapport de la Cour des comptes.
Alors que l'image du sport professionnel est sans cesse écornée, revenir
au jeu et à l'essence du sport est primordial. Dans cette tâche, la
responsabilité, morale et financière, du sport professionnel envers le
sport amateur est un pilier qu'il convient de ne pas négliger. Une vraie
répartition des rôles est urgente. La mise en place d'une bonne
gouvernance du sport français presse.
UN VÉRITABLE CADRE STRATÉGIQUE
L'ambition est grande, puisqu'il s'agit aussi de former à la citoyenneté
à travers le sport. Respect des règles, de l'autre, tolérance, habilité
à évoluer en communauté, à communiquer, dépassement de soi, autonomie,
sens des responsabilités... La liste des bienfaits éducatifs potentiels
du sport est longue. Encore faut-il qu'il soit enseigné comme tel.
La réforme de l'école promise par François Hollande et récemment
détaillée par Vincent Peillon présente une opportunité à saisir. Si la
modification des rythmes scolaires cristallise les tensions (notamment
sur la répartition des heures dans la semaine), le fond de la réforme
tend vers un retour à la morale laïque. Avec pour objectifs de "rebâtir
du commun" et un socle de règles et de comportements partagés. Quoi de
mieux que la pratique d'un sport encadré et accompagné pour partager ?
Discipline marginale, l'éducation physique et sportive doit retrouver sa
place non seulement à l'école, mais également tout au long du parcours
secondaire et universitaire.
Pour cela, le dialogue avec les parties prenantes est primordial. Aussi,
tenter l'exercice de comparaison avec nos voisins européens paraît
pertinent. Si les cadres légaux et l'organisation du système éducatif
sont différents en Allemagne, au Danemark ou en Grèce, certains
territoires recèlent parfois des bonnes pratiques susceptibles d'être
adaptées dans l'Hexagone. Ce "benchmark" pourrait être un axe de travail
pertinent pour faciliter la prise de décision.
Le chantier qui s'ouvre devant nous est grand. Le constat que nous
dressons ici peut paraître sévère. Il reflète pourtant la réalité de
l'éducation (formelle autant qu'informelle) par le sport, devenue en
France un gadget, une fin en soi, alors même qu'elle n'est qu'un moyen.
Comprendre cela est primordial à ce stade. La réflexion de la Cour des
comptes et l'agenda du gouvernement ouvrent la voie pour une véritable
remise en question des politiques publiques d'éducation par le sport.
Julian Jappert et Maxime Leblanc (directeur et chargé de projets
européens du "think tank" Sport et Citoyenneté) -
« L’eau : un droit humain »
La Confédération Européenne des Syndicats des Services Publics (EPCU) vient d'initier la 1ère Initiative Citoyenne Européenne (ICE) Elle est intitulée « L’eau : un droit humain » et doit recueillir pour être prise en compte 1 million de signatures émanant d'au moins sept pays avec des quotas minima de signatures affectés à chacun de ces sept pays. À ce jour plus de 1.100.000 signatures ont été recueillies ... mais seulement 2.000 pour la France alors que le quota qui lui est affecté en exige 55.500. Le texte de l’ICE est le résultat de compromis entre syndicats européens et milite pour le droit à l'eau en défendant les services publics face à la montée de la concurrence et du marché. Dans le prolongement de la CNCL du 9 février 2013 où s'est tenu un atelier Eau qui a validé cette demande, le CA d'Attac France appelle ses adhérents à signer et faire signer massivement cette pétition en se rendant sur le lien : http://www.right2water.eu/fr/node/45/#que.Attac France, le 19 février 2013. -
Réaction du groupe G.A.U.C.H.E. suite à la position du maire de Gap sur le SCOT.
Monsieur le maire,
mardi soir le projet de Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l'aire gapençaise a été adopté par 36 votes favorables, 24 défavorables et un blanc.
Nous lisons ce matin dans le DL ...Autre position et non des moindres, celle de la Ville de Gap qui a pratiqué la politique de la chaise vide mardi soir, hormis une élue d’opposition. Un boycott ? « Ce n’est pas vraiment un boycott, répond Roger Didier, maire de Gap. Mais j’ai fait savoir depuis quelque temps déjà que j’épousais la position des chambres consulaires qui réclament une pause dans ce processus, notamment pour regarder de près le développement des zones d’activité. D’autant que ma ville est touchée de façon très différente des autres communes. »
Une fois de plus, nous constatons qu'une décision qui engage notre collectivité pour le long terme a été prise sans débat préalable ni au sein de la commission d'urbanisme ni en conseil municipal.
A nouveau nous dénonçons cette attitude anti démocratique.
Nous vous demandons de nous fournir tous les éléments concernant ce dossier et d'inscrire cette question à l'ordre du jour de la prochaine séance du conseil municipal du 29 mars.
Les gapençaises et gapençais attendent autre chose de la part de ses élus que la "politique de la chaise vide".
Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD
Conseillers municipaux -
Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 8 février 2013
LIRE le compte rendu en cliquant sur le lien: