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ENSEMBLE 05 - Page 221

  • L’audace à gauche, sinon rien

    L'ampleur du désastre lors des dernières élections doit susciter l'électrochoc nécessaire pour une refondation, explique Clémentine Autain (Front de gauche). Les composantes du FdG doivent faire des efforts de réorganisation interne et d'ouverture citoyenne en vue de la constitution d'un front plus large avec tous ceux qui « ne se reconnaissent pas dans l'orientation gouvernementale et veulent redonner des couleurs au mot gauche ».


    « Cela ne peut signifier qu’une chose : non pas qu’il n’y a pas de route pour en sortir
    mais que l’heure est venue d’abandonner toutes les vieilles routes »
    Aimé Césaire, dans une lettre à Maurice Thorez en 1956

    L’audace ou de nouvelles défaites : nous sommes au pied du mur. L’ampleur du désastre à gauche est telle que la sidération domine, pour l’instant. Le danger serait de plonger durablement dans la paralysie. Ce cinglant échec doit au contraire susciter l’électrochoc nécessaire pour une refondation à la hauteur des défis contemporains. A gauche, nous devons balayer devant chaque porte et se mettre au travail : notre responsabilité est immense pour que notre pays ne bascule pas dans l’obscurité et que la gauche ne se transforme pas en relique du passé. Ce n’est pas d’un nouveau meccano électoral de court terme dont nous avons besoin mais d’oser, d’inventer, de s’ouvrir sur la société pour reconstruire un imaginaire émancipateur.

    Pourquoi tant d’étonnements le soir des résultats des élections européennes sur les visages de ceux-là même qui, par leurs politiques successives, ont produit la désespérance, terreau de l’extrême droite et de l’abstention, ou qui, par le matraquage médiatique sur Marine Le Pen, ont contribué à faire progresser le FN, ou qui encore, par leur politique de droite menée au nom de la gauche, ont brouillé les clivages et tué l’espoir à gauche ? N’ont-ils pas vu la crise de régime, le rejet des politiques menées, le déficit de perspective commune ? Toutes les coordonnées politiques étaient là pour anticiper ce désastre. La Ve République est exsangue. Le libéralisme économique et son lot d’austérité ont ravagé les conditions de vie du plus grand nombre. Liberté, égalité, fraternité : les valeurs républicaines résonnent dans le vide. On ne compte plus les « s » aux crises que nous traversons : morale, démocratique, écologique, sociale, économique… Les affaires, Cahuzac ou Bygmalion, ont fini de préparer ce cocktail explosif qui fait le lit de l’extrême droite. Nous y sommes.

    Deux ans seulement après la victoire de François Hollande, le PS, qui est seul aujourd'hui à gouverner, n’atteint même pas 14% des suffrages exprimés aux européennes, confirmant la claque des municipales. L’orientation du gouvernement est délégitimée et la droite classique ne profite même pas de cette situation, signe du désaveu massif des politiques menées depuis des années tant par la droite que par la gauche. Le FN tire les marrons du feu dans les catégories populaires mais pas seulement : il incarne un moyen d’exprimer à la fois le rejet du système en place et la tentation du repli, du retour à l’ordre ancien face aux désordres actuels, au manque de perspective, au durcissement des conditions de vie. Contre la voie de la réaction, de l'autoritarisme, du racisme, du sexisme, de la xénophobie, le meilleur antidote, c’est la force de l’alternative. Sans espérance nouvelle à gauche, le pire est devant nous. Il doit être conjuré.

    Les forces disponibles pour reconstruire une perspective émancipatrice existent dans notre pays mais elles sont aujourd’hui éclatées, en sommeil, à distance du champ proprement politique. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle la société serait atone et acritique, totalement dominée par des valeurs néo-fascistes ou indifférente au cours des choses, les ressorts d’une contestation porteuse de progrès humains se dessinent au cinéma, dans les musées d’art contemporain, au cœur de la pensée critique ou de la littérature. Pêle-mêle : à la rentrée dernière, deux romans annonçaient l’émeute qui vient : Les renards pâles de Yannick Haenel et L’esprit de l’ivresse de Loïc Merle ; sur le grand écran, la question de l’amour et des rapports de classe est en ce moment joliment posée par Lucas Belvaux dans Pas son genre ; au Palais de Tokyo, l’exposition L’Etat du ciel parle de la chute contemporaine et renoue avec le fil de l’utopie ; le succès du livre de Thomas Picketty sur les rentiers du capital ou l’écho de la somme générationnelle Constellations montrent le potentiel critique dans le monde d’aujourd’hui… Le mouvement social est à la peine mais chez les Fralib ou à Notre-Dame-des-Landes, la contestation se tisse.

    Ces mobilisations et espaces de création ne convergent pas encore pour former une galaxie nouvelle à même de donner le “la” en terme d’hégémonie culturelle. Mais le fourmillement est là, en quête de la fabrique du commun au XXIe siècle. Le sujet de l’émancipation se cherche. L’équation nouvelle entre l’individu et le collectif se pense. Des préoccupations contemporaines s’imposent comme le droit à la ville, dans ce monde où le capital se conjugue avec l’inégal développement territorial, ou la mise en cause du consumérisme, qui menace l’écosystème et nos désirs. La recherche du sens perdu est dans l’air du temps et ne se trouve pas que du côté de l’ordre ancien. Non, la société française n’est pas minée par tous ses pores par la réaction, même si c’est elle qui a pour l’instant le vent en poupe dans la rue et les médias. Les points d’appui pour reprendre la main existent à condition de sortir de l’entre soi d’un espace politique par trop fermé sur lui-même et souvent reproducteur d’ancien. La politique ne trouvera son souffle, à gauche, que si elle entend, s’inspire, restitue ce qui s’invente de façon éparse dans cette part du monde contemporain qui exprime son refus de l’ordre existant pour s’aventurer vers une reformulation du projet émancipateur. L’imaginaire politique ne se fabrique pas à distance du monde culturel et intellectuel mais en se nourrissant de lui, dans un rapport qui ne relève ni de l’instrumentalisation, ni de la hiérarchie mais de l’inspiration et la confrontation réciproques.

    La clarté vis-à-vis de la majorité du PS et de la politique gouvernementale est une condition sine qua non de la refonte d’une gauche digne de ce nom. Pour autant, elle ne constitue pas l’alpha et l’oméga d’une stratégie alternative. Sur le fond, le saut à produire est substantiel. Sur la forme, nous avons encore à inventer des formes d’organisation qui sachent faire vivre le pluralisme, l’articulation entre l’engagement individuel et le collectif, la créativité, l’ouverture sur la société. Retrouver le chemin des catégories et des quartiers populaires passe par l’abandon des recettes du passé. La verticalité et le caporalisme ne permettent plus d’inclure durablement et massivement. Nous avons besoin d’horizontalité et d’un tout qui ne soit pas englobant. Le renouvellement des formes et des personnes (élu-e-s, cadres politiques, porte-paroles) est indispensable. Le nouveau front dont nous avons besoin doit chercher à articuler trois sphères traditionnellement dissociées : le social, le politique, la pensée critique – intellectuelle et culturelle.

    Notre espace politique, celui de la gauche d’alternative, non soumise au néolibéralisme, au productivisme, à l’ordre dominant, reste en deçà de ses possibilités. Les composantes du Front de Gauche doivent prendre la mesure des efforts de réorganisation interne et d'ouverture à produire pour favoriser l'implication citoyenne, le respect de la diversité des sensibilités et cultures politiques, l'unité la plus large. Il en va de sa relance et de son attractivité, en vue de la constitution d’un front bien plus large, avec toutes celles et ceux qui, dans les mouvements sociaux, dans le monde intellectuel et culturel, à EE-LV, au PS, au NPA, à Nouvelle Donne, chez les féministes présentes de façon autonome à l’élection européenne et ailleurs ne se reconnaissent pas dans l'orientation gouvernementale et veulent redonner des couleurs au mot gauche.

    Clémentine Autain, membre d'Ensemble-Front de Gauche, élue de Sevran (Seine-Saint-Denis) et codirectrice du journal Regards.

  • 1er audit du collectif d’audit citoyen de la dette publique

    Le collectif pour un audit citoyen de la dette publique a publié son premier rapport d’audit.

     

    Celui-ci est disponible ici .

    Sa principale conclusion : 59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs.

    59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs

    "Tout se passe comme si la réduction des déficits et des dettes publiques était aujourd’hui l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le pacte dit « de responsabilité » qui prévoit 50 milliards supplémentaires de réduction des dépenses publiques, sont justifiés au nom de cet impératif.

    Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente : une croissance excessive des dépenses publiques.

    Mais ce discours ne résiste pas à l’examen des faits. Dans ce rapport nous montrons que l’augmentation de la dette de l’État – qui représente l’essentiel, soit 79%, de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

    Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises : du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

    Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel.

    C’est ensuite parce que les taux d’intérêt ont souvent atteint des niveaux excessifs, notamment dans les années 1990 avec les politiques de « franc fort » pour préparer l’entrée dans l’euro, engendrant un « effet boule de neige » qui pèse encore très lourdement sur la dette actuelle.

    Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.

    L’impact combiné de l’effet boule de neige et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : 53% du PIB (soit 1077 milliards €). Si l’État n’avait pas réduit ses recettes et choyé les marchés financiers, le ratio dette publique sur PIB aurait été en 2012 de 43% au lieu de 90 % .

    Le rapport d’audit propose aussi une évaluation des impacts des paradis fiscaux ainsi que de la crise financière de 2008 dans l’envolée de la dette publique.

    Au total, il apparaît clairement que la dette publique a été provoquée par des politiques économiques largement favorables aux intérêts des créanciers et des riches, alors que les sacrifices demandés aujourd’hui pour la réduire pèsent pour l’essentiel sur les salariés, les retraités et les usagers des services publics. Cela pose la question de sa légitimité.

    Le rapport se conclut par une série de propositions destinées à alléger le fardeau de la dette (près de 50 milliards d’euros d’intérêts par an et plus de 100 milliards de remboursements) pour rompre avec le cercle vicieux des politiques d’austérité et financer les investissements publics dont l’urgence sociale et écologique n’est plus à démontrer.

    La réalisation d’un audit de la dette publique effectué par les citoyens ou sous contrôle citoyen, devrait permettre d’ouvrir enfin un véritable débat démocratique sur la dette publique. Ce débat devrait amener à déterminer quelle partie de cette dette est jugée par les citoyens comme illégitime. Les premières évaluations ici proposées par le groupe de travail du Collectif pour un audit citoyen se veulent une contribution à ce débat.

    Le site du collectif pour un audit citoyen de la dette publique

  • 1336 jours de lutte SCOP T.I C’EST PARTI

    UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

    Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.

    Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.

    Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.

    Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

    Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.

    Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.

    Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.

    Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.

    Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

    Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.

    Pour rappel :

           Ø       Appropriation publique des terrains et bâtiments,

    Ø       Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,

    Ø       Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :

    -          Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.

    -          Une contribution conséquente au fonds de roulement

    -          Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP

    -          La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.

    -          Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,

    Ø       Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

    Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

    Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

    Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.

    Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.

    Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

    Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

    Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

    Consultez  notre site internet : http://youtu.be/A3KqeXcgy4w

    http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ http://www.udcgt13.fr/  http://www.fnafcgt.fr/ 

    http://www.cgt-fralibvivra.fr/  http://theelephant.fr http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8

     

     

     

  • Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à "l'action et la clarté" sur les rythmes scolaires

     

     

    Écouter DICI TV http://www.dici.fr/actu/2014/05/26/hautes-alpes-jean-claude-eyraud-appelle-le-maire-de-gap-laction-et-la-clarte-sur-les-rythmes-339789

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    Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à "l'action et la clarté" sur les rythmes scolaires

    Hautes-Alpes: Jean-Claude Eyraud appelle le maire de Gap à plus de clarté et d'action sur le dossier des rythmes scolaires. Il a envoyé un courrier à Roger Didier pour lui demander de réunion la commission "éducation" du conseil municipal. Jean-Claude Eyraud s'inquiète du manque d'information donné sur ce sujet alors même que la date butoir pour la demande d'assouplissement du dispositif est fixée au 6 juin.

    - See more at: http://www.dici.fr/actu/2014/05/26/hautes-alpes-jean-claude-eyraud-appelle-le-maire-de-gap-laction-et-la-clarte-sur-les-rythmes-339789#sthash.z7fB6F7l.dpuf
  • Communiqué à la presse Rythmes scolaires: pourquoi ce mutisme et ce manque de transparence de M. le maire ?

    27364_100001115076350_6844_n.jpgAvant les élections municipales, le maire de Gap a organisé 12 réunions publiques au cours desquelles il a affirmé que la réforme des rythmes scolaires serait appliquée à Gap.

    Aujourd'hui, malgré nos différentes relances, la commission éducation n'a pas encore été mise en place et le conseil municipal n'a toujours pas délibéré sur la réforme des rythmes scolaires, sur le cadre horaire et sur le projet éducatif territorial. Gap est la seule commune des Hautes-Alpes dans cette situation. Elle représente 40% du potentiel scolaire de notre département.

    Et maintenant, sans tenir compte du travail des conseils d’école, sans considération pour l’avis des parents d’élèves sollicités, sans concertation avec le tissu associatif local, il adresse un nouveau questionnaire à l’ensemble des parents. Pourquoi ? Chercherait-il un prétexte pour ne pas appliquer cette réforme, mettant ainsi la commune de Gap hors la loi alors que le "décret Hamon", publié le 8 mai 2014, réaffirme " les cinq matinées de classe, correspondant aux pics de vigilance des enfants, demeurent obligatoires dans toutes les écoles et pour tous les élèves, afin de permettre les apprentissages fondamentaux dans les meilleures conditions" ?.

    Certes, nous déplorons que cette réforme n’ait pas été mieux préparée et nous sommes conscients des disparités qu’elle risque de créer entre les municipalités à cause du transfert de financement qu’elle impose mais nous sommes persuadés que le retard pris par la municipalité de Gap sera préjudiciable aux élèves, aux parents, au personnel municipal, aux enseignants et aux associations qui auront à prendre en charge les activités périscolaires.

     

    Il faut que le maire réunisse d'urgence la commission éducation et le conseil municipal pour :

      - prendre l'avis des conseils d'écoles, et ce, avant le 6 juin s'il veut rentrer dans le cadre dérogatoire possible du décret,

      - fixer les horaires de la prochaine rentrée,

      - organiser les activités périscolaires.

      

    Gap le 26 mai 2014

     

    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud

    Conseillers municipaux

    Groupe Tous capables G.A.U.C.H.E.