gap - Page 40
-
GAP: rentrée 2014 du groupe "tous capables GAUCHE"
-
Conférence de presse du groupe « TOUS CAPABLES G.A.U.C.H.E. » au conseil municipal de GAP du vendredi 12 septembre 2014
Nous avons décidé de convoquer la presse en cette rentrée 2014 compte tenu des problèmes graves que traverse notre collectivité.
Comme vous le savez, nous sommes dans le deuxième mandat de M. Didier, nous avons dénoncé les aspects négatifs de la politique conduite lors du premier mandat, et nous contestons encore plus l'aspect néfaste des méthodes actuelles de gestion.
Pour illustrer nos propos nous avons choisi deux dossiers d’actualité :
- la rentrée scolaire,
- les situations de travail du personnel municipal.
La rentrée scolaire :
Celle-ci est marquée par la mise en place des nouveaux rythmes scolaires.
Beaucoup de choses ont été exprimées, nous ne voulons pas revenir en détail sur celles-ci, mais nous pensons qu’il y a un temps pour tout.
Il y a eu un premier temps de débat et de critiques politiques, nous même avons contesté la méthode du gouvernement, mais nous avons toujours souhaité construire positivement une organisation dans l’intérêt des enfants et des familles.
Il y a eu un deuxième temps, celui de la concertation avec les parents, les enseignants, les associations…le maire l’a organisé mais trop tardivement avant les élections municipale. Notre groupe a participé aux réunions publiques et a exprimé clairement sa position.
Il aurait dû y avoir un troisième temps celui de la construction du projet éducatif territorial. Ce fut le temps de la désillusion, le maire s’est arc-bouté dans une attitude de blocage politicien.
Il y a maintenant le quatrième temps, celui de la « pagaille et du bazar général » qui déstabilise ce qui fonctionnait bien.
Nous pensons que le jusqu’au-boutisme du maire crée des situations intolérables et dangereuses.
Nous nous interrogeons sur cette attitude et réaffirmons notre engagement à défendre l’intérêt des enfants et des familles.
Il est urgent d’utiliser et de rendre opérationnel tous les moyens dont dispose la ville (Locaux, personnel, type d’activités…) et de poursuivre la concertation avec les intéressés.
Les situations de travail du personnel de la ville, du CCAS et de la communauté d’agglomération :
En juillet 2011 un rapport d’audit intitulé « l’exposition des agents aux risques psychosociaux » a mis en évidence dans ses conclusions :
La situation à l’égard des Risques Psycho Sociaux est identifiée comme alarmante et nécessite la mise en place d’actions multiples et d’interventions prioritaires sur des situations de souffrance aiguë individuelle et collective.
Depuis la municipalité a mis en place un plan d’actions dont nous n’avons jamais eu le bilan.
Le climat social a continué de se dégrader dangereusement.
La politique d’austérité mise en œuvre par la majorité (non remplacement des agents absents par exemple) conduit à une aggravation du mal être et de la souffrance au travail.
Toutes les catégories de personnel et tous les services sont concernés.
Nous sommes informés régulièrement de situations de travail alarmantes (mutation, absence pour maladie,…)
Dernièrement une organisation syndicale de la collectivité a écrit au préfet afin de l’alerter sur la dégradation du dialogue social au sein de la ville, du CCAS et de la communauté d’agglomération du Gapençais.
Au-delà des difficultés décrites, ces conditions de travail entraînent des difficultés de fonctionnement qui lèsent les usagers et toute la population de Gap.
En vertu des textes, le maire est le chef de l’administration communale. Il est le supérieur hiérarchique des agents de la commune et dispose d’un pouvoir d’organisation des services.
A ce titre le maire a certes des droits mais aussi des devoirs.
En tant qu’employeur il est tenu, à l’égard du personnel, « de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la
Santé physique et mentale des agents »
Aujourd’hui nous attirons solennellement l’attention sur cette situation dégradée et exigeons que tout soit mis en œuvre afin de revenir à un fonctionnement apaisé des services de la ville, du CCAS et de la communauté d’agglomération.
Gap le 12 septembre 2014
-
GAP: "Le mandat de trop pour Roger Didier" selon Jean-Claude Eyraud à Gap
Écouter l'interview:
-
Gap: nouveaux rythmes scolaires
Que de temps perdu!
Avec la rentrée et l'application des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles, notre groupe s'interroge sur le rapport au temps de M. le Maire. En effet M. Didier n'a cessé de reporter les décisions qu'il devait prendre en demandant d’abord une année de délai pourtant impossible au lieu de se mettre au travail pour organiser le contenu des nouvelles activités périscolaires.
Au final, la ville de Gap s'est vue imposer la nouvelle organisation du temps scolaire hebdomadaire, faute d'avoir répondu dans les temps impartis et d'avoir pris en compte le temps passé par les conseils d'école à travailler sur des nouveaux emplois du temps.
A force de prendre son temps et de donner du temps au temps, le maire de Gap a fait perdre leur temps aux plus de 3000 enfants et aux familles gapençaises et à toutes celles et ceux qui travaillent dans ou en lien avec l'école.
Il a choisi, sous la contrainte du temps qu'il a laissé filer, de décider sans concertation. Espérons juste qu'il va replacer l'intérêt des enfants au centre de son temps de mandat et prendre ses responsabilités !
Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
-
Conseil d'administration du C.C.A.S. de la ville de Gap
COMMUNIQUE À LA PRESSE
Le 21 août, le Conseil d’Administration du Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.) s’est réuni afin d’adopter les tarifs des activités des accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) pour l’année scolaire 2014/2015.
Un tarif spécifique a été créé pour le mercredi après-midi, dans le cadre de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.
La vice-présidente du C.C.A.S. a proposé de fixer à 2% la hausse de l’ensemble des tarifs existants pour les activités des accueils de loisirs sans hébergement.
Lors de la dernière mandature de Roger DIDIER, les tarifs ont été augmentés de 2 % chaque année.
Durant la même période, les revenus des familles ont stagné voire baissé.
La crise économique et sociale que traverse notre pays continue de s’aggraver.
Je me suis opposé à l’augmentation des tarifs de 2% en votant contre la délibération proposée.
Celle-ci a malgré tout été adoptée à la majorité.
Gap le 21 août 2014
Jean-Claude EYRAUD administrateur du C.C.A.S.
Groupe « tous capables G.A.U.C.H.E. » au conseil municipal