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Conseil municipal de Gap - Page 15

  • POLITIQUE SOCIALE DE LA VILLE DE GAP

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     Le 23 février courant s’est tenu le Conseil d’Administration du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale). Lors de ce conseil, les orientations budgétaires pour 2016 ont été présentées. C’est l’occasion, pour notre groupe, de faire un point sur la politique sociale de la ville engagée par la municipalité depuis plusieurs années.
    En ce qui concerne le budget:
    Le budget est en baisse constante depuis 2013 et excédentaire depuis 2009 avec un excédent cumulé sur 2014 et 2015 de plus d’1 millions d’€. Il est précisé, notamment, que cette baisse est liée à celle des charges de personnel et à une baisse très nette de la fréquentation. En effet, on constate, depuis 2011, une participation des usagers de - 12%.
    Les recettes de fonctionnement attribuées par la ville de Gap ont baissé de plus de 20% depuis 2010.
    En ce qui concerne les dépenses de fonctionnement du CCAS, elles représentent environ - 18% depuis 2012.
    Quant à l’investissement, une baisse de 16 % par rapport à 2014 a été relevée.
    En ce qui concerne les activités:
    Pour l’espace petite enfance (crèches), depuis 2010 une baisse de l’activité de 3%.
    Pour l’espace enfance et loisirs (accueil loisirs pour les 3 à 12 ans), depuis 2012 une baisse moyenne de l’activité de 30%.
    Pour les aides alimentaires, une baisse du nombre de repas distribués de 16% entre 2014 et 2015.
    Pour les seniors, depuis 2011 une baisse de 23% du nombre de repas portés à domicile.
    En ce qui concerne le personnel du CCAS:
    La suppression d’un poste de psychologue dans les établissements recevant la petite enfance.
    Le non remplacement du personnel qui ne permet pas d’assurer la continuité du service (le programme proposé aux personnes souffrant d’un handicap cognitif de type Alzheimer a été suspendu pendant plusieurs mois).
    Plus généralement, dans les centres sociaux : suppression de 3 postes.
    Au vu de ce bilan : Quelle place pour l’action sociale à Gap ?
    Nous relevons une seule obsession: réduire les dépenses, avec une telle volonté de faire des économies dans le domaine social que le service public est mis en danger malgré le travail remarquable des agents. Ainsi que constate-t-on? Une baisse généralisée de la fréquentation des crèches et des centres de loisirs, une diminution importante du nombre de repas distribués à domicile ou dans le cadre de l’aide alimentaire, des suppressions de postes. Comment pourrait-on croire que ce serait le résultat de la diminution des besoins, alors que la population de la ville de Gap augmente et que le contexte économique national et international reste défavorable ?
    Pour faire des économies et se désengager de l’action sociale, l’équipe municipale actuelle fait le choix de minorer sa participation en diminuant le financement du  CCAS et en supprimant des emplois dans les centres sociaux de la ville, tout en affirmant que la qualité du service rendu à la population ne sera pas impactée. Les récentes communications de notre édile dans les médias tentent de masquer une triste réalité: la politique sociale conduite par l’équipe municipale ne permet pas de répondre aux besoins réels de la population et toute la pédagogie déployée pour faire avaler la pilule n’y pourra rien changer!
    Nous proposons de développer une politique sociale volontaire et ambitieuse, élaborée en concertation avec les habitants et dans la transparence totale. Cette politique, bien sûr, ne peut pas être basée sur la seule gestion comptable dans le but de faire des économies. Nous proposons, a minima, de maintenir le budget social de la ville en conservant les emplois et les compétences afin de redynamiser le CCAS et ainsi stopper son inévitable déclin. Nous proposons de faire «plus et mieux» dans le domaine social ; c’est tout à fait réalisable, mais à une seule condition : en avoir réellement la volonté politique.


    Groupe « Tous Capables-G.A.U.C.H.E.»

     

  • Etat du parking de Gap-Bayard

    20160217_132004_resized_1.jpgMalgré nos interventions et l'engagement pris par M. le maire de GAP, son adjoint aux travaux et le directeur des services techniques , nous continuons à accueillir les pratiquants du ski de fond dans les conditions "boueuses".

    20160217_132014_resized.jpgVoir les photos prises le 17 février 2016 à 13h30.

  • GAP: orientations budgétaires 2016, déclaration du groupe "Tous capables G.A.U.C.H.E."

    ville_cucs.jpgA propos du débat d’orientation budgétaire.

    Suite à cette présentation des orientations budgétaires pour 2016, que nous avons étudiées avec la plus grande attention, notre groupe tient à faire quelques remarques :

    La première est que, sans surprise, ce budget sera inscrit sous le signe de la rigueur.
    Si on peut se satisfaire d’une maîtrise raisonnée et raisonnable des dépenses, on ne peut pas cautionner des choix économiques qui auront un impact direct, d’une part sur les conditions de travail des employés municipaux et par conséquent sur la qualité du service rendu aux gapençais(es) et d’autre part sur l’aide sociale apportée aux personnes les plus en difficulté.

    Nous avons donc choisi de développer deux exemples :

    En premier lieu, concernant la masse salariale, ce que vous considérez comme « une bonne gestion des emplois et des remplacements dans le but de contenir les dépenses » et qui se traduit par une limitation de l’augmentation de la masse salariale, (en clair, pas de recrutement et faible taux de remplacement des départs à la retraite) conduit en réalité à l’étranglement des services et à la dégradation des conditions de travail. Si nous bénéficions encore d’un service public municipal c’est grâce au travail remarquable des agents et à leur implication, maintenue jusqu’à présent, mais jusqu’à quand ?

    Deuxième point, dans le domaine des subventions aux associations : Environ 300 associations ont bénéficié de subventions municipales dont 5, 64% qui agissent dans le domaine social, or vous annoncez une baisse de 10% du montant des subventions sans tenir compte ni des situations particulières, ni des besoins de la population qui restent importants dans une période où la précarité s’accroît, où les difficultés pour faire face aux dépenses courantes sont plus aigües pour un nombre croissant de personnes. Pour preuve : la délibération n° 12 où il est noté une augmentation de 51% du nombre de clients qui ont bénéficié du tarif de 1ère nécessité EDF, en 2015 soit 1566 usagers.

    Par ailleurs, après les événements tragiques que notre pays a traversés, jamais le besoin de lien social n’a été aussi fort. Nous vous demandons donc de revoir votre position et de ne pas diminuer le montant des subventions pour les associations qui œuvrent dans le champ social et solidaire. Pour les autres, plutôt qu’une baisse de 10% « à l’aveugle », il faudrait examiner chaque situation afin ne pas mettre en péril l’activité des plus fragiles.

    74681-centrevillegap.jpgCes orientations budgétaires nous ont aussi amenés à nous poser une question, et non des moindres : une commune a-t-elle pour vocation de faire de l’argent avec de l’argent ?

    Nous avons relevé que, je cite : « dans le but d’une optimisation de la gestion de la trésorerie qui se traduira par des recettes supplémentaires » vous avez acquis 8 millions de parts sociales à la Société Locale d’Épargne des Hautes Alpes, pour valoriser un excédent de trésorerie. (Je rappelle que notre groupe avait voté contre ce placement) Cet argent sera donc immobilisé alors qu’il pourrait servir à améliorer la qualité de vie des gapençais(es) et ceci alors que le dynamisme démographique de la commune se poursuit avec une population qui augmente 3 fois plus vite que la moyenne régionale.

    Quelle optimisation que celle du bas de laine ! Placer les recettes excédentaires plutôt que les utiliser au profit du développement économique de la ville ou pour améliorer les infrastructures, les services, le cadre de vie c’est avoir une notion uniquement comptable des besoins d’une ville en devenir.
    Ainsi, en conformité avec ce que vous préconisez : « faire plus et mieux avec moins », nous constatons que vous avez décidé de faire plus dans la finance en augmentant l’épaisseur du matelas monétaire de la commune, avec moins de services favorables à la population.
    Nous pensons que l’argent public doit être investi dans des projets d’avenir dynamiques, qui profiteraient au plus grand nombre, et qu’il ne doit pas être thésaurisé avec pour seule ambition une rentabilité financière limitée, à court terme. Nous pensons que l’argent public doit être utilisé pour faire des investissements, en particulier dans le domaine économique et social.

    Pour terminer, nous aborderons le Plan Pluriannuel d’Investissement 2016/2020 que nous appelions de nos vœux depuis longtemps, d’ailleurs, et qui a vu le jour… enfin… (Grâce à la loi)

    En particulier, nous avons apprécié les titres :
    -Le premier : Gap, « ville d’avenir »,
    Mais nous avons été surpris de trouver dans cette rubrique le parking de Bonne qui n’est pas, selon nous, un projet d’avenir digne du XXI° siècle, encore moins après la conférence sur le climat qui s’est tenue à Paris en décembre dernier. Nous nous sommes déjà exprimés à ce sujet et nous y reviendrons au cours de ce conseil quand il sera abordé, au risque d’une, je vous cite, « perte de temps ». Ce sont les mots que vous avez employés dans le Dauphiné Libéré du 10 février.
    Mais est-ce une perte de temps que de ne pas se lancer à marche forcée dans une construction qui impactera durablement non seulement le visage de notre centre-ville mais aussi la manière dont nous y circulerons demain? Est-ce une perte de temps que de prendre celui de la concertation ? Est-ce une perte de temps que de prendre celui du débat démocratique et contradictoire ? Ceux qui le pensent se coupent de l’expression collective et citoyenne, ce qui n’est pas toujours sans conséquence…
    D’autre part, pour concevoir et construire un avenir cohérent pour notre ville, il aurait sans doute été judicieux d’actualiser le PDU (Plan de Déplacement Urbain) avant de lancer ce chantier fortement contesté et contestable au regard des problèmes qu’il pose.

    122167-mairiedegap.jpg-Ensuite : Gap, « ville pour tous » et « haute qualité de vie »
    Dans ces rubriques se trouvent une extension de la vidéo protection et un renforcement de l’éclairage public. Au lieu de proposer des solutions durables, plus économes en énergie et de promouvoir des espaces de sociabilité, de rencontre. Au lieu de développer une police de proximité qui travaille auprès des gapençais(es) plutôt que derrière des écrans de contrôle. L’argent mis dans la vidéo surveillance devrait de préférence aller aux associations ou au CCAS car œuvrer au jour le jour pour tisser les conditions du mieux vivre ensemble, là est la seule prévention efficace.
    Et oui, notre vision du bien commun et de la qualité de vie est bien différente de la vôtre : à quand une ville de haute qualité environnementale et sociale aménagée dans le cadre d’une approche globale qui prenne en compte les besoins de chacun et qui entende, enfin, la parole de tous ?

    Groupe « Tous Capables-G.A.U.C.H.E. » Isabelle David et Joël Reynier

  • Roger Didier et l’Alp’Aréna: Du mirage à la réalité…

    20131117_104736.JPGLors du Conseil Municipal du 12 février courant Roger Didier a posé une question "qui aujourd’hui peut dire que nous n’aurions pas dû faire ce complexe ?", considérant donc comme fallacieux les arguments développés par notre groupe contre ce projet et inutiles les propositions que nous avions portées: regroupement avec le stade nautique pour une rénovation globale et une économie d'échelle en ce qui concerne les coûts de fonctionnement, requalification de l'ancien site en halle couverte destinée à des événements festifs, agrandissement du parc de la Pépinière…
    Une fois encore, notre édile se masque une réalité qu’il ne veut pas voir. En effet, nombreux sont les gapençaises et les gapençais qui déplorent : l’explosion pharaonique du coût de construction (d’un projet d’un montant initial de 10 millions d’euros TTC, la majorité municipale s’est finalement lancée dans un investissement de 16 millions d’euros TTC, ensuite réévalué à 17 millions d’euros TTC), l’opacité totale des coûts de fonctionnement et de gestion pour la collectivité, l’échec de l’implantation du restaurant (qui devait rapporter 2 500 euros de location par mois), le surcoût entraîné par les travaux de mise en place et fourniture de la protection de la patinoire extérieure.
    Mais fort de cette expérience qu’il juge parfaitement réussie, Roger Didier compte une nouvelle fois sauver la ville avec son extraordinaire projet du parking de Bonne.


    Groupe «Tous Capables-G.A.U.C.H.E.» Isabelle David et Joël Reynier