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  • Les taxes foncières augmentent deux fois plus vite que le coût de la vie !

    LIRE l'analyse générale (DL du 12 octobre 2012)

    LIRE le détail des communes des Hautes-Alpes (DL du 12 octobre 2012)

     

    A noter que pour la ville de Gap le taux de la taxe foncière est de 35,76 % (quatrième taux le plus élevé des HA) en 2011, il a augmenté en 5 ans de 15,81% (bloc communal) et de 21,25% (bloc communal+taux départemental)

    Le taux moyen de la taxe foncière des villes de la strate (de taille comparable) est de 17,53% . La taxe sur le foncier bâti est le double à GAP.

  • Pour la Ligue de l'enseignement : "Refonder l’École : une volonté réelle, mais tout reste à faire !"

    Ce mardi s’est engagée dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne la seconde étape de la refondation de l’école, celle du lancement de la consultation des partenaires sociaux, du travail interministériel et des débats parlementaires, qui devra déboucher sur une loi avant la fin de l’année.

    Symbole fort de son engagement personnel en faveur de l’éducation et la jeunesse mais aussi de celui de l’ensemble de son gouvernement dont quinze ministres étaient présents, le président de la République François Hollande s’y est vu remettre le rapport issu de la concertation sur l’école. Il a tenu à fixer le cap d’une « non pas réforme mais refondation » qui se veut historique au même titre que les lois Ferry ou le Projet Langevin-Wallon.

    En ressortent quelques grandes orientations effectives dès la rentrée 2013, à savoir le rétablissement de la formation des maîtres et la mise en place des Écoles Supérieures du Professorat et de l’Education, la priorité donnée au primaire, le retour à une semaine de neuf demi-journées d’enseignement, l’allégement de la journée scolaire et la mise en place d’un temps éducatif complémentaire. François Hollande a insisté sur la nécessité que les devoirs soient désormais faits sur le temps scolaire grâce  à la complicité des collectivités locales associées à la réflexion sur les rythmes dans le cadre des projets éducatifs territoriaux.

    D’autres leviers de refondation ont également été mentionnés mais nécessiteront « plus de temps » de mise en œuvre : la liaison école/collège et la redéfinition d’un socle commun de connaissances et compétences par des pédagogies repensées, la réforme du lycée ou la réflexion sur le métier enseignant.

    Le Président a également annoncé des pré-recrutements dès janvier 2013 ainsi que la mise en place d’un deuxième concours au printemps pour faire face au manque d’enseignants, demandé sans attendre le lancement de grands chantiers comme le numérique et le  « service public territorialisé de l’orientation », dont le sens sera de proposer une seconde chance à ceux qui se sont vus décrocher. Il a également redit sa volonté de travailler sur l’égalité territoriale et la justice face aux difficultés de certaines zones urbaines ou rurales mal traitées, par une aide personnalisée aux établissements en fonction des spécificités territoriales scolaires et sociales, en garantissant la stabilité des équipes et en veillant à y attirer des professeurs expérimentés volontaires.

    Enfin, il s’est exprimé sur l’importance particulière accordée à l’éducation artistique et culturelle qu’il souhaite généraliser dès la maternelle.

    Nous saluons l’implication volontariste du Président Hollande et de l’ensemble du gouvernement dans cette volonté de remise à plat d’un système scolaire à bout de souffle, nourri d’une logique de tri et contesté dans son rôle de transmission d’une culture légitime.

    Nous nous félicitons, par ailleurs, que le rapport de la concertation sur la refondation de l’école rendu public le 5 octobre propose des axes de changement suffisamment ambitieux pour permettre le souci de réussite et la prise en compte de tous, et rendre ainsi l’école plus juste, plus efficace et plus adaptée au XXIe siècle.

    Ainsi la tonalité bienveillante et la réalisation à un niveau national de la nécessité de refonder une école de la confiance, de la « bientraitance » et de l’ouverture aux territoires va dans le bon sens.

    L’affirmation d’un socle commun rénové plaçant la culture au centre des programmes et des compétences communes à acquérir constitue également une avancée majeure, pour sortir de l’exclusivité des disciplines et de leur hiérarchie et repenser l’évaluation au sein d’une scolarité obligatoire enfin envisagée en continuum non sécable.

    La reconnaissance officielle du rôle des parents par l’institution et la création d’un statut de délégué représente aussi une avancée importante pour aider au dialogue avec les enseignants et au rapprochement de l’école avec les familles. D’autre part, l’allégement des journées de cours et la prise en compte de temps éducatifs variés et complémentaires à l’intérieur même de la journée d’école réé quilibrent enfin humainement une conception des apprentissages jusque-là trop scolaires.

    Enfin, la proposition d’inscrire dans la loi les projets éducatifs locaux apparaît comme un pas substantiel pour permettre une meilleure cohérence des politiques éducatives locales et une plus grande coopération de l’ensemble des acteurs et professionnels de l’éducation, notamment des associations d’éducation populaire.

    En revanche, nous sommes plus réservés sur les propositions faites pour faire évoluer le lycée, en deçà des attentes d’un véritable lycée polyvalent qu’elle appelle de ses vœux depuis plusieurs années.

    Nous regrettons également la confusion faite dans le rapport en matière d’« éducation culturelle » et nous serons vigilants à la mise en œuvre effective de cette dimension au sein de projets pédagogiques éducatifs et culturels.

    Nous attendons plus de clarté, d’audace et d’innovation dans la redéfinition de la formation initiale et continue de l’ensemble des personnels, notamment au sein des futurs ESPE.

    Nous nous inquiétons de l’absence d’une politique de la petite enfance, qui certes dépasse la seule responsabilité scolaire, mais constitue une véritable réponse aux inégalités.

    Enfin, même si l’allusion est présente, comment refonder l’école sans penser globalement une politique continue de la formation tout au long de la vie et de ses conséquences sur l’éducation initiale ? C’est d’ailleurs dans cette perspective et pour que la scolarité y participe, que nous proposons que les établissements scolaires deviennent de véritables « Maisons des savoirs » sur leurs territoires.

    C’est désormais au ministre que va incomber la responsabilité de puiser dans ces propositions : une refondation ambitieuse dont l’école a besoin pour être celle de tous les enfants et les jeunes de notre pays, afin qu’ils soient en capacité de faire les choix personnels, professionnels et citoyens qui jalonnent une vie humaine dans une époque de grande complexité, d’incertitude et de transition qui appelle à conjuguer autonomie et solidarité.

    Nous serons pleinement engagés dans les débats qui vont maintenant se poursuivre notamment au Parlement.

    Nous sommes prêts, comme notre histoire de bientôt 150 ans en témoigne, à assumer toute notre part des progrès démocratiques que l’école doit faire pour être l’école de la République laïque, démocratique et sociale.

    Nous le ferons aussi en continuant à appeler de nos vœux une véritable politique globale d’éducation, tant nationale que sur les territoires.

    C’est le thème des prochaines rencontres nationales de l’Éducation de Rennes que nous organisons avec la ville de Rennes les 17 et 18 octobre prochains.

    Nous le ferons aussi dans le cadre commun des dynamiques qui se sont renforcées avec le Collectif des associations partenaires de l’école (CAPE) et nous y consacrerons une part importante du prochain Salon européen de l’éducation du 22 au 25 novembre.

  • EAU: La nappe de Choulières pourrait régler le problème de l’approvisionnement en eau de Gap

    gapLIRE l'article du DL du 10 octobre 2012

  • Conseil municipal de la ville de Gap: séance du 28 septembre 2012

    la-commission-departementale-de-cooperation-intercommunale-devra-notamment-donner-son-avis-a-la-pref.jpgLIRE le compte rendu de la séance du 28/09/2012 du conseil municipal de Gap.

  • Décentralisation : Le Président de la République décide sans concertation la vente à la découpe de la politique du handicap

    Vendredi 5 octobre 2012, lors des états généraux de la démocratie territoriale, le Président de la République a annoncé que « les départements se verront confier l’ensemble des politiques du handicap et de la dépendance, hors du champ de l’assurance maladie ».

    Ainsi sans aucune concertation avec les personnes concernées, le Président de la République cède aux départements une grande partie de la politique du handicap : le sort de 20 000 salariés handicapées des entreprises adaptées, de 120 000 travailleurs d’ESAT, de 700 000 majeurs protégés et de près de 1 000 000 bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) parait ainsi scellé.

    Un tel transfert de compétence « au profit » des conseils généraux traduit la volonté de l’Etat de se désengager de la politique du handicap. L’Etat ne jouera plus aucun rôle dans l’égalité de traitement des personnes handicapées. Leur sort risque de dépendre de la bonne ou mauvaise santé financière des départements.

    Une telle décision semble guidée avant tout par une logique de réduction de déficits de l’Etat, le handicap n’étant ainsi perçue que comme une charge à transférer au profit de collectivités elles-mêmes exsangues et qui pourraient être tentées au travers de la manne financière ainsi transférée - plus de 11 milliards d’euros - de détourner ces sommes pour assurer leur propre équilibre.

    L’Unapei refuse une telle décentralisation de la politique du handicap et demande sans délai l’ouverture d’une concertation avec le Chef de l’Etat et les personnes concernées.