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Deuxième tour...

edito.jpg.pngdu 15 octobre 2011

   

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Les primaires du Parti socialiste qui se terminent nous invitent à rappeler nos options.

La personnalité retenue dimanche 16 octobre animera le camp des socialistes et de leurs alliés jusqu’au premier tour de la présidentielle, le 22 avril 2012. Aucun des deux candidats n’a proposé ni une rupture fondamentale avec la logique du capitalisme ni des éléments décisifs pour le contrôle des grands moyens de production et d'échange. Ce n’est d’ailleurs pas leur choix politique, même au milieu d’une crise fondamentale de ce système.

Pour la plupart, celles et ceux qui participent à la FASE n’ont pas voulu voter au premier tour de ces primaires. Certains ont cependant appelé à voter Montebourg et d’autres Martine Aubry.

Faut-il préférer une candidate plus engagée à défendre ses réformes à un candidat qui veut tellement se situer « au centre » qu’il rappelle la campagne de Jospin en 2002 avant même d’être dans la présidentielle ? Et, s’ils étaient exactement sur la même ligne, serait-il indifférent d'élire une femme simplement parce que cela bousculerait les habitudes du pouvoir politique ? Ces discussions seront dépassées le 17 au matin.

Quoi qu'il en soit, au deuxième tour de la présidentielle, en mai prochain, il faudra vraiment battre Sarkozy. Et, pour cela, le « tout sauf Sarkozy » le plus au centre possible est une voie de résignation et sans doute d’échec. Il faudra avoir mobilisé sur des objectifs politiques et sociaux.

Tout l’enjeu du Front de gauche est là ! Sans mobilisations sur des projets de transformation, un simple catalogue de bonnes intentions ne servira pas à grand-chose. Il faut un rassemblement autour de quelques axes. Il faut un projet pour changer la société. Pour cela, il est nécessaire de remettre en cause la propriété des principaux moyens de production et d'échange. Une révolution démocratique est indispensable.

Sinon, comment lutter pour des alternatives à la fois sociales et environnementales ? Comment lutter contre les discriminations et pour l’égalité ? Comment imposer un changement des institutions européennes sans mettre en mouvement toutes celles et ceux qui voient maintenant la nécessité de rompre avec le Traité de Lisbonne et de reconstruire l’Europe sur de nouvelles règles et priorités ?

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