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  • Conseil municipal ville de Gap Groupe G.A.U.C.H.E.

    NOS 9 PRIORITES EN 2010

    Gap.jpg1- L’EAU

    La production

    Lors du débat d’orientations budgétaires de 2010 nous nous étions étonnés de ne pas voir apparaître un dossier essentiel, qui est l’alimentation en eau potable de la ville de Gap.
    Nous avions évoqué la solution du forage des Choulières (dans la plaine de Chabottes) qui pourrait être une proposition satisfaisante.
    Elle permettrait à notre cité d’être autonome et d’avoir de l’eau de qualité et en quantité suffisante.
    Il faudrait prévoir à cour terme un investissement important afin de réaliser une canalisation entièrement dédiée à l’alimentation en eau potable.
    Nous souhaitons qu’un débat s’organise rapidement en commission travaux et en conseil municipal sur cette question essentielle pour nos concitoyens.

    La distribution

    La délégation de service public (DSP) arrive à son terme en 2013.
    Le 15/05/09 notre groupe était intervenu afin de demander un audit indépendant portant sur la qualité du service actuel en terme de gestion technique, d’alimentation en eau potable, de bilan financier, de satisfaction des usagers sur les 20 années de délégation.
    Nous demandons qu’un cahier des charges pour cet audit, soit mis au point à l’issue d’un débat au conseil municipal.
    Celui-ci, doit impérativement prévoir une mission en deux phases :
    - un audit financier préalable du contrat en cours, qui consiste à vérifier sur pièce et sur place, ce qu’autorise la réglementation, les éléments qui ne figurent pas dans les comptes-rendus financiers du délégataire.
    Cette première étape permet d’établir la marge bénéficiaire réelle dégagée par l’entreprise et conjointement un audit technique des infrastructures réalisé par des ingénieurs spécialisés.
    - puis, dans une deuxième phase, la réalisation d’une analyse comparative des différents modes de gestion envisageables à l’avenir, aux plans technico-économique, juridique et financier.
    Nous souhaitons que la gestion de l’eau potable soit réalisée directement par notre collectivité.

    2- L’AVENIR des SALLES de CINEMA le CLUB et le CENTRE

    Notre groupe avait évoqué cette question, lors de la séance du conseil municipal du 10/12/09.
    Nous soutenons la pétition qui est actuellement sur Internet qui a recueilli plus de 2700 signatures. 
    Celle-ci a été lancée par un collectif de citoyens qui ne peuvent se résoudre à la disparition de ces deux salles de cinéma.
    Il s'agit de défendre la culture en milieu rural et de sauvegarder 5 emplois ! Nous ne pouvons pas laisser faire ça sans agir, l'accès au cinéma est un droit pour tous (notamment d’Art et Essai).
    Nous avons été invités à participer à une réunion à la maison épiscopale mi-janvier par Monseigneur Di Falco.
    Une nouvelle réunion à laquelle nous n’avons pas été invités, s’est tenue le 1er février.
    Pour notre part il n’est pas acceptable qu’une seule société privée, assure la gestion de toutes les salles de cinéma de Gap.
    Nous souhaitons qu’une réunion publique s’organise rapidement, afin de faire le point du dossier et envisager les solutions alternatives.
    Exemples de propositions faites par les signataires de la pétition :
    - Que la ville rachète le bâtiment ou trouve un autre endroit pour installer les 2 cinémas.
    - Souscription de tous les gapençais pour trouver des solutions alternatives solidaires (SCI, SCIC…)

    3- La COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION

    Nous avons appris par la presse qu’un comité dit « de pilotage » réunissant une vingtaine d’élus locaux sera prochainement mis en place sous l’autorité du préfet afin de définir un projet pour la future communauté d’agglomération gapençaise.
    Il est probable que ce groupe de travail sera mis en place après les élections régionales, mais notre groupe souhaite que toutes les sensibilités politiques soient représentées au sein de ce comité.
    Nous suivrons ce dossier qui est prioritaire pour notre cité et le bassin gapençais.
    Le temps presse, si nous ne voulons pas subir une décision autoritaire de l’état au 1er janvier 2014.

    4- AMENAGEMENT du QUARTIER de la GARE

    Au-delà du projet privé de Vapincum dont les travaux vont bientôt démarrer, il y a un dossier bien plus vaste qui concerne la restructuration future du quartier de la gare qui concernera plusieurs acteurs (SNCF, chambre d’agriculture, ville de Gap,...)
    Nous avons demandé, lors de la séance du conseil municipal de novembre dernier, à être associé à la réflexion au sein du groupe de pilotage qui va être mis en place.
    A ce jour nous n’avons pas d’information.

    rues-gap-france-5302240253-894730.jpg5- La MOBILITE

    La question des transports et de la mobilité doit être mieux prise en compte par notre collectivité.
    Pour faire reculer un système « tout automobile » deux types d’actions sont à mener de front :
    - sensibiliser la population à la nécessité de changer ses habitudes de déplacements,
    - Offrir des alternatives crédibles et attrayantes face à la voiture individuelle.
    Il faut proposer à l’usager citoyen une seule porte d’accès à l’information (site Web et un N° de téléphone unique pour le département capable de renseigner sur l’ensemble des offres de transports quelle que soit la collectivité responsable)
    Nous souhaitons que notre ville expérimente la mise à disposition d’une flotte de vélos à assistance électrique.
    Il nous semble que la configuration géographique de Gap se prête à ces nouveaux produits qui commencent à être adoptés par quelques villes avec succès à condition que le développement des pistes cyclables sécurisées se poursuive.

    6- ELABORATION d’une CARTOGRAPHIE des SOURCES de RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUES

    A plusieurs reprises notre groupe est intervenu en séance du conseil municipal pour que la transparence soit faite en la matière.
    Monsieur le maire s’était engagé à faire élaborer une cartographie de l’ensemble des sources de rayonnement électromagnétiques.
    Nous avions proposé que les mesures soient réalisées par des experts indépendants.
    A ce jour nous n’avons pas d’information sur les suites réservées à ce dossier, mais nous proposons qu’un débat ait lieu prochainement en commission communale puis en conseil municipal.
    La protection sanitaire des populations est prioritaire.

    7- ENERGIES RENOUVELABLES

    Nous renouvelons notre demande de réalisation d’une étude systématique avant tous travaux de rénovation et la construction des bâtiments communaux afin de promouvoir les énergies renouvelables.
    Les critères HQE (haute qualité environnementale) et HPE (haut potentiel énergétique) doivent être mis en œuvre et ceci dans l’esprit de l’agenda 21.

    8- COLLECTE des ORDURES MENAGERES

    Containers enterrés et semi-enterrés.

    Une partie de la population du centre ville ne parait pas satisfaite de ces containers : c’est ennuyeux vu leur prix : 50 000€ le point de collecte de 4 cuves enterrées ; 37 000€ les semi-enterrées.
    La municipalité semble vouloir généraliser ce mode de collecte, nous nous posons donc un certain nombre de questions :
    - Combien y en a-t-il d'installés ?
    - Combien va-t-on en acheter ?
    - Où seront-ils placés ?
    - Qui les ramasse et quand ?
    Ce serait bien que les habitants soient consultés avant les prochaines installations.

    9- VIDEO SURVEILLANCE

    Nous avons rappelé lors de plusieurs séances du conseil, notre opposition à l'installation de caméras de surveillance dans notre ville : on ne peut pas à la fois se féliciter de la baisse de la délinquance et affirmer que la population gapençaise a le sentiment d'habiter une ville sure et investir dans des installations très onéreuses et disproportionnées avec notre potentiel budgétaire.
    Nous exigerons que la circulaire du 12 mars 2009 du ministère de l'intérieur relative au déploiement des systèmes de vidéo surveillance soit scrupuleusement respectée pour les 3 caméras installées (à notre connaissance) centre ville et nous nous opposerons à toute autre implantation.


    GAP le 5 février 2010

  • ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE Succès des premiers états généraux à Sainte-Tulle


    par La Rédaction du DL | le 05/02/10

    La première édition des états généraux de la Santé a rassemblé plus de 200 personnes hier, à Sainte-Tulle, venus débattre des enjeux concernant l'accès aux soins pour tous.

    Des études sociologiques récentes montrent un recul de l'accès aux soins des Français et de manière concomitante une dégradation de leur état de santé.

    Face aux enjeux de la santé et face aux préoccupations des citoyens alpins, les collectifs de défenses des hôpitaux de Manosque, Digne-les-Bains et Sisteron ont souhaité mobiliser leur attention sur les risques qui pèsent actuellement sur les populations rurales de plus en plus éloignées des structures d'accueil et de soins.

    Bianco : "on ne va pas en rester là"

    Beaucoup de personnalités se sont jointes à cette initiative parmi lesquelles Jean-Louis Bianco, président du conseil général partenaire de la manifestation, quelques conseillers généraux et Christophe Castaner représentant la Région.

    "Ce sont les premiers états généraux et cela veut déjà dire que l'on ne va pas en rester là. Nous apportons aujourd'hui une volonté citoyenne de résister contre l'entreprise de destruction de l'hôpital public", lança Jean-Louis Bianco avant de laisser la place aux différents interlocuteurs réunis autour d'une table ronde sur le thème de l'accès aux soins dans les territoires ruraux et les outils, structures et moyens humains pour les mettre en œuvre.

    Dans un discours engagé, Michel Antony président de la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité et des maternités, mit en avant de conserver "une santé humaniste qui corresponde aux besoins des populations".

    15 % de la population française renonce aux soins faute d'argent

    "En France 15 % des patients ne consultent plus faute d'argent. Ces chiffres me choquent. La fracture sociale et sanitaire augmente et l'on se dirige vers une société qui n'est plus solidaire, ni égalitaire. La proximité c'est un choix politique", ajouta l'intéressé.

    Philippe Olivier, médecin urgentiste à Avignon, évoqua l'argument sécuritaire primordial "pour ne pas laisser de côté les citoyens et répondre à l'urgence dans les meilleurs délais et ce dans n'importe quelle spécialité".

    Bernard Teper, président de l'Union des familles laïques, s'insurgea contre une médecine qu'il qualifie de "médecine à plusieurs vitesses" et dénonçait "les effets pervers d'une politique de santé qui selon lui, privilégie les profits plutôt que la santé des citoyens".

    Bernard Granger, vice-président du Mouvement de défense de l'hôpital public, aborda la démographie médicale en précisant qu'elle était encore plus marquée dans la branche psychiatrie où près d'un tiers des effectifs de médecin aura disparu d'ici quelques années.

    André et Madeleine Faure-Brac, de l'association citoyenne de l'hôpital de Briançon, et Daniel Dreyfuss, du comité de défense de l'hôpital d'Embrun, étaient venus soutenir cette initiative. "La santé n'est pas une marchandise et l'on maintient nos hôpitaux sous perfusion. Nous sommes ici pour défendre l'hôpital public. Devant la disparition de certains services, la population doit se mobiliser et rester en éveil pour sauver les hôpitaux de proximité".


    Paru dans l'édition 05A du 05/02/2010
  • CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

    Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)

    Le 4 février 2010.


    Pour accéder à l’ensemble du texte, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1599

    Le 9 février 2010, Atelier forum

    Salle Pablo Neruda, Hôtel de Ville de Bobigny (93)

    Quelques chiffres, en France : 1 femme sur 10 est victime de violences dans son couple, parmi elles, 50% sont en dépression. 1 femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. 350 femmes sont violées chaque jour.

    La liste « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » veut développer le goût de la résistance collective. Elle porte le principe d’égalité des femmes et des hommes avec détermination. Dans toutes ses missions, la Région doit agir contre les violences sexistes et sexuelles.

    (…)

    Pour lire la suite, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1599

  • SNCF


    60 % des cheminots de la ligne des Alpes étaient en grève hier, selon la CGT

    par La Rédaction du DL | le 04/02/10

    gap

    Ils ont débattu d'un plan de bataille pour l'avenir, les 47 cheminots réunis hier autour d'une table avec comme leader Francisco Murillo, représentant la CGT cheminots. Selon lui, 60 % des cheminots de la ligne des Alpes ont fait grève hier. « On m'a annoncé 30 % de grévistes sur l'établissement de Gap aujourd'hui, soit l'ensemble des agents du réseau TER », dit la direction de la SNCF par la voix de Patrick Vaillant. Le service minimum était assuré, « l'aller-retour entre Briançon et Gap pour venir travailler et l'aller-retour en car jusqu'à Marseille ». Aujourd'hui, le service entre Marseille et Briançon sera assuré normalement.

    Pourquoi les agents étaient-ils en grève ? Philippe Cottet, secrétaire général de l'union départementale CGT, résume : « La stratégie de la SNCF est la même que celle mise en œuvre dans les autres services publics comme France Télécom, La Poste, EDF. On précède la casse par la désorganisation complète, pour que la mission soit de plus en plus dure à accomplir et le combat plus difficile à défendre ».

    «La SNCF veut sectoriser
    pour nous vendre
    à la découpe»

    Francisco Murillo a exhorté les grévistes présents à « débattre avec le reste du personnel » pour le convaincre qu'« on est attaqué de tous les côtés, que chaque métier est touché » et qu'« il faut se mobiliser ». Car l'objet principal de la réunion d'hier était la restructuration de la SNCF. La CGT se bat contre cette politique de « segmentation des activités et de spécialisation des agents ». « Le danger est de voir apparaître un établissement multi-métiers, monoactivité, qui conduirait à la seule activité TER sur la ligne des Alpes et qui favoriserait la mise en place d'un opérateur privé », justifie Francisco Murillo. « La SNCF veut sectoriser pour nous vendre à la découpe », lance un cheminot. Philippe Cottet renchérit : « Deux questions se posent : quel est l'avenir de la ligne des Alpes, et quel est l'avenir de la SNCF sur cette même ligne ? Quand le préfet dit qu'il faut amener le TGV à Briançon, c'est en contradiction totale avec l'activité de la SNCF. Il n'y aura pas le tunnel sous le Montgenèvre avec une monoactivité TER ! »

    «Rallier les usagers
    à notre cause»

    Pour mener à bien leur combat, et surtout le faire comprendre, les grévistes ont émis plusieurs idées. « Notre meilleur relais ce sont les usagers, analyse un militant. Or, on les monte contre nous. Ils ne savent pas pourquoi on fait grève, ils voient juste qu'on leur cause des désagréments. Il faut les rallier à notre cause. » Francisco Murillo répond : « On a travaillé la question. On a distribué des tracts sur la ligne des Alpes mardi. Allons rencontrer les usagers, expliquons-leur notre conception d'un service public ferroviaire. Simplement, il faut des volontaires...»

    Pour la suite des opérations, « la SNCF veut maintenir le bras de fer, il faut s'attendre à une grève reconductible dans les semaines à venir », annonce la CGT.


    Marie-France BATARD
    Paru dans l'édition 05A du 04/02/2010
  • SERVICES PUBLICS

    Bonjour,
    Instruisez vous et amusez vous (!) avec ce diaporama édifiant pour savoir qui (entre autres) a inspiré les réformes de Sarkozy sur les services publics.
    Le document de référence est un bijou de cynisme, de suffisance arrogante et de technocratisme simpliste, bête et méchant... réflexion purement comptable sans aucune espèce d'interrogation sur ses conséquences et ses coûts induits... qui a l'avantage de la simplicité et du coup de sa mise en  pratique simple  par un gouvernement qui applique tête baissé et sans état d'âme ce programme à la lettre, avec les conséquences que l'on connait sur le terrain...
    faites en bon usage.