Il y a des scoops qui n'en sont pas. L'état dégradé de la piscine est connu depuis longtemps. C'est une des raisons qui avait poussé le Groupe G.A.U.C.H.E animé par JC Eyraud, a demandé lors du précédent mandat que l'on construise un nouvel ensemble « Piscine + Stade de Glace ». Il aurait été possible d'avoir des structures neuves, faire des économies d'échelle et d'énergie (échange de flux). Au total, le stade de glace est énergivore et en déficit chronique et la piscine dans un tel état que le personnel a dû recourir au droit de retrait pour éviter tout accident et faire jouer le principe de précaution. Nous saluons leur courage.
Le fond politique en question est l'incapacité de M. Didier d'ordonner de façon responsable les investissements de la ville. Il part dans une querelle sans fin avec l'ASA qui gère l’approvisionnement en eau de la ville et laisse le dossier des Choullières en plan pendant plusieurs années. C'est en catastrophe en novembre qu'il se décide sous la pression médiatique et institutionnelle à entreprendre les forages pour éviter une panne d'eau à la ville de GAP. C'est parce qu'il n'entreprend pas les travaux à temps pour la rénovation de la piscine que l'on se retrouve devant cette situation ubuesque. C'est parce qu'il n'investit pas dans le matériel de remplacement des bus qu'ils deviennent vétustes . C'est parce que les camions bennes tombent en panne de vieillesse que le service doit régulièrement faire appel aux communes voisines. C'est parce qu'il reporte sans cesse les travaux nécessaires pour la voirie que celle-ci se dégrade. En oubliant les fondamentaux (eau, voirie, bus, service technique, sécurité de la piscine, etc.), en faisant passer en priorité les parkings, le Rallye Monte Carlo et le Tour de France, M. Didier opère des choix politiques à courte vision et oublie les investissements de fond. L'inconséquence est la marque de sa politique.
Joël Reynier, pour le groupe Ensemble - (PACG) « tous capables Gauches »- Gap
12 janvier 2018