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Communiqué sur l'accueil des migrants de Calais

30 migrants accueillis à Gap, un revers pour le FN

Le conseil municipal unanime et sous les applaudissements a validé la venue à Gap de 30 migrants en provenance de Calais. Bienvenue à nos hôtes, après la jungle, la capitale douce. Alors que le FN s'évertue à créer une ligue des villes sans migrants, cette arrivée dans notre ville cimente le pacte républicain de fraternité.

En 1998, le conseil municipal jeune avait organisé une manifestation dénommée Gap ville du monde et des personnes originaires de 52 pays y avaient participé. Ainsi l'arrivée de ces nouveaux migrants se situe dans une tradition d'accueil et d'ouverture dont la ville peut être fière.

Néanmoins nous nous posons quelques questions :

- Pourquoi les accueillir dans des hôtels ? Ils seront dispersés dans une ville inconnue, sans lieux pour se retrouver et se réconforter. Le Foyer Bellevue, actuellement vide, ne serait-il une bonne solution ? Ils auraient un espace de rencontre, des salles pour des cours ou autres activités, un bus proche pour aller au centre ville…

- Pourquoi l'accueil des réfugiés de Calais ne relève-t-il pas « de la politique migratoire mais de la politique de l'hébergement et de l'habitat avec le démantèlement d'un bidonville » : ils ne viennent pas de nulle part ! Il est tout de même important de savoir quel pays ils ont quitté pour les accueillir le mieux possible.

- Au bout des 6 mois passés à Gap que deviendront-il ? Auront-ils des papiers qui leur permettront de connaître des jours meilleurs après leur prise en charge administrative ? Ou repartiront-ils faire un nouveau bidonville ? Combien sont d'avance voués à être rapidement expulsés vers le pays de leur arrivée en Europe ou vers leur pays d'origine ? Pour combien l'évacuation de Calais ne sera qu'une farce cruelle, les éloignant de l'Angleterre qu'ils avaient presque atteinte pour les rejeter vers des pays qu'ils avaient fui ? La fameuse tradition d'accueil des Hauts Alpins ne se heurtera-t-elle pas à la nouvelle tradition perverse des Préfets et des Ministres qui ne vise qu'à éloigner et se débarrasser du problème en déplaçant les migrants ? Combien resteront en France ? Gouverner c'est prévoir, décider sans prévoir serait un peu court. Quelle garantie d'accueil vrai, durable, humain la préfecture peut-elle donner ?

Ensemble05-PACG

 

 

 

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