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  • Lettre ouverte à Mme K. Berger et à Mr J. Giraud, députés des Hautes Alpes

     

    le 30 avril 2015

    Madame la Député, Monsieur le Député,

    Nous sommes un collectif de citoyens qui a pensé que, dans une République, et face aux pratiques anti-démocratiques de la Commission Européenne (que Mr Giraud a lui-même dénoncées dans sa réponse à notre collectif), il était possible et nécessaire d’informer la population sur les dangers des traités négociés par la Commission Européenne (TAFTA, CETA, TISA…).

    La loi sur le renseignement, qui passe au vote ce mardi à l’Assemblée nationale, en procédure accélérée, permettra de nous appliquer à nous, citoyens qui luttons pour améliorer la démocratie, les mêmes mesures que si nous étions des terroristes… : aspiration des mails par mot-clé, surveillance de tous nos moyens de communication, recensement de nos listes de mailing, etc…

    En effet, ce projet de loi relatif au Renseignement prévoit l’autorisation de ces techniques, hors de tout contrôle judiciaire, pour le recueil par les Services Secrets des renseignements relatifs aux intérêts publics suivants :

     « 1° La sécurité nationale ;

     « 2° Les intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements européens et internationaux de la France ;

     « 3° Les intérêts économiques et scientifiques essentiels de la France ;

     « 4° La prévention du terrorisme ;

     « 5° La prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous en application de l’article L. 212-1 ;

     « 6° La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées;

     « 7° La prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique.

    Ce projet de loi, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, cible donc beaucoup plus large : il s’applique à toute forme de contestation des choix politiques nationaux, européens et internationaux et vise à étouffer tout débat sur des projets comme l’accord UE-Canada (CETA), l’accord UE-USA (TAFTA), ou l’Accord sur les Services TISA).

    Une commission de contrôle est créée qui est sensée protéger le citoyen, mais celui-ci ne peut que difficilement la saisir; par ailleurs, l'avis de cette commission n'est que consultatif, et si elle ne se prononce pas dans les 3 jours, elle est considérée comme ayant donné son accord.

    La Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH) vient de rendre à l'unanimité un avis critique. Elle souligne que ce texte a été préparé dans la précipitation et qu'il relève de l'opportunisme politique. Il est en violation flagrante avec l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme énonçant "le droit au respect de la vie privée et familiale". La CNCDH dénonce le fait que des mesures répressives qui devraient bénéficier de garanties judiciaires vont passer dans le champ de la police administrative par le biais de la nouvelle commission. Cela porte atteinte à la séparation des pouvoirs.

    La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés et le Conseil National du Numérique ont également fait part de leurs réserves.

    Hélas, la possibilité qu’advienne un jour en France un gouvernement d’extrême droite n’est pas une chimère. On peut imaginer ce qu’il fera des renseignements recueillis…

    Vous vous êtes souvent présentés comme des défenseurs des libertés et de la démocratie. Nous ne comprendrions pas que vous souteniez ou laissiez passer une telle menace pour les libertés.

    Avec nos salutations citoyennes

    Pour le collectif Stop TAFTA 05

     

    MJC, 35 rue Pasteur, 05100 Bfriançon

     stoptafta05@laposte.net,

     

    Ses porte-paroles :

    Marie-Danielle DUFOURT et Monique HUOT-MARCHAND

  • Sarkozy l'a rêvée, Hollande l'a faite !

    vignette_clr_ensemblemagesfdg__0.pngLe projet de loi sur le renseignement est discuté en ce moment à l'Assemblée Nationale et sera votée le 5 mai. Elle est voulue par Manuel Vals et portée par Jean-Jacques Urvoas. De plus en plus de voix s'élèvent contre cette loi liberticide qui donnerait des moyens, sans commune mesure, à un éventuel gouvernement de droite, voire d'extrême-droite. En gros, Sarkozy l'a rêvée, Hollande l'a faite !

    De quoi s'agit-il ? De donner des moyens considérables aux services de renseignements.

    Il s'agit d'abord de mettre en place des outils pour surveiller le Net : des boites noires examineront et aspireront indistinctement tout ce qui se passe sur le Net ; c'est un dispositif de surveillance généralisée, une collecte de toutes nos données personnelles.

    Par exemple, si un citoyen habite le quartier d'un suspect ou connaît l'ami d'un ami du même suspect, il peut être mis sur écoute et voir son internet surveillé.

    Une commission de contrôle est créée qui est sensée protéger le citoyen, mais celui-ci ne peut que difficilement la saisir; l'avis de cette commission n'est que consultatif, si elle ne se prononce pas dans les 3 jours, elle est considérée comme ayant donné son accord.

    La Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH) vient de rendre à l'unanimité un avis circonstancié. Elle souligne que ce texte a été préparé dans la précipitation et qu'il relève de l'opportunisme politique. Il est en violation flagrante avec l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme énonçant "le droit au respect de la vie privée et familiale". La CNCDH dénonce le fait que des mesures répressives qui devraient bénéficier de garanties judiciaires vont passer dans le champ de la police administrative par le biais de la nouvelle commission. Cela porte atteinte à la séparation des pouvoirs.

    La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés et le Conseil National du Numérique ont également fait part de leurs réserves.

    Une pétition qui demande le retrait de ce projet de loi a déjà récolté 110 000 signatures : c'est insuffisant : nous devons continuer à la faire circuler.

    Elle est sur change.org : il faut arriver à 150 000 signatures au minimum.

    700 acteurs du numérique ont également signé un appel "ni pigeon, ni espion !"

    "L'avènement de cette loi signifiera qu'en France, désormais de façon légale, l’État de police l'emportera sur l’État de droit. Que le pouvoir en place pourra faire surveiller des citoyens et leurs entourages sans restrictions solides, sans contrôles indépendants, sans autorisations judiciaires. Que le soupçon remplacera la preuve. Que les opinions deviendront des délits. Que des fréquentations s’avéreront coupables. Que des curiosités se révéleront dangereuses. Que des différences ou des dissidences à l'égard des pensées dominantes ou des politiques officielles seront potentiellement criminelles." Edwy Plenel de Médiapart

    Pour désarmer les récalcitrants Hollande a soumis le projet de loi au Conseil Constitutionnel : ne nous laissons pas impressionner, continuons à signer et écrivons à nos députés pour protester !

    Ensemble 05

  • Ecouter Jean-Claude Eyraud sur D!CI TV

     

     

    http://www.dici.fr/actu/2015/04/27/hautes-alpes-jean-claude-eyraud-denonce-le-recours-depose-par-guy-blanc-petit-bras-sur-gap-centre-589015

  • OUI à la PRATIQUE du SKI de FOND POUR TOUS !

    hautes-alpesAvant même que les collectivités qui possèdent un site nordique dédié au ski de fond délibèrent, le site internet « Nordic dans les Alpes du sud » annonce les tarifs pour la saison prochaine (2015/2016).

    La redevance annuelle passerait à 149 €, soit une augmentation de 58 % par rapport à la saison 2014/2015. La redevance/journée, qui était de 6 à 8 €, parviendrait à la somme de 13 à 15 € !

    Jusqu’à présent, la majorité des sites appliquait, tous les ans, une légère hausse de tarifs.

    Le tarif moyen de la redevance ski de fond, par massif, était de 6 € dans les Vosges, 8,5 € dans les Pyrénées, 7 € dans le massif central, 7,20 € dans les Alpes du nord et 7,10 € dans les Alpes du sud.

    Par rapport à la saison passée, le chiffre d’affaires global de tous les massifs baisse de 3 %.

    Le ski de fond est une activité nature, actuellement accessible au plus grand nombre de citoyens, même les moins "favorisés".

    hautes-alpesL'augmentation brutale envisagée est totalement inacceptable pour tous les pratiquants et aurait des conséquences inévitables sur l'activité économique de nos territoires (hébergeurs, restaurants, bars...) ; de plus, la fraude augmenterait sans aucun doute.

     Ensemble 05 s’oppose à cette décision et appelle les collectivités (communes et conseils départementaux) à prendre, D'URGENCE, une décision, comme le prévoit le code général des collectivités territoriales, qui rétablisse des tarifs qui favorisent la pratique du ski de fond pour tous.

    Gap le 26 avril 2015

    Contact presse : 0785577369

  • Ecouter François PERROUD conseillère municipale de GAP sur la RAM

    IMGP0006 00.JPGEmission ITINERAIRE du 22 avril 2015

    http://www.ram05.fr/podcastgen/?p=archive&cat=emission_itineraire