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  • Ligne des Alpes : lancement d’un comité de défense !

     

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    Lundi 13 octobre 2014 s’est tenue, à l’initiative de Jean-Yves Petit, Vice Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, délégué aux transports et de Joël Giraud, député des Hautes Alpes, pour la troisième année consécutive, une réunion publique d’information à propos du train d’équilibre du territoire Briançon – Paris avec la présence de SNCF, de RFF et de l’Etat, qui est l’autorité organisatrice de ce train.

    De fortes inquiétudes se sont exprimées lors de cette réunion tant sur le devenir du train de nuit que sur la ligne ferroviaire elle-même.

    En effet, nous avons été amenés à constater que :

     

    • faute de travaux sur l’infrastructure ferroviaire, les nouvelles locomotives dédiées au train de nuit ne pourront pas rouler sur la ligne des Alpes avant 2016 ;

    • dans le cadre du renouvellement de la convention entre l’Etat et SNCF relative à l’exploitation des TET (trains d’équilibre du territoire), l’existence du train de nuit Briançon / Paris n’est pas assurée et que l’acquisition de nouvelles voitures couchettes n’est pas évoquée ;

    • le financement par l’Etat et RFF des travaux relatifs à la régénération de la voie ferrée entre Mont-dauphin et Briançon n’est pas acquis ;

    • le financement par l’Etat et RFF des travaux relatifs à la modernisation de l’étoile ferroviaire de Veynes permettant d’assurer la robustesse des circulations et l’augmentation du nombre de train notamment durant les pointes saisonnières de l’hiver et de l’été n’est pas acquis.

    Face à ce constat alarmant pour le devenir de notre territoire, pour son activité économique touristique essentielle au maintien et à la création de l’emploi, où seule la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur confirme sa volonté, dans le cadre du contrat de plan Etat / Région 2015/2020 d’agir en faveur de l’égalité des territoires et donc de cofinancer les travaux sur la ligne des Alpes, il est nécessaire que les élus et l’ensemble des acteurs du territoire alpin se mobilisent.

    Dans ce sens, il est proposé la création d’un comité de défense de la Ligne des Alpes avec la participation des élus et des acteurs du territoire alpin

     

  • L’état social de la France se dégrade profondément

    L’Insee publie ce matin la nouvelle édition de son Portrait social de la France – une volumineuse étude de presque 300 pages qui trace, chaque année, les grandes lignes de l’état social du pays. Sans surprise, le bilan n’est pas réjouissant, avec une aggravation de la pauvreté partout visible.
    En cause, bien sûr, le chômage, qui ne cesse de croître. En particulier, le chômage de longue durée : en 2013, 40 % des chômeurs étaient des chômeurs de longue durée. De 2008 à 2013, le nombre de chômeurs de longue durée a crû de 400 000. L’Insee note que les taux d’augmentation sont plus élevés chez les ouvriers, employés, jeunes sans diplômes, habitants des zones urbaines sensibles. A contrario, c’est dans les communes rurales et les petites agglomérations que le risque de chômage de longue durée est le moindre – il est de 2,8 % dans les communes rurales contre 10,5 %, par exemple, dans les ZUS.
    L’étude confirme également une grande tendance qui se dessine depuis quelques années : les « couronnes » sont aujourd’hui presque systématiquement plus riches que les pôles, étant entendu que « le pôle regroupe les communes qui concentrent l’emploi et la couronne est constituée des communes (hors du pôle) où résident des personnes qui travaillent dans le pôle ». Les écarts de revenus se sont creusés, de 2007 à 2011, entre les deux, et « le revenu médian des couronnes est en moyenne supérieur d’environ 900 € à celui des pôles. »
    L’Insee décrit une situation qui se dégrade dramatiquement pour les plus pauvres. De 2008 à 2012, le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 25 %, et, au sein de ces allocataires, la situation s’aggrave : deux tiers des bénéficiaires du RSA sont en situation de grande pauvreté. Certains chiffres sont particulièrement affligeants : par exemple, 26 % des allocataires du RSA disent aujourd’hui se priver « beaucoup » sur l’alimentation, tandis que 18 % jugent leur état de santé « très mauvais ».
    Autre zoom effectué dans l’étude : le mal-logement. Là encore, le constat est amer : le nombre de sans-domicile-fixe a augmenté de 44 % en dix ans, avec aujourd’hui une population qui atteint 112 000 personnes dont 31 000 enfants. Et encore, de l’aveu même de l’Insee, ce chiffre est sous-estimé, puisqu'il ne prend en compte que les personnes qui fréquentent les centres d’urgence, les lieux d’hébergement ou de restauration sociale. Un quart de ces SDF a un emploi, ce qui en dit long sur la crise du logement dans le pays.
    Dernière victime en date de la crise : la culture. L’Insee rapporte que le budget consacré à la culture par les Français est « au plus bas depuis 1985 ». Il ne cesse de se dégrader, année après année, depuis l’éclatement de la crise de 2008, l’augmentation de la pauvreté amenant les salariés à restreindre un poste de dépense jugé moins vital que d’autres.

    Télécharger le Portrait social de la France.

  • Le salariat saisonnier

    A trois jours de l'ouverture du 3ème forum social des saisonniers qui se tient à Chambéry dans le cadre du Festival International des métiers de la montagne quelques éléments repères sur les spécificités du salariat saisonnier
     
    Qu’est ce que l’on pourrait appeler le temps productif pour un saisonnier ? Compris dans le sens d’une nécessaire évaluation des conséquences d’une intermittence non choisie.
    Que pourrait-on intégrer comme éléments à évaluer ?
    -Les transports (jusqu'au site)
    -La recherche d’un hébergement sur site
    -les démarches à pôle emploi(plusieurs fois par an)
    -La recherche (souvent aléatoire)d’autres employeurs
    -Pour 15% d’entre eux, la contrainte du recours au  travail non déclaré(source enquête JOC)
    -Pour 25% d’entre eux, les heures supplémentaires effectuées non payées(idem)
    -La relance chaque année de son (ses) employeurs saisonniers du fait de l’absence d’une clause de reconduction
    -L’impossibilité d’effectuer un emprunt(CDD)
    -L’impossibilité d’avoir des garanties(pas CDI) pour louer un appartement
    -La lecture, la formation, les démarches pour se maintenir informé de l’évolution des sujets culturels de la région où l’on retournera(par exemple)
    -les WE sans retour en famille ou auprès de ses amis
    -L’éloignement pendant plusieurs mois de sa famille
    - Le report à plus tard de ce que l’on ne peut régler sur le site pour les longs contrats
    -Le report à plus tard des soins (dentaire, suivi médical)
    -La conséquence de travailler dans des lieux festifs et touristique sur les addictions(plusieurs enquêtes)
    -l’obligation de payer un loyer toute l’année d’un appartement qu’on occupe que qq mois.

    sur notre blog le programme du forum

    Bien à vous Richard Dethyre coordinateur 06 34 12 39 45

    http://forumsocialsaisonniers.blogspot.fr/
    http://www.leszentrop.fr