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  • GAP: prochaine séance du conseil municipal

    969206_614105185274621_783954054_n.jpgBonjour,
     
    c'est officiel, la prochaine séance du conseil municipal de la ville de Gap est fixée au vendredi 5 décembre à 18h15 à l'hôtel de ville (la séance est publique, votre présence est fortement souhaitée).
     
    On la préparera le mercredi 3 décembre à 18h30 salle "La Mutualité" immeuble le St Denis impasse Montjoie à Gap.
     
    L'ordre du jour sera chargé et important:
     
    - Débat d'orientation budgétaire 2015,
    - subventions aux associations et à divers organismes,
    - conventions d'objectifs avec les clubs sportifs et l'OMS 2015-2016-2017
    - demandes de subvention au conseil général pour le rallye de Monte Carlo 
    - conventions et contrats d'objectifs activités culturelles,
    - conventions secteur de l'éducation,
    - diverses acquisitions foncières,
    - convention pluriannuelle d'objectif avec l'association "les environneurs",
    - ...
     
    Amicalement,
     
    Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD

  • La crise touche aussi le monde associatif

    Par : Marie Bellan / Journaliste
    Publié par : http://www.lesechos.fr
    Le : 21/11

    ********************

    Le secteur associatif pourrait perdre 200.000 emplois dans les trois ans.

    Ses ressources proviennent à 50 % d'aides publiques.

    Les associations ont mieux résisté à la crise que les entreprises depuis
    2008. Elles ont même continué à créer des emplois jusqu'en 2011. Mais la
    crise durant, elles ont de plus en plus de mal à poursuivre leurs
    activités normalement. D'après un rapport parlementaire rendu public
    hier, le monde associatif fait face à de « graves problèmes financiers
    ». En cause ? La réduction des subventions publiques, qui financent à
    hauteur de 49 % le secteur (chiffre 2011). Les associations ont du mal à
    compenser cette perte par de nouvelles ressources privées. Même si 5,6
    millions de ménages, selon les données fiscales, contribuent chaque
    année à financer l'action des associations. Celles-ci n'ont toutefois
    pas accès au crédit d'impôt compétitivité et emploi, car elles ne paient
    pas d'impôt sur les sociétés.
    L'impact de la fragilité financière

    L'impact de cette fragilité financière se fait d'abord sentir sur
    l'emploi, qui stagne depuis 2011. Et les projections ne sont pas bonnes.
    D'ici à trois ans, 200.000 emplois pourraient disparaître, selon le
    rapport des députés Alain Bocquet (PC) et Françoise Dumas (PS),
    respectivement président et rapporteure du texte. Les associations les
    plus touchées sont les structures de taille moyenne, qui ont quelques
    emplois mais pas suffisamment de trésorerie pour faire face à des
    pénuries de financement prolongées.

    Le rapport met aussi l'accent sur la précarisation de l'emploi dans le
    secteur. D'après une étude du centre d'économie de la Sorbonne, la part
    des contrats à durée indéterminée a chuté de 53 % en 2005 à 47 % en
    2011. L'emploi associatif est surtout soutenu par les emplois aidés. Ils
    représentent en moyenne 6 % des contrats de travail associatifs en 2011,
    alors qu'ils ne sont quasiment pas utilisés dans les coopératives, par
    exemple, comme le souligne une étude de l'Insee parue aujourd'hui sur «
    L'économie sociale et solidaire ». Le temps partiel, qui participe aussi
    de la précarisation, est très répandu dans les associations, en
    particulier dans le secteur de l'aide à domicile.

    Marie Bellan, Les Echos


  • Nouvelle réflexion sur les trains d’équilibre des territoires

    L' X 72555 / 72556 manœuvre tranquillement en gare de Châteaudun, en vue d'assurer un TER pour Paris Austerlitz. Il passe dans les signaux mécaniques de la gare, a priori en sursis. Au fond, l' X72543/44, arrivé de Paris quelques minutes auparavant.

    « Le temps presse. Il n’est plus possible de retarder les décisions, depuis trop longtemps repoussées. » C’est sur ces fortes paroles qu’Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, a officialisé hier le report d’un an de la signature du renouvellement de la convention entre l’État et la SNCF sur les trains d’équilibre du territoire. Il a également annoncé la mise en place d’une nouvelle commission qui va plancher sur l’avenir de ces trains.
    Les « trains d’équilibre du territoire » – dont l’État, à défaut de renouveler leur matériel roulant, a très souvent changé le nom, de Corail à Téoz en passant par Intercités – apparaissent toujours comme les parents pauvres du réseau ferré français. Coincés entre les TGV, qui bénéficient d’une excellente image et de beaucoup d’argent, et les TER, dont les régions, depuis 2001, ont fait exploser la fréquentation, les TET sont lourdement déficitaires. Avec un taux de remplissage moyen ne dépassant pas les 37 % selon la Cour des comptes, le déficit de cette branche de la SNCF a dépassé les 310 millions d’euros l’an dernier. La plupart des locomotives ont 35 ans d’âge, et l’une des seules solutions mises en avant par l’État ces dernières années a été de proposer de les remplacer par… de vieilles rames de TGV qui rouleraient sur le réseau TET à vitesse normale.
    La commission nommée hier par Alain Vidalies sera présidée par un incontestable spécialiste, puisqu’il s’agit de Philippe Duron, ancien maire de Caen et député du Calvados, et surtout ancien patron de la commission Mobilité 21. C’est cette commission qui, l’an dernier, avait tranché dans le vif des projets du Schéma national des infrastructures de transport, ramenant le budget de celui-ci de 245 milliards d’euros à… 8 milliards. Cette fois-ci, la nouvelle commission Duron devra « permettre de clarifier l’articulation des trains TET avec les autres services de transport ferroviaire, et notamment les TER, mais aussi avec les alternatives que peuvent représenter les autres modes de transports ou les nouvelles formes de mobilité ». Et les finances de l’État étant ce qu’elles sont, il est évident que les évolutions des TET devront se faire à budget constant, si ce n’est en baisse. En la matière, la commission va certainement réfléchir à l’articulation entre les futurs TET et les autocars, qui vont être très probablement libéralisés par la future loi Macron sur la croissance (lire Maire info du 17 octobre). Autre question posée par le ministre à la commission : l’avenir des trains de nuit sur les lignes TET, qui pourraient tout bonnement être abandonnés.
    En revanche, une question ne se pose pas, a clairement dit Alain Vidalies hier : celle d’une ouverture à la concurrence des lignes TET. « Ce n’est pas le sujet », a indiqué le secrétaire d’État.
    D’ailleurs, sur les douze membres de cette nouvelle commission (six parlementaires, deux présidents ou vice-présidents de conseils régionaux et quatre personnalités qualifiées) seul l’ancien ministre des Transports Dominique Bussereau est favorable à la réflexion sur ce sujet.
    La commission a maintenant six mois pour réfléchir. Elle devra rendre son rapport en mai ou juin prochain.

    F.L.