Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).
Le 9 juillet 2010.
La crise financière, économique, sociale, politique et morale dans laquelle se trouve le pays appelle à un « big-bang » politique. La droite sarkozyste est à bout de souffle. Les diversions de droite (Villepin, Bayrou…), même maquillées en renaissance du gaullisme ou du centre ne trompent personne.
Le Parti socialiste quant à lui ne propose que de mettre un peu de fluidifiant à l’austérité qu’il accepte. Son champion, Dominique Strauss-Kahn, sera peut-être le candidat du PS à la présidentielle. Que fera-t-il s’il est élu ? Il fera comme il a fait en Grèce et dans les autres pays de la zone euro en tant que Directeur général du Fonds monétaire international : une régression sociale inconnue depuis la Seconde Guerre mondiale ! Si le PS voulait être crédible, il se débarrasserait de Dominique Strauss-Kahn et de Pascal Lamy (Directeur général de l’OMC).
Ce n’est pas avec ces gens-là que l’on peut avancer !
Il y a urgence à créer un pole de rassemblement à la gauche du Parti socialiste. Pour l’instant, chacun pour des raisons différentes, le Front de gauche d’un côté et le NPA de l’autre, restent sur leur propre périmètre. Ils bloquent toute avancée vers ce qui est aujourd’hui urgent : le rassemblement, sur des bases claires, des forces qui se situent à la gauche du PS.
Le 17 juin, quatre organisations qui avaient participé, selon des modalités variables, à la campagne du Front de gauche, ont adressé un courrier aux dirigeants des trois partis composant actuellement le Front de gauche (PCF, PG, GU) et au NPA pour demander à les rencontrer. Ces organisations sont les Alternatifs, la FASE, le M’PEP, le PCOF. Le Front de gauche vient de répondre positivement, une première rencontre se tiendra le lundi 12 juillet. Quant au NPA, il reste muet…
Pour accéder au courrier adressé le 17 juillet au Front de gauche et au NPA,
cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article1725