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ENSEMBLE 05 - Page 561

  • Conseil municipal de la ville de Gap du 25 juin 2010

    P1000836.JPGCompte administratif 2009- ville de Gap

    L’année dernière monsieur Daroux, lors de l’examen du compte administratif 2008, évoquait plusieurs solutions pour gérer la ville.

    Il mettait en avant celle choisie par la majorité municipale « continuer à investir, sans dépasser les marges de manoeuvre et sans endetter anormalement la commune » il concluait son propos par « c’est donc un compte administratif de raison pour une année de transition »

    Après avoir analyser le compte administratif 2009, force est de constater une fois de plus que toutes les tendances lourdes que nous annoncions s’accélèrent :

    - la dette de la ville budget principal passe de 55,5 millions d’euros au 31/12/2006 à 68,6 millions d’euros au 31/12/2009.
    L’endettement global (budget principal et budgets annexes) augmente de 15,8 millions d’euros en 3 ans.
    Le ratio encours de la dette/recettes réelles de fonctionnement est de 1,25 alors que la moyenne nationale de la strate est de 0,78.

    - Les marges brutes d’autofinancement sont toujours insuffisantes pour couvrir l’annuité de la dette et la marge nette, elle, est négative.

    - La ville continue à se servir énormément des lignes de trésorerie.

    - Pour les dépenses de personnel, la municipalité poursuit sa politique d’austérité, alors que le ratio dépenses de personnel/dépenses réelles de fonctionnement est de 48,16 à Gap, il est de 57,2  pour la moyenne nationale de la strate.

    - Nous n’avons toujours pas de visibilité sur l’avenir : il n’y a toujours pas de plan pluriannuel d’investissement et de projection des recettes à réaliser comme nous l’avons demandé plusieurs fois !

    Gap le 25 juin 2010

  • RETRAITES

    MANIFESTATION/RETRAITES
    Hautes-Alpes : entre 2 000 et 3 000 personnes dans les rues

    par La Rédaction du DL | le 25/06/10

    Comme l'avaient pressenti les organisations syndicales haut-alpines, la mobilisation contre la réforme des retraites s'est accentuée hier matin avec des manifestants plus nombreux que lors du précédent rassemblement du 27 mai : 1 500 personnes selon la police, 2 500 selon les syndicats sont en effet descendues dans les rues de Gap hier contre 1 200 manifestants qui avaient été dénombrés par les syndicats, et 800 selon la police le 27 mai. En même temps, ils étaient environ 500 manifestants à Briançon (lire par ailleurs).

    Quelques artisans
    et salariés du privé

    Dans le long cortège parti de la gare SNCF de Gap, beaucoup de salariés du secteur public regroupé sous les bannières de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de Solidaires, de l'Unsa et -nouveauté cette fois- sous la bannière de la CFTC.

    Mais aussi quelques artisans et professionnels indépendants et des salariés du secteur privé qui avaient déposé deux heures de grève, le temps de venir battre le pavé gapençais pour crier leur désaccord face au projet de réforme des retraites du gouvernement.

    La palme de l'animation reviendra à Solidaires et sa chorale qui avaient préparé de nombreuses réadaptations de chansons connues !

    Un concours de lancer
    d'œufs contre la préfecture

    Outre les pétards tonitruants des cheminots, un concours de lancer d'œufs contre la façade de la préfecture était proposé aux manifestants...

    Le défilé s'est achevé devant l'hôpital de Gap, avec une merguez-party organisée par les cheminots. « Partout en France, ce sont deux fois plus de personnes qui sont descendues dans la rue aujourd'hui par rapport à la précédente manifestation du 27 mai, dira Philippe Cottet, leader CGT des Hautes-Alpes, lors des prises de parole. Incontestablement, ce 24 juin est un succès pour les syndicats, le mouvement des revendications et les salariés ».

    Commentaire partagé par les responsables de la CFDT qui demandent « une autre réforme relevant réellement les défis d'aujourd'hui et réduisant les inégalités ». Pour la FSU, Magali Bailleul-Vautrin a insisté sur « le rejet pur et simple de cette réforme injuste pour tous » et voit dans cette mobilisation importante « le signe que l'on peut repousser ce projet ».

    Création d'un collectif
    de défense des retraites

    Tout au long de la matinée, une pétition a circulé pour refuser la réforme des retraites. Pétition qui sera remise à a la préfecture le 13 juillet prochain. Parallèlement, un collectif se met en place avec les associations, les partis de Gauche et les syndicats de salariés.

    Ce collectif de défense des retraites se réunira pour la première fois ce lundi à 18 heures à la salle Dum'art de Gap (avenue Commandant-Dumont). Mais également lors du passage du Tour de France dans les Hautes-Alpes (le 14 juillet), des tracts seront distribués et une pétition sera lancée.


    Frédérique FAYS
    Paru dans l'édition 05A du 25/06/2010 (202924940966)
  • Conseil municipal de la ville de Gap du 25 juin 2010

    autres-villes-gap-france-1319353797-1202307.jpgOPERATION POMPIDOU - CARNOT

    Le maire renonce!

    Lors de la séance du conseil municipal du 13 mars 2009 notre délégation avait voté contre le choix du lauréat suite à la mise en concurrence préalable à l’attribution d’une concession d’aménagement.

    Notre groupe avait mis en avant la fragilité économique du groupe retenu et les risques que cette opération se termine par un " fiasco ".

    D’autre part nous avions attiré l’attention du conseil municipal sur des éléments importants pointés par les riverains concernant la qualité de l’air, la pollution et les problèmes d’environnement.

    Monsieur le maire a décidé de renoncer à cette opération et de déclarer la consultation en cours de négociations sans suite pour motif d’intérêt général.

    Notre groupe se félicite de cette décision et la votera au conseil municipal de vendredi prochain.

    Françoise Perroud er Jean-Claude Eyraud

  • Conseil municipal de la ville de Gap du 25 juin 2010


    1120203944_789724b2-d450-11de-b499-0c879196e7ab.jpg[435x-1].JPGQuestion orale de notre groupe au maire de Gap:
    Le 4 juin dernier, vous avez organisé une réunion d'information du conseil municipal sur l'intercommunalité dans le gapençais.
    Pouvez-vous nous indiquer le calendrier que vous allez mettre en place?
    Comment vous allez vous associer la population à cette réforme majeur?
    Françoise Perroud et Jean-Claude Eyraud
    Groupe G.A.U.C.H.E.

  • Café du peuple

    VEYNES Le Café du peuple ouvre ses portes... l'auberge espagnole des rencontres et des arts

    par La Rédaction du DL | le 23/06/10

    il aura fallu un peu plus de six ans pour que le projet se réalise enfin. Quand le FourmiDiable s'est créé en avril 2004, il avait parmi ses projets, la création d'un café associatif, culturel et artistique. « Un lieu d'art et de culture. Un lieu où on est bien. Un lieu qui serve à la fois pour les spectacles, les répétitions, les jeux, les rencontres. Un lieu qui soit pour tout le monde » résume Laurent Eyraud, le directeur du FourmiDiable.

    Six ans plus tard, après des années de travaux, cet espace va enfin ouvrir ses portes. L'inauguration est prévue le 24 juin avec quatre jours de fête.

    « Un lieu attractif »

    Concrètement, le Café du peuple sera le lieu où se dérouleront la plupart des actions du FourmiDiable. « Ce ne sera pas un bar » précise Laurent Eyraud. Mais tous les mois, on pourra y découvrir les spectacles professionnels choisis par l'association. Des apéros-découvertes s'y dérouleront un vendredi sur deux, en fin d'après-midi. C'est là aussi qu'auront lieu les actions de terrain que le FourmiDiable mène avec les établissements scolaires, l'école de musique, les chorales, le centre social... « C'est un lieu attractif qui vit en partenariat avec la vie associative veynoise » indique Laurent Eyraud. Enfin, le Café du peuple permettra au collectif d'artistes du FourmiDiable d'avoir un lieu de résidence.

    Quatre jours de fête

    Pour l'ouverture du Café du peuple, le FourmiDiable a imaginé une grande fête qui durera quatre jours les 24, 25, 26 et 27 juin. Au programme, beaucoup de musique, un peu d'histoire, de la poésie, des chansons et la participation d'une multitude de gens...

    Parmi les rendez-vous incontournables de ces journées, on peut souligner la soirée du jeudi qui réunira le collectif d'artistes du FourmiDiable autour des textes du poète antillais Édouard Glissant pour qui « le métissage est une force ».

    Vendredi, après avoir découvert l'histoire du Café du peuple avec les souvenirs des Veynois qui ont connu ce lieu dans sa première vie et l'éclairage de l'historienne Christine Roux, place sera faite à la poésie et à la chanson française. D'abord avec Richard Martin, fondateur et directeur du théâtre Toursky à Marseille qui rendra hommage à son ami Léo Ferré. Ensuite avec les chansons "à textes" de Rémo Garry.

    Samedi, c'est dans la rue que s'installeront le FourmiDiable, les associations veynoises et toute la population. « Ce sera une grande fête des arts populaires. Sur la journée, on attend une centaine de musiciens » sourit Laurent Eyraud. La soirée se terminera en beauté avec un concert de Jabuz, dans une formule unique. Puis la fanfare Tarace Boulba viendra partager son énergie positive. Et pour que le Café du peuple soit bien celui de tous les Veynois, un repas de village se déroulera dimanche midi, sur les tables installées rue Jean-Jaurès.

    pour en savoir plus

    Le Café du peuple est situé rue Jean-Jaurès, l'une des principales rues commerçantes de Veynes.

    REPÈRES
    Le café du peuple aujourd'hui...
    C'est une salle de 80 places avec un coin scène, un coin bar-détente et un mur d'exposition.
    C'est le lieu où se dérouleront désormais la plupart des actions du FourmiDiable : spectacles de musique et de théâtre, apéros-découverte d'artistes locaux, rencontres autour de jeux, débats, livres, films...
    Et hier...
    Le Café du peuple a ouvert ses portes à Veynes en 1873 autour du mouvement ouvrier et laïque de la cité cheminote. C'était un cercle républicain, le siège du parti ouvrier français.
    Ce lieu était fermé depuis plusieurs années.
    Le Fourmidiable
    L'association est née en avril 2004 autour d'un projet transversal sur la culture en milieu rural.
    Sa volonté est de proposer une programmation culturelle tout au long de l'année, avec une exigence professionnelle (qualité artistique de la programmation, conditions techniques respectées, rémunération des artistes à hauteur de leur travail).
    Le FourmiDiable compte quatre salariés (deux équivalents temps plein) qui travaillent avec un noyau d'administrateurs et de bénévoles.
    Aujourd'hui, près de 3000 personnes par an assistent aux spectacles proposés par le FourmiDiable.

    Véronique OURY
    Paru dans l'édition 05A du 23/06/2010 (202869650491)