Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ENSEMBLE 05 - Page 29

  • Bulletin de débat

    vignette_clr_ensemblemagesfdg__0.pngLIRE le bulletin de débat pour la préparation à la conférence nationale des 13 et 14 novembre 2021

  • CERISES N°29 Octobre 2021

    L’utopie de “lendemains qui chantent” anime de nombreux combats, mais inspire aussi de larges étendues de “déjà-là” à quelques mois d’échéances électorales. Que nous disent ces utopies concrètes, c’est l’objet de notre débat.

    Et ce n’est pas l’autoritarisme ambiant qui arrêtera ce processus. C’est l’édito de Sylvie Larue.

    Empêcher la privatisation et l'hypercommercialisation d'une gare et donner le pouvoir aux cheminot.e.s et aux usagers de décider des travaux de rénovation,  est-ce une utopie? En tous cas le projet pharaonesque de la Gare du Nord à Paris  est (provisoirement?) rejeté.

    Que disent les médias de cette idée d’utopie? Vincent Bolloré, du haut de son empire en expansion, veille à ce qu'elle reste circonscrite au domaine de l'inatteignable. Il ne nous reste plus qu’à aider et développer les médias alternatifs.

    Enfin, pourrait-on caresser cette utopie d’un monde sans racisme? Catherine nous propose la lecture de “Racismes de France”, une œuvre collective.

    Bonnes lectures à vous, dans Cerises et ailleurs.

    Bon octobre dans vos luttes et vos réflexions.

    L’équipe de la rédaction

     

     

    Cerises
    www.ceriseslacooperative.info/ 

  • Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !

    Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
    Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face
    à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.
    Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et
    le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination
    demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la
    médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de
    sanctionner les salarié-es.
    En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du
    monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition
    unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité.
    Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de  rémunération importantes.
    Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et, maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
    Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des
    mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat. Les jeunes ont
    vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier
    recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos
    organisations réclament le rétablissement.
    C’est pourquoi elles exigent :
     L’augmentation des salaires,
     l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance
    chômage,
     un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité
    professionnelle femmes/hommes ;
     la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et
    environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
     l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et
    garanties collectives.
     un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en
    formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
     la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du
    démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction
    publique et le renforcement de leurs moyens ;
     Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour
    le monde du travail.
    Les organisations CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.
    Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les
    retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour
    obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure
    protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette
    mobilisation.
    Montreuil, le 30 août 2021

  • DECLARATION D’ENSEMBLE SUR LA SITUATION SANITAIRE ET SOCIALE

    La situation sanitaire liée au COVID 19 s’est dégradée rapidement cet été, les pouvoirs publics ayant été imprévoyants, malgré les avertissements des scientifiques.

    La méthode utilisée par le gouvernement Macron pour y faire face reste identique à celle mise en œuvre depuis des mois : un tournant brusque non préparé, des décisions autoritaires, une mise à l’écart de la démocratie (y compris les élu-es nationaux et locaux), une absence totale de confiance dans l’auto-organisation citoyenne pour délibérer et participer à des mesures nécessaires, ce qui nécessiterait un débat national décliné à toutes les échelles du pays. Les annonces du 12 juillet ayant provoqué une crise politique et sociale, des mobilisations populaires spontanées ont éclaté, avec une exaspération compréhensible, mais en dehors des cadres habituels du mouvement ouvrier (social et politique). Il s'y côtoie, selon des variations locales différentes, des aspirations et exigences justes et d’autres très inquiétantes, voire parfois réactionnaires avec des comparaisons inadmissibles sous l’impulsion offensive de l’extrême-droite.

    Il convient de répondre à cette situation en partant de points de vue et propositions progressistes.

    Pour cela, ENSEMBLE ! met en débat les propositions suivantes :

      •  

    La situation sanitaire est effectivement grave et nécessite des mesures fortes et discutées dans la société au lieu des décisions autoritaires des gouvernants.

      •  

    Le principe d’une vaccination généralisée et obligatoire est juste. Il doit résulter de la conviction que la vaccination est, à l’heure actuelle, le meilleur moyen de lutter contre la pandémie, en l’absence de traitement. Pour cela, il importe d’aller vers les populations, que ce soit sur les lieux de travail, d’habitat, ou, à l’heure actuelle, de vacances. Et de faciliter au maximum l’accès aux vaccins, notamment pour les plus en difficulté. Ce qui nécessite de lutter contre les discriminations territoriales et sociales. Tout en laissant des délais suffisants, ce qui n’est pas le cas dans les projets du Gouvernement.

      •  

    La pandémie étant mondiale, il importe d’exiger que les brevets soient levés pour que tous les pays, particulièrement les plus pauvres, puissent accéder à une vaccination de masse.

      •  

    Parallèlement, il faut rappeler que la destruction de l’hôpital public, réalisée ces dernières années, doit être enrayée par des moyens bien supérieurs à ceux du Ségur de la santé (cf : la revendication de 100 000 embauches).

      •  

    Si le contrôle de la vaccination est nécessaire, il convient d’agir contre les aspects dangereux pour les libertés du pass sanitaire et de refuser qu’il serve à des mesures répressives et antisociales contre des salarié.es : abandon de toute sanction sur le contrat de travail, les salaires, et sur la menace de licenciement.

      •  

    Il faut donner aux syndicats le droit d’organiser des réunions du personnel sur le temps de travail pour y défendre la vaccination. Toutes les entreprises publiques et privées doivent autoriser des réunions d’information des salarié-es, animées par des scientifiques. Des assemblées citoyennes de villes ou de quartiers devront être encouragées. De vrais débats doivent être organisés par les moyens audiovisuels.

      •  

    Pour que la population accepte des mesures sanitaires nationales, avec des contraintes inévitables, il est essentiel qu’aucune attaque nouvelle ne soit entreprise contre les droits sociaux, humains et démocratiques. Macron a plusieurs fois relancé l’idée de la réforme des retraites et précisé que celle de l’assurance chômage serait concrétisée à l’automne. Pour le mouvement social, les gauches, les écologistes, il est essentiel de préparer une mobilisation unitaire contre ces mesures si elles se confirment, notamment celle qui consiste à appauvrir la population en s’attaquant aux chômeurs/ses.

      •  

    Les manifestations de ces dernières semaines contre le pass sanitaire, et parfois contre la vaccination, avec une présence, suivant les localités, assez forte de l'extrême droite et-ou de mouvances complotistes, ne constituent pas une réponse progressiste et de solidarité collective face à la maladie. Celle-ci reste à construire dans l'unité. 

      •  

    En conséquence, ENSEMBLE ! appelle à la mobilisation unitaire :

     - pour des réponses permettant d’agir contre le virus tout en préservant les libertés et en misant sur l’acceptation citoyenne éclairée.

    - pour développer les résistances aux régressions sociales qui s’annoncent.

    - pour une rentrée sanitaire et sociale contre les politiques régressives et autoritaires du macronisme.