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hautes-alpes - Page 25

  • Elections cantonales

    Communiqué à la presse

    Vote_Premier_Tour.JPG ELECTIONS CANTONALES PARTIELLES, CANTON du VALGODEMARD

    Les 21 et 28 novembre 2010, des élections cantonales partielles seront organisées dans le canton du Valgodemard pour le remplacement de Robert BLACHE décédé dernièrement.

    Après avoir rencontré Jérôme BELLON, candidat présenté par le Front de gauche PCF-GU-PG), et consulté nos adhérents, nous avons décidé de le soutenir.

    Ce soutien s’inscrit dans le cadre des discussions en cours pour des alliances et des candidatures communes de la gauche de gauche aux élections cantonales de mars prochain.

    Une charte des candidats et des organisations partenaires ainsi qu’un programme sont en cours d’élaboration et seront présentés vers la mi-décembre sous « une bannière » unitaire.

    FASE - M’PEP - NPA

    Des Hautes - Alpes

    GAP le 2 novembre 2010

     

  • Retraites

    retraites le 7 septembre 10.JPGOpération péage gratuit hier à La Saulce

    Quelques dizaines de manifestants ont neutralisé le péage autoroutier de La Saulce, hier matin, dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites.

    Durant une heure, les automobilistes ont pu passer les barrières levées sans s’acquitter du péage. Enfin presque, puisqu’ils étaient invités à faire un don au bénéfice des grévistes.?

    Selon la CFDT, 1.300 euros ont ainsi été collectés. Cette opération était organisée à l’appel de la CFDT, de la CGT, de la FSU et de Solidaires.

    Une nouvelle manifestation est prévue samedi prochain à Gap.

  • Festival de films AlimenTERRE

     

    Veuillez recevoir ci-dessous notre invitation à participer au Festival de films AlimenTERRE. Ce sont deux films et trois séances qui vous sont proposés. Une manière de mieux connaître aussi la situation dans les pays du Sud et de comprendre nos responsabilités et les actions que nous pouvons entreprendre.
    N'oubliez pas de cliquer sur les liens pour en savoir plus.

    Cette invitation vous est envoyée par Artisans du Monde de Briançon (tel 04 92 20 14 61) qui relaye le Festival localement.

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    FESTIVAL NATIONAL DE FILMS ALIMENTERRE 2010

    Des images et des mots sur les désordres alimentaires du monde

    Que faites-vous 1 000 fois par an ? Vous mangez ! C’est dire l’importance de cet acte vital répété plusieurs fois par jour. Manger est un plaisir mais surtout une nécessité vitale. Quelle alimentation souhaitons-nous et comment est-elle produite ? Comment ceux qui produisent peuvent-ils vivre dignement au Nord comme au Sud ?

    Au menu cette année, le décryptage d’un système agricole dévastateur aux Etats-Unis, un témoignage saisissant sur le travail esclave de paysans sans terre au Brésil, la dénonciation d’une concurrence déloyale entre les agricultures du monde mais aussi une immersion dépaysante au sein d’une communauté de femmes équatoriennes et l’expérience suisse d’une agriculture de proximité... Et hop la bande annonce !

    Vos séances dans les Hautes-Alpes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    Vendredi 12 novembre à 20h à L'Argentière-la-Bessée
    Samedi 13 novembre à 18 h 30. à Gap :

    « Madre(s) Tierra » de Anne Farrer


    Dimanche 14 novembre à 20h.30 :

    « La légende de la terre dorée » de Stéphane Brasey


    Infos pratiques - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    Les lieux :

    12 nov. à la Salle des Fêtes de la Mairie- Foyer Culturel– L'Argentière -la-Bessée
    13 nov. à la Salle Dum'Art - Avenue du Cdt. Dumont - Gap
    14 nov. à l’Éden Studio, MJC, 35 rue Pasteur – Briançon




    Contact :

    Boutique Artisans du Monde -Briançon : 04 92 20 14 61

    Marie-France Franqueville : 04 92 21 06 44 - E-mail : afrnq@wanadoo.fr

    Boutique É'changeons le Monde : 04 92 51 31 72


    Autres films, autres séances - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    En 2010, 1 personne sur 6 souffre de la faim…

    Alimentons le débat sur l'agriculture et l'alimentation de demain !

    Festival ALIMENTERRE 2010 : plus 300 projections-débats dans 130 villes en France, au Togo, au Bénin, en Belgique et en Pologne. Tout le programme sur www.cfsi.asso.fr

    A faire circuler sans modération !

     





     

  • COMMUNIQUE DE PRESSE Le mariage n’est pas un déli

    M RACHEDI est Algérien. Il vit en France depuis 3 ans, où il a séjourné en situation irrégulière. Pendant cette période de clandestinité, qu'il ne nie pas, il a été arrêté à plusieurs reprises lors de contrôle d'identité et pour usage de cannabis. Par peur, il n'a pas toujours donné sa véritable identité. Il a été condamné une fois à un mois de prison ferme mais il a purgé sa peine.

    Il y a un an et demi il a rencontré Melle GIANGRECO, agée de 20 ans. Aujourd'hui il souhaite tourner la page et aspire à une vie normale avec la femme qu'il aime et qui porte son enfant. Il souhaite se marier en France avant de retourner dans son pays chercher le visa long séjour indispensable pour obtenir sa carte de séjour.

    Au mépris de toutes les procédures, la mairie d'Aspres sur Buëch a tout fait pour que ce mariage n'ait pas lieu :

    - dénonciation au procureur en dehors du respect du Code civil et des procédures

    - fausses informations données à la famille par méconnaissance ayant entraîné des retards dans la constitution du dossier, ce retard ayant conforté la préfecture dans la nécessité de prendre une mesure de reconduite à la frontière et le juge dans la légalité de cette mesure (La décision du tribunal administratif n'a pas encore été contestée pour ne pas encombrer inutilement les tribunaux : M RACHEDI aura quitté le territoire, après son mariage mais bien avant que la Cour d'Appel ne statue sur l'irrégularité de la procédure, faire appel serait donc inutile ! )

    - Refus dans un premier temps de publier les bans ce qui constitue une voie de fait

    - Information à nouveau au procureur de la date du mariage et demande d'autorisation de célébrer le mariage alors que ce même procureur n'avait, comme le code civil le prévoit par son silence gardé, décidé de ne pas s'opposer au mariage

    Au mépris de la Constitution, du Code civil, de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, la Police de l'Air et des Frontières de Montgenèvre s'est acharnée, le jour du mariage à empêcher la célébration en cherchant à tout prix à l'arrêter.

    C'est près d'une dizaine de policiers qui ont été mobilisés une journée entière pour pourchasser un étranger qui ne souhaitait que faire valoir son droit fondamental à se marier avant de regagner son pays et régulariser sa situation.

    Si toutes les garanties existaient pour qu'il puisse revenir légalement pour se marier, il serait reparti pour faire les choses dans les règles. Or l'acharnement de la Police, de la Préfecture, de la Mairie pour empêcher ce mariage laisse présager toutes les difficultés qu'il aurait du subir pour faire valoir son droit au mariage.

    Quel crime a-t-il commis ? Être en situation irrégulière simplement !

    Ce déploiement d'énergie, de force, de mesure coercitive est disproportionné ! Le coût d'un tel dispositif est démesuré en ce temps de restriction budgétaire !

    Quand à Melle GIANGRECO, l'acharnement des différentes autorités a porté une atteinte grave à son droit, à elle aussi, à se marier, qui est une liberté fondamentale.

    Il n'y a aucun doute sur la réalité de l'intention matrimoniale des futurs époux qui est le seul motif pour empêcher un mariage. Ce mariage aurait du être célébré. L'acharnement de la police est contraire à la constitution et à la Convention Européenne des Droits de l'Homme comme l'a rappelé Mme le Garde des Sceaux dans une réponse écrite parue le 29 juin 2010 au JO

    « La liberté matrimoniale, qui comprend la liberté de choisir son conjoint, est une liberté fondamentale, à valeur constitutionnelle, reconnue à tous ceux qui résident sur le territoire de la République, quelle que soit leur situation. Dans sa décision 93-325 DC du 13 août 1993, le Conseil constitutionnel a en effet affirmé que « le principe de la liberté du mariage (...) est une composante de la liberté individuelle » protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789. Cette valeur constitutionnelle a été réaffirmée dans la décision 2003-484 DC du 20 novembre 2003. Ce principe, auquel il ne peut être porté atteinte en dehors des cas prévus par la loi, est également protégé par les engagements internationaux de la France : la convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales du Conseil de l'Europe, d'une part, et, d'autre part, la déclaration universelle des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations unies. Il en résulte que la situation irrégulière d'un des conjoints au regard du droit au séjour ne constitue pas, à elle seule, un motif suffisant pour prétendre à une nullité du mariage ou s'opposer à sa célébration. En effet, les indices sérieux laissant présumer l'absence de consentement, tels qu'évoqués à l'article 175-2 alinéa 1 du code civil, supposent un faisceau d'indices convergents, comme l'a rappelé la circulaire du ministère de la justice et des libertés CIV/09/10 diffusée le 22 juin 2010. Ainsi, les maires qui ont connaissance de la situation irrégulière d'un postulant au mariage peuvent, s'ils réunissent notamment au cours de l'audition des époux d'autres indices permettant de soupçonner l'absence d'intention matrimoniale, saisir le procureur de la République en application de l'article précité du code civil. Celui-ci dispose alors de quinze jours pour soit autoriser la célébration du mariage, soit s'opposer ou surseoir à celle-ci, aux fins d'enquête. À l'échéance du délai de sursis et si le ministère public n'a pas fait opposition, le maire est tenu de procéder à la célébration du mariage. Le refus de le faire, portant atteinte au principe fondamental que constitue la liberté du mariage, pourrait être constitutif d'une voie de fait. »

    Il faut que cela cesse.

    Les autorités du département doivent prendre la mesure des actes commis qui ont porté une atteinte disproportionnée aux buts en vue desquels ils ont été pris.

    Gap le 27/10/10

  • Quand une réforme en cache une autre tout aussi inquiétante !


    La délégation départementale Hautes-Alpes de la Mutualité Française PACA tient
    à rappeler que le projet de réforme des retraites ne doit pas masquer un autre projet
    tout aussi menaçant pour la citoyenneté sociale :
    le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011.
    Examiné par les députés depuis ce mardi 26 octobre, ce projet de loi ne fera que pénaliser les
    ménages et leurs complémentaires à travers des transferts de charge directs pour un montant
    de 340 millions d’euros !
    Confronté à un déficit des comptes sociaux abyssal, le gouvernement présente un projet de loi
    foncièrement irresponsable et injuste.
    Au lieu d’ouvrir le dossier urgent de la réforme du financement de l’Assurance-maladie, le
    gouvernement a en effet décidé des mesures totalement inappropriées, dans une logique
    strictement comptable et de court terme, qui ne réussiront qu’à pénaliser les assurés sociaux
    et accroître les inégalités d’accès aux soins.
    La protection sociale est une des conditions de l’autonomie, de la liberté.
    La protection sociale est ce qui nous rattache aux autres par des liens de réciprocité. Elle doit
    nous protéger, tous et chacun, plutôt que nous inquiéter et nous faire redouter le lendemain.
    66% des hauts alpins sont attachés à leur protection sociale de notre pays ! C’est pourquoi la
    délégation départementale 05 de la Mutualité Française PACA ne cessera d’interpeller et
    d’alerter les hauts alpins et les parlementaires sur ce sujet.