Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

hautes-alpes - Page 21

  • MICHOU NOUS A QUITTE

    Michou.JPGElle venait de faire valoir ses droits à la retraite, elle pouvait enfin commencer à s’occuper d’elle et de ses petits enfants. Michèle Herrisson, Michou comme tous ses proches l’appelaient vient de nous quitter.

    Dotée d’une personnalité très attachante et d’une grande humanité, cette militante de la CGT des Hautes-Alpes restera présente à jamais dans nos cœurs.

    Elle anima, entre autre, le mouvement des chômeurs hauts alpins avec une conviction hors du commun et une générosité débordante, jusque dans la cuisine qu’elle mijotait pour tous.

    Toujours disponible, elle était de tous les combats,  luttait avec  opiniâtreté,  faisait merveille dans les moments difficiles. Quand nous perdions l’espoir  elle était là pour redonner courage. Elle était à l’écoute des plus précaires, des plus pauvres et dénonçait sans concession cette société qui broie les plus faibles.

    Nous perdons une femme d’exception qui  va terriblement nous manquer. Sachons  suivre son   exemple et trouver la force nécessaire afin de poursuivre son combat pour un monde meilleur.

     

    Gap le 7 février 2011

  • Elections cantonales

    La “gauche de transformation sociale et écologique” sera présente dans neuf cantons

    Ils sont tous pour une “gauche de transformation sociale et écologique”, représentant la Fase (fédération pour une alternative sociale et écologique) qui comprend le Collectif citoyen et solidaire et “Pour une alternative citoyenne à gauche”, le Front de gauche (PCF et Parti de gauche), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Partit occitan.

    Ils sont tous pour une “gauche de transformation sociale et écologique”, représentant la Fase (fédération pour une alternative sociale et écologique) qui comprend le Collectif citoyen et solidaire et “Pour une alternative citoyenne à gauche”, le Front de gauche (PCF et Parti de gauche), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Partit occitan.

      Neuf. C’est le nombre de cantons où seront présents, pour les prochaines élections cantonales des 20 et 27 mars, des “candidats unitaires” représentant le rassemblement de différentes organisations de gauche qui exposait, hier matin, sa démarche. Pour la présentation officielle des candidats en question, il faudra attendre le mois de février. « Avant tout, on veut mettre en avant les idées qui nous rassemblent, a expliqué Lionel Cayrol pour le NPA. On veut présenter un programme avant des candidats. »

    Dans cette “gauche de transformation sociale et écologique”, se retrouve donc la Fase (fédération pour une alternative sociale et écologique), qui comprend le Collectif citoyen et solidaire et “Pour une alternative citoyenne à gauche”, le Front de gauche (PCF et Parti de gauche), le mouvement politique d’éducation populaire (M’Pep), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Partit occitan. Des organisations que l’on retrouve unies dans d’autres départements.

    « Aujourd’hui, nous souhaitons présenter l’accord de rassemblement qu’on a eu », soulignait pour le Parti communiste, Christian Schuller.

    Une “première campagne véritablement unitaire”

    « A travers cette première campagne véritablement unitaire à travers le département, nous voulons montrer qu’on peut porter non pas une alternance mais une alternative », ajoutait un autre membre de ce rassemblement. « Et nous portons une attention particulière à la précarisation et aux droits sociaux », notait Cécile Leroux pour la Fase et “Pour une alternative citoyenne à gauche”. Représentant le Partit occitan, Micheù Prat a pour sa part insisté sur l’aspect de démocratie participative : « On a déjà commencé à tourner dans les quartiers à la rencontre des gens. On veut faire participer un maximum de gens. » Et Emile Giuglaris, pour le PCF, d’enchaîner : « C’est d’ailleurs inscrit sur notre programme : celui-ci sera enrichi par les propositions de chacun. »

    par la rédaction du DL le 23/01/2011 à 05:50

  • COMMUNIQUE DE PRESSE

     Financement illégal des écoles privées par le Conseil Général : la FSU reçue en Préfecture.

     

    Une délégation de la FSU a été reçue aujourd’hui par Jean-Philippe Legueult, Secrétaire Général de la Préfecture.

    L’entrevue portait sur la décision du Tribunal Administratif de Marseille qui a jugé illégales les subventions accordées par le Conseil Général aux écoles primaires privées du département, ainsi qu’au collège Saint-Joseph. En effet, la décision prise le 29 juin 2010 condamne le Conseil Général à demander le remboursement des sommes illégalement versées aux établissements concernés (dans les 2 mois), ce qu’il s’est refusé à faire jusqu’à aujourd’hui.

    Le Secrétaire Général s’est déclaré surpris qu’une collectivité territoriale méconnaisse une « législation ancienne et célèbre » (Loi Ferry de 1886). Il n’y avait donc aucun doute sur l’issue de la requête de la FSU auprès du T.A. Il a confirmé, ensuite, que la Préfecture avait la responsabilité de faire appliquer ce jugement et que les démarches nécessaires allaient être entreprises auprès du Conseil Général afin  d’éviter le dernier recours qui est le mandatement d’office.

    La FSU suivra avec attention l’évolution de ce dossier et se réserve la possibilité de se retourner auprès du juge administratif pour demander la fixation d’une astreinte jusqu’à application effective de la décision. De même, elle a alerté le Secrétaire Général sur les délibérations du Conseil Municipal de Gap, prises récemment, qui attribuent des subventions conséquentes aux écoles privées de la ville (+ de 320 000 € au total…).

    Au moment où le service public d’Education manque cruellement de moyens, il est profondément scandaleux que des fonds publics soient utilisés en toute illégalité au profit d’établissements privés déjà largement avantagés par les récentes rallonges budgétaires : 4 millions d’euros pris dans le budget 2011 de l’enseignement public pour le privé (équivalent de 300 emplois).

     

     

    Fait à Gap, le 29 décembre 2010.

  • Le chômage a progressé en novembre


    005.jpgLe chômage a augmenté au moins de novembre, dans les Alpes du Sud comme dans toute la France.

    5 212 Haut-Alpins étaient sans emploi à la fin du mois dernier (+2,3 % par rapport à octobre ; +6,1 % sur un an). Et si l’on prend en compte les personnes qui ont une activité réduite, le nombre de demandeurs d’emploi passe à 8 003 (+1,3 % sur un mois ; +7,3 % sur un an). Les Hautes-Alpes sont le département le plus touché par le chômage de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sur les douze derniers mois.

    Dans les Alpes-de-Haute-Provence, 6 947 personnes étaient sans emploi fin novembre (+1 % par rapport à octobre ; +2,9 % sur un an). En comptant les demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite, le nombre passe à 10 465 (+1,6 % sur un mois ; +5,3 % sur un an).

    La progression du chômage observée dans ces deux départements est plus forte qu’à l’échelon national.

    Les femmes pâtissent plus de cette hausse (+2,6 % de femmes sans emploi sur un mois ; +5,6 % sur un an) que les hommes (+1,9 % ; +3,9 % sur un an).

    Le nombre de jeunes de moins de 25 ans sans emploi baisse dans les Alpes-de-Haute-Provence (-1,5 % en novembre, -3,6 % sur un an), mais il gonfle dans les Hautes-Alpes (+4,2 % le mois dernier ; +4,3 % sur un an).

    Le chômage des séniors (50 ans et plus) continue de grimper dans les Hautes-Alpes (+6,3 % en novembre ; +15,8 % sur un an) comme dans les Alpes-de-Haute-Provence (+1,1 % sur un mois ; +9,2 % sur un an).

    La même progression continue est observée dans la région Alpes-de-Haute-Provence pour le chômage de longue durée (+1,6 % au mois de novembre ; +22,8 % sur un an).

    par la rédaction du DL le 26/12/2010 à 05:00