La Grèce est aujourd'hui dans une situation catastrophique, parce qu'elle a été un des laboratoires de l'application des politiques d'austérité imposées par le FMI, la Commission Européenne et la Banque centrale.
Vendredi dernier, ces mêmes institutions sont restées intransigeantes dans les négociations : application des politiques néolibérales ou rien. Le gouvernement grec ayant décidé de soumettre le projet d'accord au vote, l'Eurogroupe a réagi immédiatement en coupant les vivres le 30 juin et qualifiant le référendum grec de "coup de force ".
La FSU, la CGT, le Parti Communiste Français, le Mouvement de la Paix et Ensemble 05 qui agissent contre la mise en place des réformes libérales, considèrent qu’une autre politique économique et sociale est possible en Europe et en France, basée sur une autre répartition des richesses qui privilégierait l’emploi, la défense du pouvoir d’achat, la défense du code du travail et des statuts de la fonction publique, les services publics éléments essentiels de cohésion sociale et de relance économique.
Manifester notre soutien au peuple grec qui s'est clairement prononcé le 25 janvier dernier pour refuser l'étranglement des politiques d'austérité, c'est refuser un nouveau déni de démocratie en Europe.
Manifester notre soutien au peuple grec, c’est essentiel pour montrer qu’une alternative aux politiques régressives est possible en France comme partout en Europe.
C’est imposer le respect des décisions prises démocratiquement par tout un peuple.