Après avoir amputé de plus de 600 000 euros (3,8 millions d’euros au lieu de 4,4 millions d'euros) la subvention au Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.) de la ville de Gap, le maire vient de prendre la décision, sans même consulter le conseil d’administration, de réorganiser les conditions d’accueil des enfants dans la crèche familiale Le PETIT CHEMIN et ses ASSISTANTES MATERNELLES.
Cette décision unilatérale, qui consiste à supprimer la souplesse dans les horaires d’accueil des enfants est scandaleuse ; elle va avoir des conséquences graves pour les familles ainsi que pour le personnel.
Les enfants ne pourront plus être accueillis plus de 8h par jour par la même assistante maternelle. Ces dernières vont voir leur salaire baisser.
Que reste-il des principes de base de la fonction publique territoriale ?
- La continuité : répondre aux besoins d'intérêt général sans interruption.
- L’égalité : comment vont faire les personnes qui sont contraintes par un travail en dehors des heures d'ouverture de la crèche ? Ils vont devoir rapidement trouver quelqu'un pour aller chercher leur enfant et ensuite le garder ; cela va engendrer un coût supplémentaire pour les familles.
- L'adaptabilité : le service public doit suivre les besoins des usagers et les évolutions techniques.
Le maire préfère faire des choix coûteux comme l'organisation du tour de France ou du rallye Monte Carlo, pour lesquels les heures supplémentaires ne semblent pas poser de problème alors qu'il refuse d'en accorder à ceux qui font "normalement" leur travail de fonctionnaires municipaux pour tous les usagers !
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette décision et nous encourageons les familles à réagir avec détermination afin que les conditions d’accueil des enfants soient rétablies et que les horaires pratiqués depuis des années soient maintenus.
Gap le 8 février 2015
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