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  • Najat Vallaud-Belkacem ouvre grand aux collectivités les portes des écoles


    Publié par : http://www.localtis.info
    Le : jeudi 27 novembre 2014

    **************

    La ministre de l'Education nationale a assuré son "envie de dialogue"
    avec les collectivités, lors d'un grand débat sur l'école organisé à
    l'occasion du 97e congrès des maires de France. Pour preuve, elle a su
    convaincre le Premier ministre de pérenniser le fonds d'amorçage de la
    réforme des rythmes scolaires. Mais les collectivités ont d'autres
    attentes. Le dialogue ne fait que commencer. En espérant qu'on n'entende
    pas trop de portes claquer...

    Exit le fonds "d'amorçage" de la réforme des rythmes scolaires. En
    annonçant sa pérennisation, jeudi 27 novembre, en clôture du 97e congrès
    des maires, le Premier ministre l'a rebaptisé fonds "de soutien" aux
    communes sous les applaudissements de la salle. "J’ai observé vos
    efforts. J’ai dialogué avec votre association. J’ai entendu votre besoin
    d’être accompagnés par l’Etat dans la durée, pour consolider cette
    grande réforme", a-t-il expliqué pour justifier les centaines de
    millions d'euros que l'Etat devra dégager en période de disette
    budgétaire (pour rappel, le montant du fonds est programmé à 400
    millions d'euros pour la rentrée 2015).

    Une demande de tous les maires

    La veille, durant le débat sur "les maires et les défis de la
    refondation de l'école", en présence de la ministre de l'Education
    nationale, les maires n'avaient eu de cesse de réclamer la pérennisation
    du fonds. Des maires ruraux et des maires urbains, des maires de
    métropole et des maires ultra-marins (ultra vindicatifs, d'ailleurs),
    des maires ravis d'organiser les nouvelles activités périscolaires (Nap)
    et des maires y allant à reculons, des maires intervenants depuis la
    tribune et des maires prenant la parole depuis la salle… absolument tous
    avaient demandé la pérennisation. "Il aurait fallu être sourd pour ne
    pas vous entendre", avait plaisanté Najat Vallaud-Belkacem, annonçant
    qu’elle souhaitait "travailler avec eux à la pérennisation du fonds" et
    qu'elle en avait parlé au Premier ministre…

    "Je ne vous dirai pas que le périscolaire, ce n'est pas mon affaire"

    Une illustration d'une nouvelle relation entre l'Education nationale et
    les collectivités ? La ministre en a très "envie". "J'ai envie que le
    dialogue se passe bien entre nous", a-t-elle déclaré d'emblée à une
    assemblée très nombreuse. "Je ne vous dirai pas que le périscolaire, ce
    n'est pas mon affaire", a-t-elle ajouté, marquant ainsi sa rupture avec
    la conception qu'avait exprimée Vincent Peillon lorsqu'il était ministre
    de l'Education nationale. "Je sais qu'il vous coûte de l'argent" et "je
    n'ai jamais prétendu que l'on résolvait les problèmes avec les
    financements par le fonds d'amorçage de l'Etat et les aides de la CAF",
    a-t-elle ajouté, se distinguant là encore de son prédécesseur.
    En revanche, "je vous demande d'y voir un investissement dans l'avenir",
    a-t-elle souligné, reprenant cette fois le discours fondateur de la
    réforme des rythmes. Un discours qui d'ailleurs n'est pas contesté par
    les maires, eux aussi assurant rechercher le "bien-être de l'enfant
    avant tout".

    Un PEDT light ?

    Les maires avaient une seconde revendication. Il s'agissait de supprimer
    le fait que les aides du fonds d'amorçage, acquises pour l'année
    scolaire 2015-2016, ne soient pas conditionnées à la signature d'un
    Projet éducatif territorial (PEDT). Un impératif vécu par les maires
    comme un obstacle mis au travers de la route des communes (à la rentrée
    2014, elles n'étaient que 8.300 à disposer d'un PEDT, sur 24.000). La
    ministre n'aura pas lâché sur cette revendication, jugeant au contraire
    que l'exercice du PEDT serait l'occasion de mieux sceller cette nouvelle
    relation entre les collectivités et l'Etat, mais aussi avec les
    enseignants, les parents d'élèves, les associations… "Je ne veux pas que
    ce PEDT devienne un exercice contraignant", a-t-elle assuré, invitant
    les associations de maires à travailler avec ses services à la rédaction
    d'une circulaire qui illustrerait cette volonté. "Un maximum
    d'efficacité et de simplification ; un minimum de contraintes", serait
    ainsi la nouvelle devise des PEDT. Autrement dit, des PEDT oui, mais
    allégés.

    "Je vous ai apporté des scoubidous"

    Les interventions depuis la salle – par définition peu contrôlables –
    reflétaient bien la diversité de l'accueil dans les communes de la
    réforme des rythmes scolaires. On a pu écouter toute la palette des
    positions, de ceux qui y voient une "chance" à ceux qui demandent encore
    la suppression, en passant par ceux qui "font le job" en demandant qu'on
    les soutienne davantage.

    "Je vous ai apporté des scoubidous", a ainsi ironisé la maire d’une
    commune rurale qui intervenait - elle aussi - pour réclamer, la
    pérennisation du fonds d’amorçage. Dans son cas, ce n’est pas pour payer
    des animateurs puisque la garderie mise en place pour faire face à la
    réforme des rythmes scolaires n’est assurée que par des bénévoles. "Les
    enfants font un peu de poterie, du théâtre et… des scoubidous",
    rapporte-t-elle sans paraître se préoccuper de la "qualité" des activités.

    C’est une des nouveautés de cette année. Il y a encore quelques mois,
    les élus rivalisaient sur le contenu des activités : yoga, zumba,
    capoeira, initiation au code informatique, à la philosophie ou à la
    citoyenneté, origami, théâtre, voile, ski, sculpture sur déchets
    recyclables…, ce n’est désormais plus un sujet.

    Un site internet sur les meilleures pratiques

    Education nationale et pédagogues se sont relayés pour convaincre les
    communes que l'on pouvait faire le bien-être de l'enfant sans dépenser
    trop. Najat Vallaud-Belkacem a d'ailleurs annoncé au congrès l'ouverture
    prochaine d'un site internet sur les meilleures pratiques en la matière,
    histoire de valoriser les communes qui les ont initiées et donner des
    idées aux autres (*). La "ressource locale" y sera probablement mise à
    l'honneur, d'autant plus si elle est alimentée par les réseaux
    associatifs et bénévoles (selon la récente enquête Cnaf-AMF, environ la
    moitié des communes ont recours aux bénévoles). La gratuité permet en
    outre de s'éviter de remplir les "paperasses" (le terme a été employé
    par la sénatrice Françoise Cartron) exigées par la CAF pour bénéficier
    des 54 euros par élève. Une somme que, rappelons-le, la CAF attribue
    sous certaines conditions, dont le taux d'encadrement et la
    qualification des animateurs.
    Et on assiste alors, d'une part, à un discours sur les bienfaits de
    toutes ces "petites choses" délivrées par des personnalités locales
    fortes, qui éveillent les enfants sans coûter à la commune et, d'autre
    part, l'exigence des CAF sur l'encadrement et la qualification des
    animateurs inflexibles sur les principes de "qualité" et de "sécurité".
    Et même si Jeunesse et Sports promet d'assouplir encore ses exigences
    quand elle donne son feu vert aux subventions CAF, on sent bien qu'un
    modèle à géométrie variable se dessine. Avec la bénédiction de
    l'Education nationale. Au nom de la diversité des territoires.

    Valérie Liquet

    (*) En attendant l'ouverture de ce site, les maires et leurs agents
    peuvent toujours consulter la banque d'expériences de Mairie-conseils
    qui propose un bouquet d'expériences sur le thème des rythmes scolaires.

  • Chambéry 3ème forum social des saisonniers Festival International des Métiers de la Montagne.

    Pour la clause de reconduction des contrats saisonniers

    3 jours de débats, d’échanges d’expériences, de vies racontées par 120 saisonniers venus de toutes les régions touristiques de France à l’occasion du 3ème forum social des saisonniers.

    Tous  témoignent de leur attachement à leur métier et de leur fragilité sociale. Amplifié par un MEDEF, exigeant toujours plus  de  flexibilité et de précarisation. Par un gouvernement qui va dans le même sens. Se débarrasser du CDI, détricoter le code du travail. Tirer tout vers le bas avec la menace de la mise en concurrence avec des salariés des pays aux faibles protections sociales

    Alors ils doivent accepter des logements trop chers, surpeuplés, ou sur les parkings toujours plus chers. Des heures supplémentaires non payées, sans contrat de travail. Se loger en CDD ? Emprunter ? Se syndiquer ? Un défi chaque saison renouvelé.

     Est-ce ainsi que les saisonniers vivent dans la 5ème puissance économique mondiale ? Dans le pays le plus visité au monde ? Dans une activité où ruisselle l’or blanc ?

     A tout cela s’ajoute la stigmatisation des périodes chômées et des chômeurs en général, qui ne chercheraient pas vraiment un emploi selon le 1er ministre…

    Les salariés saisonniers, ne sont plus les étudiants des années 70. Elles, ils sont des professionnelles qui font tourner les services des stations été comme hiver. Formés, ils parlent pour certains plusieurs langues. Avec le chômage massif, pour la majorité d’entre eux, ce n’est pas un choix. La nation leur doit reconnaissance et doit leur accorder une protection à la hauteur de leur engagement renouvelé chaque saison.

    Les échanges entre la salle et les chercheurs du CNRS, Mathieu Grégoire et Danielle Linhart, sur le thème « Travailler en intermittence avoir des droits en permanence » ont avancé des idées pour travailler tous, mieux et autrement.

    Après les rapports d’Anicet Lepors en 1999, Alain Simon en 2003, François Vannson en 2011, François Nogué en 2013 proposant l’amélioration de la situation des saisonniers. Samedi avec Claude Comet, vice présidente du conseil régional et Annie David sénatrice, Antoine Fatiga conseiller régional et Cécile David élue CGT de la CCAS, le forum social des saisonniers a décidé de saisir le gouvernement afin de passer des paroles à des actes  concrets.

    Les décisions du 3ème forum social des saisonniers :

    -Se mobiliser pour obtenir en priorité la clause de reconduction du contrat saisonnier. Cette disposition annoncée depuis plusieurs années sécuriserait les saisonniers et assurerait aux employeurs une stabilité professionnelle et permettrait aussi la diminution des accidents (provoqués par un trop grand turnover)

    -Un rassemblement de sensibilisation et de propositions dans une station cet hiver

    -Des dizaines de saisonniers  au sénat avec Annie David, Michelle Demessine pour un colloque inédit sur le travail saisonnier

    -Rencontre avec le premier ministre pour des mesures d’urgence, notamment la clause de reconduction des contrats permettant de sécuriser les parcours

    Touristes, employeurs, pouvoirs publics, collectivités, tous ont intérêts à changer leur façon de percevoir la saisonnalité et les 800 000 salariés qui assurent la qualité des vacances. Les rassemblements et les manifestations autour de la reconduction automatique des contrats, de la prime de précarité seront l’occasion de nombreuses rencontres et débat pour  la reconnaissance des saisonniers

  • Annulation de l'inauguration de la salle d'escalade: le groupe "tous capables G.A.U.C.H.E." écrit au maire de Gap

     

     

    M. Le maire,

     

    Françoise Perroud, membre de la commission "sports", a été avisée par SMS quelques heures avant l'inauguration de la salle d'escalade que celle-ci était annulée (JC Eyraud n'a rien reçu) et ce, sans la moindre explication.

    Nous sommes très surpris de cette décision non motivée alors que 300 personnes étaient conviées; le traiteur et les musiciens ont été décommandés au dernier moment, certains invités qui n'ont pas eu l'info ont trouvé porte close. Mais particulièrement, le travail des agents qui ont oeuvré d'arrache-pied une partie de la nuit pour que tout soit prêt à temps, a tout bonnement été piétiné.

    Nous vous demandons de nous indiquer les motifs de votre décision ainsi que les surcoûts engendrés (traiteur, invitations,...).

    Dans cette attente,

     

    Bien cordialement,

     

     

    Françoise PERROUD et Jean-Claude EYRAUD
    Conseillers municipaux

    groupe "Tous Capables G.A.U.C.H.E."

     

    Lire et écouter le reportage de D!CI radio http://www.dici.fr/actu/2014/11/23/gap-polemique-autour-de-lannulation-de-linauguration-de-la-salle-descalade-de-gap-530160

     

    Lire le reportage de l'e-média 05 http://www.lemedia05.com/2014/15115/gap-voici-pourquoi-linauguration-de-la-salle-descalade-a-ete-annulee/



  • Ligne des Alpes SNCF: création d'un comité de défense

    Hautes-Alpes : création d’un comité de défense de la ligne des Alpes

    LIRE l'article du DL du 23 novembre

    Lire le reportage de la radio ALPES 1 http://alpesdusud.alpes1.com/infos/infos-locales?view=info&id_news=31778

  • Inauguration de la rue Jean Eymar à Gap

    74681-centrevillegap.jpgFrançoise PERROUD représentait le groupe "tous capable G.A.U.C.H.E."

     Lire l'article du DL

    Lire l'article sur le blog de Anima Gap: http://www.animagap.com/article-inauguration-de-la-rue-jean-eymar-a-gap-125060183.html

    Regarder le reportage de D!CI TV http://www.dici.fr/actu/2014/11/23/hautes-alpes-fin-des-travaux-et-inauguration-de-la-rue-jean-eymar-gap-529810

    Lire le reportage de l'e-média 05  : http://www.lemedia05.com/2014/15101/gap-la-rue-jean-eymar-inauguree-en-grande-pompe/