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  • JEUDI 03 MAI à 20 H 30 CINEMA LES VARIETES à VEYNES ENTREE LIBRE ET GRATUITE

    Projection du film MAINS BRUNES SUR LA VILLE suivi d'un débat.

    LIRE et TELECHARGER le TRACT.

     

  • 1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social

    005.jpgDans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires des Hautes-Alpes affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
    --‐ faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs
    d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
    --‐ exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
    --‐ faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.
    Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.
    La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par
    l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.
    La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.
    S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération
    excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.
    En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :
    --‐ priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse
    d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
    --‐ lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et
    femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
    --‐ la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison
    de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.
    Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.
    Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :
    - développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,
    - mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre
    répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
    - faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.
    A GAP
    RASSEMBLEMENT à 10h3O
    devant la Bourse du Travail.
    A BRIANCON
    RASSEMBLEMENT à 10h3O
    Place de l’Europe

  • LETTRE dePHILIPPE TORRETON à JEAN FERRAT

    Jean,

    J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Entraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré!

    Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées , je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave!

    Jean, écoute moi, écoute nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies , celle qui meurt au travail, qui s’abime les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ces ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvre pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel…

    Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais à D’Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu’un air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant? Pas le rock français qui s’est vendu à la Première dame de France.

    Ecris nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tout ceux qui le soutiennent!

    Jean, l’huma ne se vend plus aux bouches des métro,  c’est Bolloré qui a remporté le marché avec ses  gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs… Tu l’aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’Elysée pour avoir l’honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu…

    Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est tâché entre autre du sang de ces ingénieurs français. La justice avance péniblement grâce au courage de quelques uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde…

    Jean l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l’haleine fétide des renvois populistes de cette droite “décomplexée”.

    Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques, et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du salon de l’agriculture qui vont nous prouver le contraire. Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans des cirques! Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire, on lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s’endetter il s’endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite… Finies les jacqueries!

    Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous “le Temps des Cerises”? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade… Ici on massacre l’Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l’excellence comme on chercherait des pépites  de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés…

    Jean, je te quitte, pardon de t’avoir derrangé, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d’elle même pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 à l’approche de l’été. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts…

    Jean je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai…

    Je t’embrasse.

    Philippe TORRETON

     

    Ps: Il y a un copain chanteur du Président de la République, qui reprend du service dans la grande entreprise de racolage en tous genres, et qui chante à ta manière une chanson en ton honneur. N’écoute pas, c’est à gerber…

     

     

  • Déclaration du Front de Gauche 05

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    Le Front de gauche 05 remercie les 12175 électeurs hauts-alpins qui ont fait le choix de porter leurs suffrages sur Jean Luc Mélenchon le 22 avril dernier. Ils ont ainsi exprimé leur volonté de résistance et de changement.

    Avec 14,03% obtenus dans les Hautes Alpes, le Front de gauche constitue une force politique incontournable à gauche. Fort de cet appui, nous allons poursuivre notre travail de conviction et de mobilisation engagé lors de cette magnifique campagne des présidentielles.

    La mauvaise nouvelle de cette élection réside dans le score du Front national, y compris dans le département, qui doit inquiéter  toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à voir proliférer les idées de haine. Ce score est clairement le résultat des politiques conduites par Nicolas Sarkozy, de régression sociale et démocratique, de division des citoyens, jouant sur les peurs et le rejet.

    Le Front de gauche 05 ne se résigne pas et poursuivra son combat contre les idées xénophobes et racistes.

    Aujourd’hui, l’urgence est de voter massivement le 6 mai pour battre Nicolas Sarkozy et empêcher  la droite et l'extrême droite, de poursuivre leur oeuvre de destruction, en utilisant le bulletin « François Hollande ». Nous ne demandons rien en échange !


    Mais la victoire de la gauche doit se traduire par des avancées sociales et démocratiques. L’élection du maximum de député (-e)-s Front de gauche lors des élections législatives constituera un appui pour peser en faveur de mesures permettant de reprendre le pouvoir aux forces de la finance : augmentation du SMIC à 1700 euros, revalorisation des pensions, retraite à 60 ans à taux plein pour tous, interdiction des licenciements boursiers, maintien de tous les services publics, etc…

     

    Dans les Hautes Alpes, cela passe par le vote en faveur de Jean Claude Eyraud et Franck Gatounes dans la Première Circonscription et pour Catherine Guigli et Bruno Bouin dans la seconde.

    La réussite de l’alternative à gauche passe également par un mouvement social fort et déterminé à voir ses revendications satisfaites. Le 1 mai constituera un premier rendez-vous dont la réussite constituera un gage pour l’avenir. Le Front de gauche 05 appelle à une participation massive à ce 1er mai 2012.

    Gap, le 24 avril 2012

     

     

     

  • PRENEZ le POUVOIR !

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