Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • COMMUNIQUE DE PRESSE


                                                       ADIEU A  NOTRE CAMARADE  LUC  BEAL-RAINALDY

     Luc Beal-Rainaldy, inspecteur du travail, a brutalement mis fin  à ses  jours le  mercredi 4 mai dans les  locaux du Ministère du Travail, à Paris.

    Ancien  responsable de la CFDT, puis secrétaire national du Syndicat National Unitaire Travail Emploi Formation Economie (SNUTEFE), affilié à la FSU depuis  2001, il aura mené jusqu’au bout le combat pour la défense des salariés  et des  missions de service public, tant comme inspecteur du travail que militant syndical.

    Pour tous ceux qui l’ont côtoyé, Luc était  un  homme  intègre, passionné, engagé, sensible, investi dans  la  lutte syndicale, soucieux de ses camarades, avec  un solide sens du travail collectif.

    Les valeurs défendues par  l’inspection du travail étaient viscéralement ancrées en Luc et faisaient partie intégrante de sa personnalité. Ainsi Luc s’était particulièrement investi dans la  lutte pour les droits des travailleurs sans  papiers.

    Nous garderons le souvenir d’un Homme  profondément  humain, attaché aux valeurs de solidarité, de fraternité et de  lutte contre  l’injustice.

    Le geste de Luc, dans les  locaux de la Direction de l’administration générale et de la modernisation des services (DAGEMO) a  un sens : il se produit dans  un contexte où le rouleau compresseur de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et la dureté des relations sociales au sein du Ministère  du travail, comble du paradoxe, déstabilisent en profondeur militants et personnels.

    Le rythme effréné des réformes qui broient les services de l’Etat et leurs agents et détruisent les  missions et les valeurs du service public, l’incessant simulacre de dialogue social ont conduit Luc à l’épuisement et à une  impasse, alors qu’il cherchait constamment l’unité syndicale et ne tolérait pas  l’injustice.

     

     

  • Cinq idées reçues sur "l'assistanat"

    Publié par : LEMONDE.FR
    Le : 10.05.11

    *********************


    Laurent Wauquiez a jugé anormal que le système de protection social
    français, "le plus généreux d'Europe", permette "très facilement aux
    étrangers de bénéficier de nos différents outils de solidarité".

    L'assistanat est un "cancer de la société française". Si on lui a
    reproché les mots employés, Laurent Wauquiez, en s'attaquant au revenu
    de solidarité active (RSA), a surfé sur un cliché bien implanté. Quelque
    80 % des classes moyennes sont d'accord avec l'idée qu'il "y a trop
    d'assistanat et [que] beaucoup de gens abusent des aides sociales",
    selon une étude menée par l'IFOP en octobre 2010, citée par Le Post.fr.

    Peut-être le ministre des affaires européennes pensait-il à cet
    électorat quand il a émis l'idée, dimanche 8 mai, de plafonner les
    minima sociaux à 75 % du smic et d'obliger les personnes au RSA à
    effectuer des travaux "d'intérêt civique" ? Malgré les protestations
    suscitées dans l'opposition comme dans la majorité, cette proposition
    s'inscrit dans une longue tradition d'attaques contre "l'assistanat". Un
    thème cher à des figures de droite, comme Jacques Chirac ou Nicolas
    Sarkozy, mais aussi de gauche, comme Ségolène Royal. Cela n'empêche ce
    discours de reposer en partie sur des clichés trompeurs. Décryptage.

    1. La France distribue plus d'aides sociales que les autres pays d'Europe

    C'est faux. La France est dans la moyenne européenne pour sa protection
    sociale. En 2005, elle se classait, selon l'Institut de recherche et
    documentation en économie de la santé (Irdes), au deuxième rang des pays
    de l'OCDE quant au poids de ses dépenses de protection sociale par
    habitant. Mais ce chiffre recouvre à la fois la couverture maladie, les
    retraites et les minima sociaux.

    Or, ces derniers ne sont pas distribués à tort et à travers. En France,
    il existe une dizaine de minima sociaux (voir encadré) qui répondent à
    des critères très précis d'attribution. Au total, selon l'Insee, 3,5
    millions de personnes ont perçu une de ces allocations en 2009. Soit 6,2
    % de plus qu'en 2001, où elles étaient 3,28 millions. Une hausse imputée
    par le gouvernement à la mise en place du RSA et à la crise.

    Mais, en ce qui concerne le seul revenu minimum – équivalent du RSA ou
    du RMI –, on se rend compte que la France n'est pas plus généreuse que
    ses voisins européens. Selon l'Irdes, les allocataires du revenu mimimum
    ne représentaient que 2 % de la population active française en 2006. Une
    proportion qui monte à 6 % en Finlande, 3,4 % en Allemagne ou 5,6 % au
    Royaume-Uni. "Nous sommes dans la moyenne européenne", confirme Henri
    Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures
    économiques (OFCE). "Les pays scandinaves dépensent bien plus que nous.
    Plus étonnamment, l'Angleterre et l'Irlande aussi ont des systèmes très
    généreux, certes avec un contrôle social plus fort des bénéficiaires, un
    suivi serré."

    2. Les montants des minima sociaux sont plus importants en France

    C'est une autre idée reçue. Les montants des aides sociales françaises
    sont plutôt bas, par rapport à ceux d'autres pays européens. Suivant
    l'allocation, le montant mensuel peut varier de 324 euros (allocation
    d'insertion) à 711 euros (allocation adulte handicapé), comme le montre
    ce barème de l'Insee. On note l'exception de l'allocation équivalent
    retraite : 994 euros.

    Selon une étude du ministère de la santé, en 2003, les minima sociaux
    versés en France équivalaient, pour un célibataire, à 44 % du salaire
    médian. C'était plus qu'en Belgique (39 %) mais moins qu'en Allemagne
    (46 %), qu'au Royaume-Uni (51 %), qu'en Irlande (62 %) ou qu'aux
    Pays-Bas (77 %).

    "Les montants ne sont pas généreux en France, affirme M. Sterdyniak, de
    l'OFCE. Les minima ne sont pas revalorisés depuis longtemps. Des gens
    qui étaient juste au-dessus du seuil de pauvreté se retrouvent
    maintenant en dessous. Etrangement, bien qu'averti de ce fait, le
    gouvernement n'a touché qu'au seul minimum vieillesse." Ce dernier est
    revalorisé chaque année depuis le début du quinquennat.

    Une politique de baisse volontaire, selon l'économiste. "Depuis Jospin,
    la grande idée, c'est d'inciter à travailler, donc creuser l'écart entre
    le RMI, puis le RSA, et le smic. Il y a deux stratégies : augmenter le
    smic ou laisser stagner le RSA. Le gouvernement a choisi la seconde."

    3. On peut gagner davantage en touchant les minima sociaux qu'en travaillant

    Encore un cliché qui a la vie dure. Il n'est pas possible en pratique de
    cumuler les minima sociaux pour atteindre des revenus supérieurs à ceux
    d'un smicard. Le RSA, qui remplace depuis 2009 le RMI, est conçu pour ne
    pas dépasser 62 % du smic, avec un bonus en fonction du nombre éventuel
    d'enfants.

    Et toucher une autre aide, par exemple, des allocations familiales
    (auxquelles toute famille a droit quels que soient ses revenus) entraîne
    mécaniquement une diminution du montant du RSA. Toute autre allocation
    provoque le même effet.

    "M. Wauquiez raconte des choses fausses quand il dit qu'on peut gagner
    plus en minima sociaux qu'en salaires. Il n'y a aucun problème : on
    gagne plus en travaillant que dans l'assistanat, toutes les études le
    prouvent", assure M. Sterdyniak.

    4. Les personnes aidées ont en plus des petits avantages que n'ont pas
    les smicards

    C'est un autre angle d'attaque du ministre, qui exagère la réalité. Les
    "droits connexes" sont ciblés et s'adressent à des populations suivies.
    Les bénéficiaires de minima sociaux ont certes droit à des avantages
    souvent attribués par les communes ou les départements : transports en
    commun gratuits ou à tarif réduit, cantine moins chère pour les enfants,
    services de garde, tarifs sociaux de l'électricité...

    Mais une mission parlementaire de 2009 a montré que, si ces droits
    étaient très variables en fonction du lieu d'habitation, leur
    attribution était plutôt accompagnée et ciblée (familles monoparentales,
    publics volontaires). Et que leur distribution, tout comme celle du RSA,
    s'accompagnait d'un suivi de la personne bénéficiaire.

    Point important : la plupart de ces aides ne sont souvent pas attribuées
    en fonction d'un statut (par exemple, être au RSA) mais selon un niveau
    de revenu. Une famille de deux enfants vivant avec un seul salaire au
    smic – exemple pris par M. Wauquiez – peut ainsi bénéficier de la
    couverture médicale universelle (CMU).

    5. Les étrangers peuvent profiter facilement de ces minima sociaux

    C'est un autre stéréotype qui revient régulièrement. Pourtant, en
    France, les conditions d'accès aux minima sociaux pour les étrangers
    sont complexes.

    Dans sa sortie controversée, M. Wauquiez a proposé de réserver le RSA
    aux étrangers travaillant depuis cinq ans minimum en France. Il ignorait
    visiblement que la loi instaurant le revenu de solidarité active prévoit
    déjà exactement la même chose : il faut être en possession d'un titre de
    séjour et d'une carte de travail depuis au moins cinq ans pour
    bénéficier du RSA si on est natif d'un pays extérieur à l'Union
    européenne. Pour les ressortissants de l'UE, ce délai est de trois mois,
    et ceux-ci ne peuvent prétendre au RSA s'ils sont entrés en France pour
    y chercher un travail. Les conditions sont tellement restrictives que
    des associations comme le Gisti avaient protesté lors de la mise en
    place du revenu de solidarité active.

    "Notre drame, c'est ce délitement des classes populaires, qui ont connu
    le plein emploi et dont le monde s'effondre avec le chômage de masse,
    résume Henri Sterdyniak. Ils voient des travailleurs immigrés dont ils
    ont l'impression qu'ils les tirent vers le bas, et ils ont l'impression
    que les aides vont vers ces populations plutôt que vers eux, ce qui
    n'est pas vrai. Laurent Wauquiez ne fait que soutenir cette idée reçue
    pour tenter de capter un électorat déboussolé, qui est passé du vote
    communiste au vote FN."


    Samuel Laurent

    **************

    Les minima sociaux français

    - Le RSA (revenu de solidarité active) a remplacé le RMI (revenu minimum
    d'insertion) et l'allocation de parent isolé en 2009 : 466 euros mensuel
    maximum pour une personne seule.

    - L'allocation aux adultes handicapés (AAH) : 727,61 euros maximum

    - L'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI) : 388,05 euros maximum

    - L'allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les chômeurs en fin
    de droits : 460,51 euros maximum

    - L'allocation d'insertion remplacée par l'allocation temporaire
    d'attente (ATA) pour les demandeurs d'asile et les ex-détenus : 324,55
    euros maximum

    - L'allocation supplémentaire de vieillesse et l'allocation de
    solidarité aux personnes âgées (ce qu'on nomme "minimum vieillesse") :
    708,95 maximum

    - L'allocation veuvage (AV) : 565,13 euros maximum

    - L'allocation équivalent retraite-remplacement (AER) : 995,40 euros maximum

    - Le revenu de solidarité (RSo) pour les personnes sans emploi de plus
    de 55 ans outre-mer : 860,72 euros maximum, en fonction des revenus

  • Quinzaine 2011 du Commerce équitable


    "Une seule planète"

     Notre alternative : la consommation citoyenne »

    du 14 au 29 mai 2011

    Contre la surconsommation des ressources naturelles

    Osons l'alternative, consommons équitable !

    Samedi 14 mai, de 9h à 13h, rue Jean Eymar

    Ouverture de la Quinzaine du Commerce équitable

    Petit Déjeuner et Apéritif Solidaires en musique à la boutique.

  • Quinzaine du commerce équitable (14 au 29 mai)

    bonjour,
    lire le programme de la Quinzaine du
    commerce équitable (14 au 29 mai).
    VOIR liste des commerces qui s'associent en proposant dans leur menu
    sur une journée ou sur la quinzaine, des plats confectionnés avec des
    produits équitables de notre boutique (liste provisoire).

    annette rit

  • Pour une candidature de la gauche de transformation sociale et écologique en 2012

    Ci dessous une tribune publiée dans le Monde daté de demain, pour une candidature commune de la gauche radicale signée par Léonce Aguirre, direction nationale du NPA, Clémentine Autain, co-directrice de Regards, Razmig Keucheyan, sociologue, Danièle Obono, membre de Convergence et alternatives , Cédric Durand, économiste, Roger Martelli, membre des communistes unitaires, Stathis Kouvelakis, philosophe, Christophe Aguiton, militant altermondialiste et Leila Chaibi, secrétaire du Parti de gauche chargée de l’abolition du précariat.

    Des “primaires communes” pour “toute la gauche” ? C’est ce que des intellectuels et personnalités du mouvement social comme Susan George, Willy Pelletier, Stéphane Hessel, Pierre Khalfa et Patrick Viveret proposent d’organiser dans la perspective des présidentielles de 2012, afin d’éviter qu’elle soit absente du second tour comme en 2002. Les sondages situent le Front national à 20 %, et les scénarios qui donnent Marine Le Pen présente au second tour n’ont plus rien d’extraordinaire. Dans ces conditions, disent les signataires de cet appel à une candidature unique, les différentes composantes de la gauche doivent “se dépasser”, et oublier le passé. Ces primaires porteraient prioritairement sur le programme, puis sur le ou la candidat-e qui l’incarnera.

    Face à la peur d’un nouveau 21 avril, cette solution n’en est pas une. Un-e candidat-e unique ne saurait représenter l’ensemble de la gauche car il y a en son sein, en France comme ailleurs, deux grandes orientations que l’on ne saurait concilier : l’une d’adaptation à l’ordre existant, l’autre de transformation radicale. Il n’est pas possible de rassembler au premier tour celles et ceux qui entendent rester dans le carcan des traités libéraux européens et se mouler dans la rigueur budgétaire avec ceux qui combattent les plans d’austérité et prônent un affrontement avec le capital et les grandes institutions financières internationales.

    L’un des enjeux de 2012 est de battre la droite mais de le faire sur la base d’un rapport de force le plus favorable à la gauche d’opposition aux solutions néolibérales et écolo-libérales, responsables des crises que nous traversons, et décidée à remettre en cause la logique capitaliste. Bien sûr, les lignes de démarcation à l’intérieur de la gauche ne sont pas intangibles, elles ont considérablement évolué au cours des dernières années. Il faut les faire évoluer encore, en rendant convaincante et attrayante l’idée d’une rupture avec le capitalisme.

    Comment imaginer qu’un grand débat programmatique avec tout le “peuple de gauche” permettrait de faire gagner le camp de la transformation sur celui de l’accompagnement ? Le risque avec cette méthode, c’est qu’au final, le choix se polarise sur le projet et le candidat de la force présumée la plus efficace électoralement, c’est-à-dire le PS. Plus que quiconque, Susan George nous a appris par ses ouvrages et son activisme les méfaits des organisations financières internationales, FMI en tête. Qu’elle puisse songer un seul instant à confier le destin de l’ensemble de la gauche (et du pays) à son directeur est pour le moins… contradictoire. Au nom de la peur de la division, on aurait tord de vouloir toucher à la polarité historique de la gauche, au risque d’affaiblir sa capacité de mobilisation populaire. C’est pourquoi deux grandes candidatures est le scénario juste et cohérent avec les divergences réelles, de fond, qui traversent la gauche.
    Les signataires de l’appel à une candidature unique promettent aussi d’organiser dès maintenant, partout en France, des “banquets du vivre ensemble”, qui visent à faire reculer “la peur et l’isolement”, terreau sur lequel prospère le vote FN. S’il s’agit de prendre un verre pour organiser de nouvelles résistances, nous irons. Mais on est en droit de douter de leur efficacité pour combattre le vote FN. Car ce ne sont pas la “peur et l’isolement” qui se trouvent au fondement de ce vote. Le Front national se nourrit de la conjonction d’au moins deux phénomènes principaux qui se sont particulièrement accentué au cours des dernières années : les inégalités grandissantes, fruit de trente ans de politiques néolibérales appliquées de manière consistante par des gouvernements de droite et de gauche, et le racisme (et notamment sa variante islamophobe), qui est loin de se limiter au Front national ou d’en représenter l’unique caractéristique politique.

    RADICALITÉ ET ESPRIT UNITAIRE

    La montée du FN s’inscrit dans le cadre de l’accentuation de la crise, de la xénophobie d’Etat, des défaites sociales de ces dernières années. Mais il y a aussi une dimension politique cruelle pour la gauche : le fait que Marine Le Pen gagne en audience chez les ouvriers renvoie à l’abandon par la gauche social-libérale du terrain de la défense concrète des intérêts populaires et de la contestation d’un système qui écrase la majorité de la population. Pour des millions de gens, le FN et son racisme sont le seul moyen d’exprimer leur colère parce que la gauche de gauche apparaît impuissante et engoncée dans sa fragmentation. Ainsi, toute proposition aboutissant à renforcer la domination du PS à gauche revient à renforcer le mécanisme qui alimente la montée du FN. Il s’agit d’éviter le piège de la rhétorique radicale comme celui de la démarche d’accompagnement, le risque d’isolement comme celui de la satellisation par le PS, car l’un et l’autre représente un facteur mortifère de préservation du jeu politique actuel.

    Une démarche qui allie radicalité et esprit unitaire est la contribution la plus décisive à la défaite indispensable de la droite et de l’extrême droite, parce qu’elle seule est susceptible de bouleverser le rapport de force actuelle en mobilisant les exploités, les dominés, les aliénés autour d’une perspective de changement et en ne laissant pas au FN le monopole de la colère. Nous savons déjà ce dont ce pays est capable en termes de mobilisations sociales. La résistance admirable à la réforme des retraites de l’automne passé est le dernier événement en date, précédé de nombreux autres, qui démontre que la haine des injustices persiste au sein de la population.

    Ces résistances sociales, il faut les articuler à un pôle politique, radical, pluraliste et novateur, qui se nourrisse d’elles et qui porte l’alternative dans le champ politique. La construction d’un tel pôle – forcément complexe et apprenant de ses erreurs, comme la division mortifère de 2007, et de ses contradictions – doit inclure toute la gauche de la gauche. C’est à son rassemblement sans exclusive que nous appelons. Si elle parvient enfin à regrouper l’ensemble des organisations, des collectifs militants, des citoyen-ne-s et personnalités qui se situent à la gauche du Parti socialiste, elle modifie la donne. Elle crée ainsi les conditions pour que la gauche de transformation sociale et écologique fasse bouger les rapports de force au sein de la gauche, y compris sur le terrain électoral, et ouvre la voie à des changements profonds.

    Léonce Aguirre, direction nationale du NPA ;
    Clémentine Autain, co-directrice de Regards ;
    Razmig Keucheyan, sociologue ;
    Danièle Obono, membre de Convergence et alternatives ;
    Cédric Durand, économiste ;
    Roger Martelli, membre des communistes unitaires ;
    Stathis Kouvelakis, philosophe ;
    Christophe Aguiton, militant altermondialiste ;
    Leila Chaibi, secrétaire du Parti de gauche chargée de l’abolition du précariat.