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  • URGENT – TRAIN DE NUIT PARIS / BRIANCON –

    MANIFESTATION LE LUNDI 30 MAI A 20H A BRIANCON

     

     

    A l’issue du Comité de Ligne qui se tiendra à Briançon le lundi 30 mai de 18H à 20H salle du vieux Colombier à Briançon, je vous propose, en accord avec le Vice-président en charge des transports de la région PACA, Jean-Yves PETIT,  que nous nous rendions en gare de Briançon sur le quai où sera stationné le train de nuit Briançon – Paris (départ 20H28).

     

    En effet, comme cet hiver, le train de nuit n’est pas pour cet été dans le système d’information de la SNCF (qui renvoie la responsabilité sur RFF) au grand dam des professionnels du tourisme, des élus, des usagers.

     

    Il est temps de montrer notre détermination à faire cesser ce désordre, d’autant plus scandaleux que ce train de nuit fait parti des TET (trains d’équilibre du territoire) et est financé par l’Etat pour garantir sa circulation.

     

    Alors soyez nombreux à venir (avec écharpe pour les élus) à cette manifestation.

     

    Montrons notre opposition à ce sabotage organisé.

     

    Cordialement,

     

     

                                                                       Joël GIRAUD

  • Gap FC: communiqué de la CGT/05

    Communiqué à la presse :


    Le 1er juillet 2009 M CISSE Adamah Abdoul signait un contrat de travail  comme joueur et éducateur sportif avec le Gap FC.

    Ce club le fera travailler jusqu'en mai 2010 sans lui verser  le moindre salaire et sans faire de démarche pour lui permettre  d'obtenir un permis de séjour.

     Face au silence et à la  mauvaise foi du club de foot, M CISSE a saisi le conseil des prud'hommes de Gap pour que son contrat de travail soit reconnu et pour percevoir ses salaires.

    Le 16 mai 2011 le conseil des prud'hommes de Gap a condamné le club  et a reconnu la relation contractuelle qui les liaient en opposition aux déclarations fantaisistes du club qui avouait avoir fait un contrat de complaisance et que M CISSE intervenait au club en tant que bénévole!

    Nous nous réjouissons de ce jugement qui replace le salarié dans ses droits et dans sa dignité.

    M Cissé est donc en possession d'un contrat de travail rompu de manière abusive par son employeur.

    Nous demandons à Mme la Préféte des Hautes Alpes une régularisation immédiate de la situation administrative de Monsieur Cissé.

     

    Gap, le 26.05 2011

     

  • Les Français très pessimistes, surtout les femmes

    Sondage retraites

    jeudi 26 mai 2011, par Frédéric Dayan

    On ne peut pas dire que l’exécutif a convaincu les Français de la justesse et des bienfaits de la réforme Woerth-Fillon sur les retraites. C’est même très massivement, à 87% que les Français associent la notion de "revenus suffisants" à une perspective de retraite heureuse, 50% ne se sentent pas suffisamment préparés financièrement, et 68% se disent "un peu ou très inquiets".

    C’est ce qui ressort d’une enquête publiée par la banque HSBC sur l’avenir des retraites publiée jeudi 25 mai.
    C’est parmi les femmes que le pessimisme est le plus fort. 49% d’entre elles associent la perspective de la retraite à des difficultés financières, contre 32% des hommes. Cette préoccupation est encore plus prégnante parmi les femmes quinquagénaires (64%).
    Evidemment, on se doute bien que la banque ne commande pas ce genre d’enquête pour mettre en lumière l’insatisfaction des salariés à l’égard d’une réforme imposée par le gouvernement. La branche HSBC Assurances entend bien prendre ainsi la mesure du marché qui s’ouvre largement du fait du recul de la protection sociale retraite. C’est ainsi que son président, Jean-Pierre Wiedmer, a indiqué qu’"un Français sur deux considère qu’il est insuffisamment préparé à la retraite, c’est un problème majeur, c’est inquiétant et il n’y fait rien", alors qu’à peine 5% comptent s’appuyer sur une épargne personnelle quand 70% déclarent ne pas avoir de plan financier.

  • EAU SECOURS GAPENCAIS

    Gap le 16 mai 2011
    Centre Social du Centre Ville
    Rue Pasteur prolongée
    05000 GAP


    Programme Assemblée Générale 2011


    L’Assemblée générale de l’association se tiendra le
    Mardi 7 juin 2011
    à partir de 20H00
    à la salle Dum’art à Gap, Rte de Grenoble


    - 20H: Accueil AG autour d’une boisson
    -20H30: Rapports
    - Financier.
    - Activité de l’association (rencontres diverses, relation avec la commission EAU)
    - Moral et perspectives
    - Élection des membres du Conseil d’Administration (plusieurs places sont
    disponibles, merci de vous poser la question)

    ATTENTION NE POURRONT PRENDRE PART AUX VOTES QUE LES PERSONNES A JOUR
    DE LEUR COTISATION 2011 (il sera possible de se mettre à jour lors de l’accueil)
    - 21H15
    - Information et débat autour de la facture d’eau à GAP (Merci de venir ou de
    déposer dans la boite de l’association une copie de vos factures sur 3 ans)
    - Présentation du Prix de l’eau dans les villes de 40 000 Hab : version
    Régie et version DSP
    --
    Présentation du Forum alternatif du Mondial de l’EAU qui se tiendra à
    Marseille en 2012
    - 22H30 Fin
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  • Une affaire qui révèle quelque chose sur nos représentations

     

    clem2.pngAvec un peu de retard, car publiée vendredi dernier dans Libé, je vous propose la lecture de ma tribune sur ladite “affaire DSK” et que vous pouvez retrouver par là également.

    Sidération : depuis la révélation de «l’affaire DSK», la France est en état de choc. Ce que l’on n’arrive pas à croire, c’est qu’un homme de pouvoir aussi haut placé ait pu violer une femme de chambre. Personne, à part les deux protagonistes, ne sait ce qui s’est réellement passé dans la suite du Sofitel new-yorkais. Mais la réception de l’événement raconte quelque chose de profond sur nos représentations. La parole des femmes victimes de violences sexuelles est suspecte. On sous-estime l’ampleur du phénomène, voire sa banalité : un viol a lieu tous les quarts d’heure en France. Une grande confusion domine entre la drague, le libertinage, «l’amour des femmes», d’une part, et le harcèlement, les agressions sexuelles, le viol, d’autre part. «L’homme qui aime les femmes sans modération», titrait un quotidien, au moment où DSK est accusé d’avoir imposé une fellation à une employée d’hôtel et de l’avoir séquestrée. Les stéréotypes sur le profil des violeurs ont également la vie dure : un «homme aussi intelligent» n’aurait pas pu commettre un tel crime, réservé dans l’imaginaire collectif aux milieux populaires. Or les auteurs de violences sexuelles se recrutent dans toutes les catégories sociales. Quel que soit le verdict juridique, c’est l’occasion de briser le silence qui entoure le viol, de dénoncer l’omerta sur les comportements de nombreux hommes de pouvoir qui utilisent leur position pour obtenir des relations sexuelles en écrasant le désir de l’autre. En politique comme dans les entreprises, certains dirigeants considèrent les femmes comme des proies à saisir pour compléter un tableau de chasse. La tolérance sociale à l’égard de ce type de violences est forte, comme l’a illustré la phrase de Jack Lang sur son «ami» DSK : «Il n’y a pas mort d’homme.» Après tout, ce qui est en cause n’est que le viol d’une femme de chambre…

    Le viol est profondément destructeur pour les victimes et pèse comme une menace sur la liberté de toutes les femmes. Au-delà du politiquement correct qu’est devenue la lutte contre la domination masculine, il est temps de se donner les moyens de combattre son expression ultime. La parole doit être libérée. Nous, femmes violées, sommes invisibles d’abord parce que nous sommes enfermées dans le silence, prisonnières de nos peurs, celle de ne pas être crue, celle du regard des autres. On estime que seule une femme sur dix porte plainte. Aller raconter dans un bureau froid, devant un inconnu, les détails crus d’un viol est pour le moins difficile. Le viol est le seul crime dans lequel la victime a généralement honte et nourrit un sentiment de culpabilité. Le cas de Tristane Banon ne dit pas autre chose. En 2007, quand elle raconte dans une émission de Thierry Ardisson qu’elle a été victime d’une tentative de viol de la part d’un homme politique, le ricanement des hommes présents est glaçant. Elle dit que l’homme l’a mise à terre et lui a arraché son soutien-gorge. A ce moment-là, Ardisson réplique en rigolant : «J’adore.» Le nom du politique est bipé mais cette révélation ne suscite aucune enquête, aucune reprise journalistique. Silence radio. Encouragée par sa mère et son éditeur, Tristane Banon décide de ne pas porter plainte. La peur de ne pas être crue, de voir sa carrière brisée, d’être à vie vue comme celle qui a dénoncé ces faits.

    J’ai mis plus de dix ans à dire publiquement cette vérité : j’ai été victime de viol. Avant, je mentais sur les raisons de mon engagement féministe. Et tout le monde, ou presque, autour de moi m’incitait à me taire. Il m’a fallu du temps pour avoir la force d’assumer. Mais je ressassais : par mon silence, je suis complice des violeurs. Ce n’est pas ma vie privée, c’est la violation de mon intimité, de mon intégrité. C’est un crime. Si aucune victime ne montre son visage, quelle peut en être la réalité ? Je voulais témoigner aussi qu’il est possible de vivre et non survivre après un viol. L’homme qui m’a violée a avoué avoir commis entre vingt et trente viols. Aux Assises, nous étions trois plaignantes. Je pense à celles qui n’étaient pas là. Pour elles, pour toutes celles qui ont peur, sont seules dans la douleur et dont le violeur court toujours, je veux dire à toute la société que les oreilles doivent se tendre et qu’il est temps de nous entendre et de nous croire.

    Clémentine Autain

    Posté le 23 mai 2011