Le département des Hautes-Alpes est hors la loi. Son service « Aide sociale à l’Enfance (ASE) » refuse d’intégrer six jeunes personnes migrantes que le juge a reconnu mineur.es et qui ont reçu une lettre de placement à l’ASE.
Lors de la grande vague migratoire de l’été 2017, l’assemblée départementale avait voté la suppression des tickets restaurants pour les jeunes migrants. Ensuite, elle avait tout fait pour diminuer les « coûts » de l’application des lois internationales concernant l’accueil des jeunes mineur.es non accompagné.es. Aujourd’hui, dans une situation de pandémie, le département s’assoie carrément sur ses obligations légales, bafoue la justice et laisse des jeunes volontairement à la rue. L’État a-t-il encore une autorité quelconque pour faire appliquer les décisions de justice ? Où sommes-nous entrés dans l’ère de la fragmentation et l’indépendance des départements ? Nous demandons simplement l’application de l’État de droit et que ces jeunes soient accueilli.es à l’ASE.
Ensemble-PACG